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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
J'ai adoré ce livre, tout absolument m'a enthousiasmé à sa lecture : ses personnages, son intrigue, son climat, son genre littéraire, que je découvre. Je ne peux que le chaudement recommander et vous assurer que devoir lâcher ce livre ou en repousser la lecture (et pourtant, je lis vite) fut pour moi très pénible.
Pourquoi ai-je trouvé ce livre si attachant, réservant d'entrée de jeux le tome 1 de la série, après m'être littéralement jeté sur le 2 à la bibliothèque ? Il est vrai que c'est un très bel objet, qui attire l'oeil. Les éditions Bragelonne ont véritablement fait un très beau travail d'édition, mais il serait vain si le contenu n'était à la hauteur.
Les personnages, d'abord. Dans cette réalité parallèle à la nôtre, causée par une rupture temporelle, nous pouvons reconnaître des figures connues, au destin étonnant, et d'autres moins renommées qui prennent le devant de la scène. Je vous présenterai en premier l'excentrique et non moins sympathique Swinburne, poète, très porté sur l'alcool, aimant recevoir des châtiments corporels donnés par des dames de petites vertus. Saluons son courage, son humour, son talent et sa ténacité. A ses côtés, son meilleur ami, d'une toute apparence, et d'une toute autre trempe : Richard Burton. Ancien explorateur, il a gardé de ses exploits une large cicatrice. Rigueur et ténacité sont ses maîtres mots. Et s'il a les capacités à se remettre du pire (il y sera confronté plus souvent qu'à son tour dans ce roman), c'est parce qu'il se collète littéralement à la réalité, pour horrible qu'elle soit, et qu'il recherche la meilleure solution possible – pour lui et pour les autres. Je n'ai garde d'oublier Spencer, le philosophe, et d'autres figures secondaires campés avec force et précision.
L'intrigue, ensuite. Dans cette Angleterre qui n'est pas victorienne, le roi Albert se terre dans son palais, et des courants s'affrontent violemment, même si, pour l'instant, l'un des partis (et pas le moins dangereux) semble définitivement vaincu. Je dis bien « semble », le danger n'est jamais loin, et si la technique triomphe, l'esprit est lui aussi particulièrement flexible. Dans cette réalité parallèle, l'esprit a une force particulière, une capacité à se projeter hors du corps – pour les plus doués – et à maîtriser les plus faibles que personne ne conteste, une fois ces pouvoirs découverts. Effrayants ? Oui. Ou comme une autre manière de procéder à la manipulation de masse – avec des résultats encore plus concluants.
Un roman absolument époustouflant à lire.
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Quel plaisir de retrouver Burton et Swinburne dans une nouvelle aventure ! On retrouve de nouveau nos deux héros plongés au coeur de Londres et ses crabes-éboueurs, ses chiens-facteurs, ses perroquets qui insultent tout ce qui bouge... On découvre de nouvelles technologies, de plus en plus volumineuses, et de plus en plus dangereuses, mais qui nous font rêver. L'auteur nous livre son roman avec des descriptions toutes plus précises les unes que les autres, nous emmenant dans un monde radicalement différent. le tout sur un style riche, qui se lit comme on boit du petit-lait.
Burton va montrer une fois de plus sa détermination dans tout ce qu'il entreprend, luttant tant bien que mal contre la malaria et ses souvenirs de John Speke pour contrer l'ennemi. Cet opus nous démontre à quel point il est un dur à cuire.
Swinburne de son côté a toujours son côté attachant et drôle, malgré son penchant pour la boisson de plus en plus prononcé. Ce qui ne l'empêche pas d'avoir de bonnes idées pour sauver certaines situations. Mais combien de temps tiendra cette lucidité ? Là est la question !
On retrouve bien évidemment Trounce, qui n'hésite jamais à prêter main forte à Burton dès que nécessaire. de même pour Krishnamurthy, même s'il se fait plus discret que Trounce dans ce livre.
L'auteur nous présente un nouveau personnage, Herbert Spencer, vivant dans la rue, mais grand philosophe à ses heures perdues. Un personnage auquel on s'attache très vite... les perroquets ne pourront pas prétendre le contraire...
D'ailleurs, mention spéciale pour Pox, certes c'est un perroquet, certes il passe son temps à lancer des injures, mais c'est qu'il est d'une grande aide pour chacun des protagonistes avec les messages qu'il transmet.
La trame générale du livre est excellente. Attention toutefois à ne pas lâcher le fil sous peine d'être perdu. A se demander d'ailleurs comment l'auteur lui-même parvient à s'y retrouver. le séjour au manoir des Tichborne et Roger Tichborne lui-même, alias le Prétendant, donnent froid dans le dos. le mystère qui les entourent va durer un bon moment et une fois soulevé il ne fera qu'en soulever bien d'autres encore. Une fois le voile soulevé, ce qui se cache en dessous est surprenant. On ne se douterait jamais des forces à l'origine de tout ces chamboulements.
On découvre aussi à quel point et comment l'arrivée d'Edward Oxford dans le précédent opus a pu tout chambouler dans L Histoire. D'ailleurs l'auteur n'oublie pas de nous rappeler en fin de livre, ce qui se passe en même temps, dans l'époque victorienne.
Enfin le final nous fait de grandes promesses pour le prochain livre, en espérant qu'elles seront tenues !
J'ai passé un excellent moment avec cette lecture. Voici un livre qui se lit d'une traite, à consommer sans modération, avec un bon petit thé sur le côté.
Lien : http://chroniquesdunedevoreu..
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