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Critique de Bricyclette


Après avoir dévoré L'Ile des oubliés, j'ai couru acheter Une dernière danse et La ville orpheline. Je suis donc passée sans transition ou presque des conditions de vie des lépreux en Grèce jusque dans les années 1950 à la guerre d'Espagne.

J'ai retrouvé la même construction littéraire à savoir des chapitres à l'époque actuelle puis remonter le fil des souvenirs. N'ayant encore jamais rien lu sur la guerre d'Espagne, j'ai été très intéressée d'apprendre, de manière romanesque j'en ai bien conscience, ce que les espagnols ont vécu à cette période. J'ai pu mesurer la tragédie qui leur a été infligée. J'ai été happée par l'enchaînement des évènements. J'ai considérablement souffert avec tous les membres de la famille Ramirez. J'ai admiré leur courage. Comment continuer à vivre après tous ces deuils, toutes les interrogations sur le devenir de leurs enfants ? Comment faire subir de tels subisses à des personnes d'une même nation ? Cela m'a fait penser à ce que les Syriens vivent dans leur pays à notre époque actuelle. L'arrivée des réfugiés espagnols sur les côtes françaises m'a glacé le sang. J'ai éprouvé de la honte pour les français qui ne semblaient pas ressentir une once de compassion voire même d'humanité pour eux.

J'ai apprécié les passages sur le flamenco et sur les corridas qui, à mon sens, apportent un peu de légèreté au roman. Je les ai vus comme des occasions de souffler avant de subir les affronts de la guerre.

Une lecture instructive.
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