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EAN : 9782365690485
432 pages
Editions Les Escales (18/04/2013)
3.95/5   734 notes
Résumé :
Thessalonique, 1917. Le jour de la naissance de Dimitris Komninos, un terrible incendie ravage la cité, où chrétiens, juifs et musulmans vivaient jusque-là en harmonie. Cinq ans plus tard, à Smyrne, la petite Katerina est arrachée à sa mère en fuyant l'invasion turque et embarque seule sur le bateau qui la mène vers une destination inconnue. Dès lors, les destins de Dimitris et Katerina vont être liés à jamais, tandis que les guerres, les révolutions et la haine déc... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (110) Voir plus Ajouter une critique
3,95

sur 734 notes
« le Fil des souvenirs », deuxième ouvrage de la britannique Victoria Hislop après le grand succès de « L'île des oubliés » est un livre que j'ai failli abandonner (j'ai en effet pris la bonne résolution d'arrêter de me forcer à lire des livres qui ne me plaisent pas), et qui a réussi la prouesse de me rattraper, et même me le faire rapidement terminer, (non pas pour mettre fin à mon calvaire, mais par intérêt pour l'histoire).

Prenant place une nouvelle fois en Grèce, mais cette fois-ci à Thessalonique, « le Fil des souvenirs » narre pendant plus de soixante ans la vie d'un quartier populaire mais sympathique, et notamment celle des deux héros principaux, Dimitris et Katerina, du grand incendie qui ravagea la ville en 1917 à la dictature des colonels des années 1970, en passant par la seconde guerre mondiale et ses atrocités. Evènements qui bouleversèrent profondément le caractère multiethnique et fraternel de la population thessalonicienne.

Le chapitre introductif, aussi sucré et dégoulinant de bons sentiments que le miel des baklavas, ne suscite pas vraiment d'intérêt, et l'écriture de Victoria Hislop n'évite malheureusement pas l'accumulation de clichés. Certaines facilités d'écriture et de scénario sont également à déplorer, et certains thèmes sont curieusement assez mal exploités, laissés en chemin : les sentiments que nourrissent l'un pour l'autre Olga Komninos (la mère de Dimitris) et son beau-frère ne sont pas très clairs, et c'est seulement à la fin de l'ouvrage que l'on apprendra qu'ils étaient plus profonds que cela ; Katerina est sauvée à Smyrne par le beau-frère, soldat, et elle se fait la promesse de le retrouver un jour. Seulement le jour où elle se rend sur sa tombe, par hasard puisque ce soldat se révèle être l'oncle de son mari, ce qui la frappe, ce n'est pas sa photo, mais le fait que la tombe est fleurie ! C'est tout de même un peu curieux…

Mais, au delà de ces critiques, Victoria Hislop a le talent de savoir créer un univers, une ambiance, avec des personnages plus ou moins sympathiques mais toujours hauts en couleurs. Ce qui fait que l'on lit facilement et même agréablement son roman, une fois bien sûr que l'on est habitué à une certaine mièvrerie. Comme une série divertissante, ou un paquet de bonbons que l'on termine sans pouvoir s'arrêter. Pas sûr que je m'en souvienne dans quelques mois, mais sa lecture a été agréable sur le coup. Que demander de plus (quand on sait que l'on n'est pas face à un chef d'oeuvre) ?
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Dimitris est né à Thessalonique en 1917, fils d'un riche marchand de tissu et d'une ancienne mannequin. Ce jour-là, un incendie ravagea la quasi-totalité de la ville. Au cours de ses premières années, il vivra dans une petite maison épargnée par le feu situé rue Irini (qui signifie paix), où se côtoie dans la bonne humeur et l'entraide toutes les communautés religieuses (chrétiennes, juives, musulmanes…). Son père occupé à remettre son affaire sur pied, ne fera que de rares apparitions hebdomadaires.
Face à la défaite de l'armée grecque sur les terres de l'Asie Mineure, plus d'un million de réfugiés se voit contraint de venir s'installer en terre hellène. le traité avec la Turquie oblige la communauté musulmane de la Grèce à partir s'installer sur les terres turques. Ce brassage de population amène la petite Katerina dans la rue Irini.
Suite à son départ précipité de Smyrne, Katerina est séparée de sa mère et de sa petite soeur. Grâce à l'aide d'un soldat, elle embarquera à bord d'un bateau. Confiée à une femme Eugenia et ses jumelles, où elle trouve du réconfort, elle ne cessera de chercher sa mère. Leur transfert les conduit à Thessalonique, pris en charge par des associations américaines, elles obtiennent un logement dans la même rue que Dimitris. Devenus amis, leur destin sera lié bien qu'ils suivront des parcours différents.
Dimitris et sa mère retournent habiter à contre coeur au domicile familial réhabilité. Son père souhaite qu'il reprenne l'entreprise de tissu il est obligé de suivre un cursus scolaire strict. Mais il lui tiendra tête et commence des études de médecine. Au moment de la deuxième guerre mondiale, la Grèce se retrouve occupée par l'armée allemande. Au grand désespoir de son père, Dimitris s'engage aux côtés des résistants. La communauté juive est déportée en Pologne. Rue Irini, il ne reste plus qu'Eugenia et Katerina pour veiller sur ce qu'il reste. Entre temps, elle est devenue une brillante couturière. Bien que séparé, ils pensent l'un à l'autre. Mais est-ce que le destin leur permettra de se revoir ?

Enorme coup de coeur pour ce roman, où j'ai découvert avec suspens le destin de Dimitris et Katerina. J'y ai aussi découvert une partie de l'histoire mondiale avec de douloureux déplacement de population. J'avais déjà apprécié l'écriture et le talent de Victoria Hislop avec l'Ile des oubliés, et j'attends avec impatience un prochain livre.
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Dans ce deuxième roman de Victoria Hislop, écrit après L'île des oubliés, grand succès littéraire, on perçoit son attachement voire son amour pour la Grèce. Un pays qu'elle décrit magnifiquement à travers ses paysages, ses hommes et ses femmes, ses ressources, sa culture, ses traditions, son histoire. Observatrice du présent, enquêtrice du passé, conteuse hors pair, elle tisse des récits imaginaires à partir de faits et d'événements ayant réellement eu lieu et d'endroits ayant existé.
Le fil générationnel la passionne : elle enchevêtre l'histoire familiale, relie les personnes entre elles, délie les secrets et les non-dits, assemble, déchire, monte, raccorde... dans un souci de transmission, d'héritage. Ses sagas sont profondément humaines. Victoria Hislop s'intéresse à l'individu dans sa complexité. Ses personnages sont loin d'être fades, à l'inverse ils ont une présence, un charisme, une densité imparable. Qu'ils soient bons ou mauvais, l'auteure parvient à leur donner une consistance indéniable les inscrivant parfaitement dans l'époque narrée.
D'ailleurs dans ce roman-ci, elle crée un personnage singulier. En effet, elle esquisse tellement bien le portrait de Thessalonique – ville importante De Grèce – que la cité semble « vivre » sous nos yeux. On entend presque battre son coeur. Il faut dire que cette ville est incroyable : multiethnique, elle a en son sein, au début du vingtième siècle, une population juive, grecque, turque, bulgare et occidentale dans laquelle vivent en harmonie trois religions (juive, musulmane et chrétienne). Moderne, tolérante, joyeuse, radieuse, commerçante (elle abrite un des plus grands ports du pays), Thessalonique est une ville où il fait bon vivre. Puis arrive en 1917 un incendie monstrueux qui va ravager une bonne partie de la ville, tuant et laissant sans abri des milliers d'habitants. En détruisant les maisons et autres établissements, en modifiant les plans d'urbanisme, le feu réussit à atteindre l'âme de la ville et celui des gens qui l'habite. La reconstruction sera longue et parsemée d'embûches. S'en suivra les affres de la seconde guerre mondiale, l'occupation allemande, la déportation juive... la ville chancelle, les hommes et les femmes qui la peuple aussi... l'intolérance règne et la dictature s'impose.
L'auteure nous raconte l'évolution historique, politique, culturelle de Thessalonique à travers deux personnages emblématiques ; Katerina et Dimitris, d'origines sociales différentes – l'une est réfugiée, elle a été contrainte à quitter Smyrne (guerre gréco-turque) arrachée à sa mère et l'autre est l'héritier d'un grand marchand de textile –. Ils habiteront tous deux dans la rue Irini la bien nommée – Irini signifie « paix » –. Ils joueront ensemble durant leur enfance, se perdront de vue pour se retrouver plus tard... elle deviendra une excellente couturière, il se rebellera contre son père, se battra pour la nation. Ils s'aimeront par delà les distances, par delà le tumulte, par delà le temps qui s'écoule inexorablement. Autour d'eux, de nombreux personnages gravitent, chacun avec son histoire, ses joies et ses peines. le lecteur ne peut qu'être happé par cette saga passionnante.

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Dans cette émouvante histoire, l'autrice nous raconte la vie d'un vieux couple de Thessalonique de 1917 à 2007. le fil des souvenirs rattache les générations ensemble jusqu'à la dernière.
J'ai découvert aussi des pans inconnus (ou plutôt que j'avais oubliés) de l'histoire de la Grèce, et tout particulièrement de cette ville, la deuxième du pays.
Malgré certaines coïncidences "cousues de fil blanc" (c'est le cas de l'écrire car la protagoniste principale est une couturière hors pair), j'ai eu les larmes aux yeux à la fin du roman.
Là comme ailleurs (cf. ma dernière lecture qui se passe en Inde), la vie des femmes n'est pas toujours facile.
J'ai trouvé les personnages attachants, aux amours contrariées et aux retrouvailles spectaculaires.
Thessalonique était une ville de tolérance, dans laquelle cohabitaient sans soucis, chrétiens, juifs et musulmans, jusqu'à ce que les hommes s'en mêlent...
Voilà mon ressenti quelque peu décousu sur ce livre qui m'a bien plu.
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« le fil des souvenirs » est une fresque historique grandiose, qui met en avant le flux massif de populations qui a eu lieu en Grèce à partir de la première guerre mondiale. Ce roman, bien documenté et bien fourni, est une mine d'information sur l'histoire du métissage de la Grèce, l'auteur ne se contentant pas d'énumérer une suite de faits historiques mais plutôt d'apporter une analyse des causes et conséquences de ce brassage de populations et de cultures hétéroclites. Pendant de nombreuses décennies, catholiques, musulmans et juifs se sont retrouvés à vivre ensemble, en harmonie, chacun respectant les croyances des uns et des autres. Certes, le clivage riches/pauvres était déjà important, chacun étant regroupé dans un quartier particulier, mais il n'y avait pas de sentiment xénophobe comme ce fut le cas plus tard.

le récit débute en 1917 lors d'un des incendies les plus ravageurs qui a détruit une bonne partie de Thessalonique. Pour mieux nous immerger dans cette époque mouvementée, Victoria Hislop nous propose de suivre deux familles, très différentes, de manière à mieux mettre en valeur ce choc des cultures. La première famille que l'on découvre est celle d'un riche marchand de tissus, qui jouit d'une certaine notoriété et d'une position sociale élevée. Sa vie tourne autour de son travail et son épouse n'est pour lui qu'une jolie chose à exhiber. Quant à son fils à naitre, ce n'est qu'un descendant à qui léguer son nom et son commerce. La seconde famille introduite est celle recomposée d'une petite fille qui a été séparée de sa mère suite à la guerre et qui se retrouve, bon gré mal gré, greffée à une autre famille fuyant la guerre elle aussi. Ainsi se retrouve-t-elle dans une ville inconnue, auprès de trois étrangères (une mère et ses deux filles) à essayer de trouver un sens à sa vie.

Malgré le résumé, le récit n'est pas en soi une romance mais bien un roman historique, qui retrace la vie de Katerina et Dimitris, les nombreuses embûches qu'ils ont dû traverser dans un pays en constant changement, entre les guerres, les premiers mouvements contestataires contre le chômage et les conditions de travail et l'antisémitisme grandissant. On sent l'auteure passionnée par son sujet et son travail de recherche sur l'époque est incroyable. On la sent prendre parti contre l'aberration de cette époque qui a fait éclater de nombreuses familles et qui a stigmatisé à jamais le pays. Les relations familiales des uns et des autres sont aussi passées à la loupe avec beaucoup de doigté. Entre le mari qui bat sa femme mais que personne n'arrête parce qu'on ne s'immisce pas sous le toit d'autrui, la jeune fille qui accepte de se marier à un homme qu'elle n'aime juste parce que c'est un bon parti et le mari qui attend de sa femme qu'elle lui serve « d'ornement », Victoria Hislop dresse un portrait peu glorieux d'une époque tumultueuse. Les personnages sont croqués avec soin, chaque protagoniste s'identifiant à un fil, cousu à un autre pour livrer un canevas d'une richesse incontestable.
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critiques presse (2)
Lexpress
31 juillet 2013
Ne reste plus alors qu'à dérouler ce Fil des souvenirs pour en savourer la trame. Car si l'on peut parfois regretter son écriture un rien terne, la belle "Hellène" n'en signe pas moins une saga historique passionnante, où l'émotion et le suspense dansent enlacés, au son entêtant du bouzouki.
Lire la critique sur le site : Lexpress
LePoint
03 juillet 2013
"Le fil des souvenirs" est une édifiante leçon de mémoire. Deux romans seulement et déjà un "style Hislop", une petite cantate qui n'effleure que par touches délicates les cordes du pathos et qui chante doucement la Méditerranée, la famille, le passé et un siècle grec que l'on connaît mal.
Lire la critique sur le site : LePoint
Citations et extraits (48) Voir plus Ajouter une citation
L'agencement de l'atelier évoquait une école, avec de grandes pièces disposées de part et d'autre d'un couloir. D'abord, le salon de réception, où les tissus étaient présentés, ainsi que différents modèles de costumes pour hommes, exposés sur des mannequins sans tête. (...)
Sur les murs de la salle suivante étaient affichés des croquis à l'encre de modèles pour femmes tels des tableaux dans une galerie.
Katerina longea la suite d'images en souriant. Chaque robe représentée était faite sur mesure, et elle épousait les formes du mannequin.

- C'est ici que nous recevons nos clientes, pour leur montrer nos modèles et prendre les mesures. Mais elles sont souvent à le recherche de quelque chose de plus original. Nous leur proposons alors de personnaliser chaque pièce, avec une broderie perlée, un empiècement de dentelle ou un col particulier.
Nous sommes connus pour deux choses, Katerina : la qualité de notre travail et notre sens du détail. La perfection est notre maître mot.
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[Thessalonique, Grèce, 1917. Un terrible incendie vient de ravager la ville.
Olga Komninos vivait rue Irini avant de se marier, elle retrouve d'anciens voisins en s'y réinstallant provisoirement. Olga vient d'avoir un bébé, Dimitris.
Mais son mari n'aime pas du tout ce quartier modeste, désormais surpeuplé.
Pavlina est la bonne d'Olga. Roza Moreno, une voisine juive, a 2 fils en bas âge et vient aider Olga et Pavlina. A cette époque, dans de nombreux quartiers de la ville, juifs, musulmans et chrétiens cohabitent en paix.]

- Je crois que nous ne serons pas trop mal ici, Olga, n'est-ce pas ? lui dit Pavlina, tandis qu'elles franchissaient le seuil de la maison.
- Oui, je le crois aussi. Ce sera comme un second chez-nous ...

Les quelques biens qu'elles avaient sauvés, pour l'essentiel des couvertures, draps, couches et autre attirail de puériculture, furent transportés à l'intérieur.
Kyria Moreno apporta ensuite une cagette à fruits qui pourrait servir de berceau. Elle l'avait rembourrée pour la rendre confortable, et elle avait brodé des draps ainsi qu'une couverture avec le nom de Dimitris.

Au numéro 5, entre Olga et les Moreno, habitaient les Ekrem, un couple de musulmans et leurs trois filles. Mme Ekrem se présenta cet après-midi-là avec des cadeaux pour le bébé et des friandises pour Olga.
Cette femme au cœur généreux communiquait essentiellement avec ses voisins par gestes et sourires, tant son grec était limité.

Olga était heureuse de retrouver le quartier familier et chaleureux où elle avait grandi, la rue qui fourmillait de souvenirs plaisants. Les familles qu'elle avait fréquentées dans sa jeunesse n'avaient pas déménagé et se montraient enthousiastes de la revoir. On lui pardonna presque aussitôt d'avoir à peine rendu visite depuis son mariage.
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La quête de sa mère devait commencer ici et maintenant, et elle n'avait qu'un seul moyen de la mener à bien: en posant des questions et en ouvrant les yeux. N'était-ce pas la devise maternelle, d'ailleurs? "Pour trouver, il faut chercher." Voilà ce qu'elle devait faire.
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« Les couleurs contrastées de ce mélange ethnique, riche et savoureux, se reflétaient dans la diversité du défilé vestimentaire : il y avait des hommes en fez, en panama, en feutre ou en turban. Les juives portaient des vestes traditionnelles doublées de fourrures, les musulmans, de longues tuniques. De riches grecques en tailleurs sur mesure inspirés par la mode parisienne offraient un contraste saisissant avec les paysannes aux tabliers et fichus ornés de somptueuses broderies, venues de la campagne environnante pour vendre leur production. La ville haute était majoritairement occupée par les musulmans, le bord de mer par les juifs, tandis que les chrétiens occupaient les faubourgs. Toutefois, il n'y avait aucune ségrégation, et les trois cultures se mêlaient dans tous les quartiers. »
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Thessalonique se caractérisait par sa densité. Le nombre d’habitants, leur concentration dans un espace circonscrit d’un côté par les murs de la ville et de l’autre par la mer en faisait un creuset de parfums puissants, de couleurs éclatantes t de bruits continus. Les cris des vendeurs de glace, de lait, de fruit ou de yaourt, caractérisés chacun par leur tonalité propre, formaient néanmoins un ensemble harmonieux.
Nuit et jour, la musique de la ville ne connaissait pas d’interruption. On y parlait de nombreuses langues : dans les rues on n’entendait pas seulement le grec, le turc et le ladino, la langue des Séfarades, mais aussi le français, l’arménien et le bulgare. Le fracas d’un tram, les appels à la prière, dissonants, d’une douzaine de muezzins, le cliquetis des chaines quand les bateaux entraient dans les docks, les voix rudes des débardeurs qui s’occupaient du déchargement – produits de première nécessité ou de luxe – pour satisfaire les appétits des riches et des pauvres… tous se combinaient pour composer une mélodie infinie.
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Vidéo de Victoria Hislop
Extrait du livre audio "Cette nuit-là" de Victoria Hislop lu par Clara Brajtman. Parution CD et numérique le 11 mai 2022.
https://www.audiolib.fr/livre/cette-nuit-la-9791035407469/
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