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Dans le hall de la gare, il y a une nouvelle annonce pour XYZ, le nom de code de City Hunter, le justicier de Shinjuku ! La nouvelle mission confiée à Ryo Saeba et Hideyuki concerne un champion de boxe. Favori pour gagner le championnat mondial, il a été retrouvé mort, victime d'un accident de la route. Enfin, ça c'est la version officielle, parce que sa jolie veuve, elle, affirme que c'est le challenger qui conduisait la camion qui a écrasé son mari. Atteinte d'une maladie incurable, elle n'a pas le temps d'attendre que la police fasse son oeuvre. Elle est jeune et jolie, et désespérée, alors Ryo dit oui !


La poussière d'ange de la peur est le premier tome qui en compte beaucoup d'autres dans la réédition en collection de luxe du célèbre City Hunter (Nicky Larson pour l'anime). Si la première histoire est "classique" quand on connait un peu le fonctionnement de cette série, des éléments dramatiques viendront bientôt s'ajouter à la conduite des enquêtes de Ryo, éléments plus en lien avec le titre de l'ouvrage, et qui permettront de mettre en scène le duo de choc Kaori et Ryo, et expliquant pourquoi Kaori prend la place de son frère Hideyuki dans le partenariat avec Ryo.
J'apprécie de lire de temps en temps un tome de City Hunter. C'est drôle (très drôle), bourré d'actions (beaucoup d'action) et de vantardises (encore plus de vantardises !), on trouve également du suspense. Les femmes sont toujours jolies, ont besoin d'aide, elles sont bien souvent dans des situations dramatiques qu'un humour situé juste en-dessous de la ceinture permet de relativiser. Enfin, et je trouve que c'est étonnant, la morale est toujours sauve. Les personnages sont bien trempés. Les dessins sont réussis, immergeant le lecteur dans l'action dès les premières planches, même si, personnellement, je trouve ceux d'Angel Heart plus beaux. Les planches colorisées en début de chapitres sont particulièrement belles, et des éléments concernant la création et la réalisation de la série par son créateur sont disséminés tout au long du livre, apportant un "plus" à cette lecture.

Alors, bien sur, ça ne vole pas haut mais City Hunter est une lecture divertissante et bien plus "adulte" que la série animée (que je n'aime pas trop), avec une violence plus présente, et des allusions concernant l'effet des dames sur notre coureur de jupon préféré très explicites ! Parfait pour se divertir!
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Etant née dans les années 80, je mentirai en disant que je ne connais pas le célèbre justicier de Shinjuku, vissée devant le club Dorothée que j'étais, étant gamine.
Mais j'avoue avoir été agréablement suprise. Car, on est loin de la version potache, édulcorée et censurée, du dessin animé de mon enfance.
Ce premier tome est noir, violent, sanglant. Même si le personnage de Ryo (alias Nicky) garde cet attrait pour les attributs féminins et son humour graveleux qu'il a toujours eu, les scènes sont plus crues que dans mon souvenir et quand il faut être sérieux, il sait l'être. L'ambivalence du personnage de Kaori m'a bien plu, un peu maladroite et pas très douée dans ce premier tome d'apprentissage, elle est néanmoins extrêmement déterminée. le duo de choc commence à prendre ses marques et planifie sa vengeance contre le cartel de la drogue Teope.
Les pages mises en couleur dans cette édition spéciale sont remarquablement travaillées et les anecdotes sur l'élaboration du projet City hunter sont très intéressantes.
Hâte de poursuivre l'aventure dans les bas-fonds avec le tome 2.
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Un démarrage sur les chapeaux de roues pour cette série. Connus du grand public sous le non ce Nicky Larson, Ryô ,Saeba est un nettoyeur professionnel, aidé de son acolyte Makimura, il essaie de garder le quartier de Shinjuku à l'abri des pires gangsters. Ce tome est particulièrement sombre puisque dans chacune des trois histoires, Ryo est amené à faire couler le sang et parler la poudre. de nombreux morts parsèment la route de notre héros, dont celui de son partenaire, qui sera illico remplacé par sa soeur afin de le venger.
Le caractère de Ryô dans ce premier tome est assez antipathique finalement : obsédé, coureur certes mais surtout impitoyable, n'hésitant pas à se servir d'une inconnue pour arriver à démasquer des trafiquant, quitte à la mettre en danger, froid mais également juste et détestant les organisations voulant mettre la main sur son quartier ainsi que les trafiquants de drogues.
Les gags commencent à apparaitre, notamment les premiers « Mokori » qui attestent que si il est capable de présenter un visage sérieux, il ne faut pas se fier à lui ; ainsi que les premiers coups de massue… à suivre !

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Merci à Nekomusume de m'avoir prêté les 8 premiers tomes de cette série :-)

J'ai une impression de déjà-vu avec ce tome. L'aurais-je déjà vu en anime ou déjà lu? Je ne me souviens pas de l'avoir lu... le dessin et les dialogues ne me sont pourtant pas inconnus...

En 10 ans, j'ai lu plus que ma part en BD, comics et manga grâce à la bibliothèque municipale. Cela m'étonnerais guère de l'avoir oublié :-)

Enfin bref, parlons de ce manga maintenant ^^

L'histoire commence d'entrée de jeu par une enquête policière où on rencontre Makimura et Ryo Saeba associés et connus comme étant des "nettoyeurs".

Malgré les nombreuses affaires résolues dans ce tome, on ne voit apparaître le mokkori qu'après le quart du manga :-( On ne voit seulement que des mains baladeuses ^^

Ce qui est marrant avec cette vieille édition, c'est que les cases sont numérotées ^^ Sans doute pour faciliter la lecture aux non-habitués des mangas :-)

Vers le milieu du manga, on rencontre Kaori qui a alors 20 ans. Grâce à son frère, on apprend la vérité sur l'arrivée de Kaori dans sa famille.

Par contre, il y a des éléments d'histoire qui me chagrine un peu entre "Angel Heart" (dont j'ai lu les 8 premiers avant de lire cette série) et "City Hunter", surtout les détails concernant la mort du partenaire de Ryo. Il aurait été tué par un cartel de la drogue sud-américaine. Dans "Angel Heart", il aurait été assassiné car il était le compagnon de Saeko, le commissaire de police. On ne l'a d'ailleurs pas encore vu apparaître... Bizarre que le mangaka est changé sa version des faits...

L'histoire est néanmoins très bien à part les quelques incohérences. Enfin ce sont plutôt différentes enquêtes policières truffées de gags :-)
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Mon Avis :

City Hunter est le manga original qui a inspiré le dessin animé Nicky Larson, série qui a accompagné l'enfance de bon nombre des blogueurs de ma génération. Dans ce premier tome, on découvre Ryo Saeba (qui est surnommé City Hunter), un nettoyeur qui oeuvre en collaboration avec son ami Hideyuki Makimura. Leurs clients sont divers et variés : l'épouse d'un boxer qui s'est fait assassiné, la soeur d'une jeune femme qui a été enlevée… Nos deux compères ont donc pour but de venger ces victimes de leurs effroyables bourreaux. Pour cela, ils ont des méthodes qui ne souffrent d'aucune lacune : que ce soit un 357 magnum ou une bague qui dissimule une épine empoisonnée, ils sont prêts à sortir l'artillerie lourde ! Mais parfois, tout ne se passe pas exactement comme prévu, en particulier lorsqu'ils doivent affronter l'Union Teope…

C'est avec beaucoup de curiosité que j'ai ouvert le premier tome de City Hunter, et j'en ressors avec l'envie de poursuivre l'aventure et de me plonger dans le second tome. En effet, nous sommes en présence de personnages très charismatiques : Ryo est un homme très courageux qui n'hésite pas à braver mille dangers pour châtier ceux qui ont tué de pauvres innocents. Mais il est également un grand coureur de jupons pas toujours très subtil, ce qui lui vaudra quelques petits désagréments… Malgré ses airs de gros bras, il a néanmoins un grand coeur et redouble d'ingéniosité pour piéger ses différents ennemis. Hideyuki m'a un peu moins séduite, il est moins emblématique que son coéquipier qui, il faut bien l'avouer, lui fait de l'ombre. Puis, nous allons faire la connaissance de Kaori Makimura, la soeur d'Hideyuki. Cette femme est un sacré numéro et j'ai immédiatement adoré son caractère bien trempé. Kaori est très maline et ne recule pas devant le danger ; elle ne va d'ailleurs pas tarder à seconder Ryo, dont elle va peut-être parvenir à dompter le machisme. Elle n'est pas là où on l'attend et promet au lecteur de jolies surprises.

Par ailleurs, il y a la fameuse Union Teope, une organisation qui souhaite devenir maîtresse du marché de la drogue japonaise… Mais avec City Hunter sur le dos, ce ne sera pas une affaire gagnée d'avance ! Tout cela se règlera bien évidement dans le sang, et les dessins sont d'ailleurs parfois relativement violents. Mais cela passe bien, et l'humour équilibre bien ces scènes un peu plus sanglantes, réalisant un tout très réussi.

Les dessins sont très beaux, et Tsukasa Hojo a réalisé un subtil mélange du point de vue des couleurs. En effet, certains chapitres sont en noir et blanc, d'autres en noir, blanc et rouge, et certaines planches sont entièrement colorisées. Cela offre une dynamique au récit et met en avant les scènes clef. En outre, de petites anecdotes sur la création de City Hunter parsèment l'ouvrage, pour notre plus grand plaisir. J'ai trouvé très intéressant de découvrir cet autre aspect.

J'ai donc beaucoup aimé ce livre, et je recommande cet incontournable à tous les fans du genre, mais aussi à ceux qui font leurs premiers pas parmi les mangas.

Lien : http://decouverteslivresques..
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Quand j'ai abordé cette série, j'ai d'abord été rassuré par une préface de l'auteur qui disait qu'il allait nous présenter un héros avec des défauts et qu'il fallait qu'on soit indulgent. Je me suis alors dis que cela ne serait pas un de ces héros sans reproche à la fois charismatique, grand et beau.

Bref, je m'attendais à un personnage tourmenté avec une psychologie pour le moins intéressante. Que nenni ! Nous avons droit à un goinfre des hamburgers doublé d'être un peu obsédé avec les femmes…N'empêche qu'il mérite bien les coups de massue qu'il reçoit ponctuellement de la gente féminine ! Et dire que ce n'est que cela la marque de fabrique de cette série.

Les situations sont si sommaires que je me suis demandé où pouvait se situer l'engouement pour une telle série. Les méchants sont très vilains. Il n'y a pas de demi-mesure. Pas la moindre tentative d'explication. Les petites histoires se suivent et se ressemblent toutes.

Le dessin est correct puisqu'il se base surtout sur la gestuelle des intervenants. Tout est prétexte à un gag pour souligner l'humour de cette série. C'est divertissant mais sans plus.

De manière générale, je n'aime pas quand un manga possède plus de 12 tomes. Cela devient une lecture sans fin qui n'apporte pas d'intérêt.
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[...]

City Hunter est sorti en 1996 chez J'ai Lu. J'avais loupé le coche à l'époque. L'édition luxe éditée par Panini Comics à partir de 2005 m'a permis de me racheter. Début des chapitres en couleur, format plus grand, qualité éditoriale au rendez-vous... rendons-nous à l'évidence : ça a du bon d'être patient !

[...]

City Hunter ne serait pas City Hunter sans son personnage principal : Ryô Saeba. Nettoyeur hors-pair, il est autant réputé pour son professionnalisme que pour ses nombreux travers... surtout en ce qui concerne la gent féminine. C'est un fait, Ryô Saeba n'accepte quasiment jamais des missions si elles n'impliquent pas une belle femme, qu'il va forcément essayer de convertir en partenaire d'un soir.
Une faiblesse qui revient à chaque histoire comme un gimmick et qui se traduit aussi visuellement par ses célèbres « mokkori » (érections).
Derrière son air ahuri et ses manières d'obsédé, Ryô Saeba est aussi un héros au grand coeur qui n'hésite pas à mettre sa vie en danger au service de la veuve et de l'orphelin. Une double personnalité qui contribue grandement à la réussite de la série.

[...]

S'il est un autre personnage important dans le manga, c'est bien celui de Kaori Makimura. La « petite soeur » d'Hideyuki prends la succession de son frère lorsqu'il se fait tuer par l'Union Teope. Elle devient donc l'associée de Ryô Saeba. Cette fille au caractère bien trempé et à l'allure de garçon manqué (mais bien en formes tout de même, ce qui n'aura pas échappé à tout le monde) va être le pendant rabat-joie de Ryô dans ses frasques nocturnes, jouant de son célèbre marteau dès lors qu'il fantasme pour lui remettre les idées en place.
Le comportement de son associé a tendance à l'exaspérer, mais vivre au quotidien l'un avec l'autre provoque aussi des sentiments ambigus qui lient les personnages et le lecteur dans un climat de sympathie.

[...]

La chronique complète à lire sur BenDis... !
Lien : http://bendis.uldosphere.org..
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Tout le monde sait que c'est de ce manga qu'est tiré le dessin animé Nicky Larson.

Je n'ai jamais pu suivre un épisode de ce dessin animé quand j'étais enfant; je le trouver nul. le manga ne m'inspirait donc pas tellement au début. Je m'y suis finalement attaqué sur les conseils d'une amie ; je ne l'ai pas regretté.

Le manga est beaucoup plus adulte que le dessin animé et le coté enquête policiére des histoires n'est pas pour me déplaire. J'aime aussi les relations ambigus entre Ryo et Kaori.

Enfin bon si vous n'avez pas encore découvert cette série de manga, je ne peux que vous conseiller de le lire.
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Voici le premier tome de cette réédition un peu chère (mais contenant plusieurs pages en couleurs) de cette série culte.

Ce premier tome met en place les différents personnages, dont le personnage central, Ryo Saeba, le nettoyeur de Shinjuku, celui que l'on surnomme City Hunter. Mais également sa partenaire Kaori Makimura et l'origine de leur association.

On sent clairement qu'un autre tueur emblématique du manga a servi de source d'inspiration pour celui-ci. On retrouve en effet un peu de Golgo 13 ("Best 13 of Golgo 13") dans City Hunter, mais le fait d'y ajouter une partenaire au tueur et une bonne dose d'humour donne un sacré plus à cette série par rapport à Golgo 13.

Concernant le graphisme de cette réédition, je préfère les planches en noir et blanc et trouve donc cet ajout intermittent de rouge assez vilain. Par contre, les petits commentaires en bas de cases (avec même une apparition de Dragon Ball dans le chapitre cinq) sont assez amusants.

Bref, un premier tome fort convainquant ... mais de sérieux doutes concernant cette réédition en couleurs assez onéreuse.
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Selon moi, City Hunter est LE meilleur manga de mon enfance (certes il faut faire abstraction de la version TV animée...).

Si les premiers tomes sont sombres et présentent un City Hunter froid et sans coeur, le manga évolue avec le temps vers un style plus humoristique et détendu...
Lien : http://book-otheque.blogspot..
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