Les soeurs Carmines, tome 2 : Belle de gris

Dès le début, on est plongé dans l'univers sombre et singulier de Grisaille, aux côtés d'une Tristabelle bien déterminée à obtenir ce qu'elle veut, coûte que coûte. Ses manipulations et ses complots pour accéder au bal de la Reine sont assez divertissants, mais parfois, on se perd dans les méandres de ses pensées et de ses actions. Est-ce une stratégie à la "Ocean's Eleven", où chaque geste prend son sens à la fin ? C'est ce que j'espérai découvrir au fil des pages.
Cependant, malgré son caractère affirmé, Tristabelle peine à susciter l'attachement du lecteur. Les personnages antipathiques peuvent être attrayants pour certains, mais pour d'autres, comme moi, cela peut parfois être un frein à l'immersion dans l'histoire.
C'est vers le milieu du roman que l'intrigue commence à se densifier, offrant une meilleure compréhension de Tristabelle et de l'univers dans lequel elle évolue. Les retours sur Merry ajoutent également de la profondeur au récit, apportant un éclairage bienvenu sur la suite directe aux événements du premier tome.
Au final, "Belle de gris" est une lecture divertissante, mais qui ne conviendra peut-être pas à tous les lecteurs. Pour ceux qui apprécient les univers sombres et les personnages antipathiques de prime abord, ce deuxième tome offre une plongée distrayante dans un monde où complots et mystères se mêlent à une touche d'humour décalé.

J'ai eu l'occasion d'attaquer ce second tome lors d'une LC que je n'ai absolument pas respectée avec … oups !
Toujours est-il que, même si j'ai pris un temps infini pour le lire, ce tome était vraiment sympa. J'ai adoré retrouver la plume et l'humour de l'auteur au coeur de ces pages. Ici, on découvre plus en avant la personnalité de Tristabelle, la seconde soeur Carmines. le moins qu'on puisse dire, c'est qu'elle n'a pas sa langue dans sa poche. Chaque phrase est une pique lancée à la vue des lecteurs et des personnages. Ses joutes verbales sont très élaborées et ça pique beaucoup ! C'est une manière d'écrire que je m'attendais, plus ou moins à retrouver avec la personnalité de l'héroïne, mais j'avoue être quand même restée sur les fesses. C'est très rythmé et surtout impossible de lâcher le rythme soutenu une fois qu'on est pris dans l'engrenage.
Toujours du côté de la plume qui est donc très riche et bien développée, on retrouve un autre type de narration. On avait la première personne piquante avec Tristabelle et on retrouve aussi la voix plus posée et « normale » dirons-nous de sa soeur Merryvère, à la troisième personne, que l'on a découverte dans le tome 1. Au départ, ce changement de narration m'a fait me poser quelques questions mais en réalité, ça coule tout seul. le changement est très bien amené par notre héroïne principale qui nous parle comme si nous étions une petite présence dans sa tête ou dans un journal intime donc franchement, c'est très fluide et on ne voit rien passer.
Côté univers, j'ai trouvé que son aspect Tim Burton, que j'avais découvert avec le tome 1, était quelque peu caché par la présence gigantesque de l'égo de Tristabelle. Elle reste au centre de tout et éclipse pas mal de détails.
J'ai d'ailleurs eu un peu de mal à la longue avec sa personnalité égocentrique et narcissique. Ça fait le mérite et l'apanage du personnage mais je n'apprécie pas ce genre de personnalité. Malgré tout, l'auteur a su me garder attentive à son récit.
Conclusion : Un second tome qui a su me séduire et m'entrainer à nouveau au coeur d'un univers totalement loufoque.

A en croire ma chronique du premier tome, ce dernier était presque un coup de coeur. Mon avis pour ce deuxième tome sera un peu plus mitigé, la faute sans doute à l'effet de surprise qui s'est dissipé. Néanmoins, j'ai bien aimé cette lecture, une lecture pas prise de tête, sombre et légère en même temps.

Ce tome est centré sur Tristabelle, l'aînée de la famille Carmine. La jeune femme a un but : devenir la dame de compagnie de la Reine afin de faire de Grisaille un endroit meilleur. Meilleur pour qui, là est la question, car Tristabelle Carmine ne se soucie que d'elle-même, vous le savez bien. Au programme de l'histoire : trouver LA robe, LES escarpins et détruire ses rivales. Tous les moyens seront bons pour parvenir à ses fins ! Mais, comme vous vous en doutez, rien ne se passera comme prévu. Les situations s'enchaînent les unes après les autres, cocasses et drôles, et parfois un peu sérieuses et tristes, aussi. J'ai adoré la fin, je dois avouer. Quant aux personnages, Tristabelle est d'un détestable, mais c'est également ce qui fait tout son charme ! Car elle a des failles qu'on n'imagine pas à première vue, la rendant ainsi plus... humaine. Si Dolorine est quasiment inexistante dans ce tome, Merry en revanche ajoute son petit grain de sel à l'histoire, ce qui n'était pas pour me déplaire.

En somme, bien que j'ai été ravie de retrouver Grisaille et ses habitants, j'ai été également contente que l'histoire ne soit pas plus longue. Tout était bien dosé, bien équilibré, entre humour grinçant, scènes d'action et quelques passages plus tendres. L'auteur, fidèle à lui-même, continue sur sa lancée et nous propose une histoire amusante, simple et efficace. Si je rechigne un poil à me lancer dans le troisième tome, ma motivation à terminer des sagas reste forte et donc vous ne tarderez pas à avoir de mes nouvelles suite à mon excursion dans l'étrange esprit de Dolorine Carmine !

J'adore toujours autant l'univers de ces bouquins ! C'est tellement agréable de lire une histoire comme celle-là ! Bon par contre, Tristabelle est moins agréable par contre, quoique… elle est vraiment à part. Elle est égocentrique, amorale, prête à soumettre tout le monde et totalement imprévisible. J'ai adoré découvrir sa personnalité et ses pensées. J'ai beaucoup ri avec certains des dialogues surtout quand elle nous parle. Par contre, j'ai un peu moins accroché à son histoire que celle de Merry sauf la fin qui était plus mouvementé. C'est chouette aussi d'avoir la suite pour Merry et ce qu'il se passe avec leur mère, Dolorine et le bébé même s'il y a encore beaucoup de mystère.

J'ai fortement apprécié ce tome, essentiellement centré sur Tristabelle. Et pourtant, ce n'était pas gagné étant donné qu'elle m'a beaucoup énervée dans le tome 1. Comme quoi il faut laisser une chance aux gens.
Elle est toujours détestable dans ce tome, mais elle est finalement si attachante.

J'ai beaucoup aimé retrouver l'univers lugubre et sombre de Grisaille. On suit dans ce tome Tristabelle, l'aînée des soeurs Carmines. Elle est superficielle, matérialiste, sans coeur. Détestable en soi, mais tellement fidèle à son caractère qu'on s'y attache tout de même et qu'on aime la suivre dans ses plans. J'aurais aimé plus d'explications sur certaines choses, mais globalement c'était une bonne lecture !

Un deuxième tome encore meilleur que le premier. Tristabelle étant à la fois complètement dénuée d'empathie et de scrupules et totalement imbue d'elle-même, ses monologues intérieurs comme ses répliques verbales sont un festival d'humour noir, et ses actes délicieusement inadaptés socialement. En tout cas, pour notre monde à nous. Car dans le monde des soeurs Carmines, elle paraît presque normale. Ou du moins, ses propos et ses actes ne semblent pas choquer les gens plus que ça... Mais ce que j'ai aimé, c'est que derrière toute cette insensibilité se cache un secret que même elle ignorait jusqu'ici et qui pourrait bien donner une tournure un peu plus tragique à sa vie... J'ai également aimé le personnage du policier qui est touchant, même s'il fait fausse route tout le long du livre. En résumé, j'ai passé un excellent moment avec cette lecture et j'ai hâte de lire le troisième tome.

Un deuxième tome sur un personnage que je n'ai pas apprécié dans le tome 1 et qui m'a complètement conquise dans le tome 2!! La plume insolente de l'auteur m'a à nouveau convaincue, l'univers macabre et humoristique est génial et vaut le détour!!
Un coup de coeur pour le livre et la saga!

Dans ce tome 2, nous suivons Tristabelle, l'ainée des Carmines, bien décidée à devenir la dame de compagnie royale en assistant au grand bal de la reine. Elle fera tout pour obtenir, robe, chaussures... qui la rendront encore plus irrésistible. Résumé comme ça, on pourrait croire à un roman futile mais c'est sans connaître l'auteur. Une suite de meurtres effroyables touche l'entourage de Tristabelle et elle devient la principale suspecte de l'inspecteur, complètement insensible (?) à ses charmes. Quelle infamie!!!
Elle ira aussi à la recherche de ses origines, rejoindra un culte mystérieux et qui sait se découvrira peut-être un coeur ou une conscience...

Je me suis totalement laissée emporter par ce tome centré sur Tristabelle Carmine. À vrai dire, j'avais eu une véritable révélation avec la voix envoûtante d'Adélaïde Poulard dans le tome précédent sur Merryvère Carmine, mais Tristabelle ne m'a pas déçue. L'univers d'Ariel Holzl, teinté d'humour et d'ironie, a su me captiver, tout comme le décor fascinant de Grisaille.
Tristabelle, contrairement à sa soeur Merryvère, est débordante d'assurance et d'ambition. Même si elle peut paraître agaçante, son désir de briller et son machiavélisme assumé m'ont séduite. Elle est un personnage complexe, façonné par son passé douloureux. Les liens entre les soeurs Carmine sont tout sauf cordiaux, mais leur amour commun pour Dolorine les réunit.
Tristabelle est devenue ma préférée, avec son ambition délirante et son charme atypique. Ariel Holzl la décrit de manière attachante, dévoilant sa vulnérabilité derrière son masque. Son histoire est palpitante, entre quête de pouvoir et enquête policière. Ce tome est un véritable coup de coeur, une aventure captivante au coeur de l'univers singulier des soeurs Carmine. #LectureDuJour #SororitéSurnaturelle #TristabelleCarmine

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