Avoir un mental cent pour cent positif, c’est le secret. La clé de toutes les victoires.
P69
Soudain, je ne sais plus. Une petite voix me dit que je n'ai qu'à faire marche arrière, que tout le monde comprendra et que personne ne m'en voudra. Peut-être, mais moi... qu'est-ce que je penserai de moi ?
P235
Depuis le début, je me suis battu pour survivre. Je n'avais peur que d'une chose : mourir avant d'être arrivé au bout.
Mais ce ressort-là, en moi, vient de casser. Et le sentiment étrange qui m'envahit soudain est la peur ... de ne pas mourir.
J'ai tout fait. Tout ce qui est humainement possible. Et ça n'est pas encore assez... Devant moi, il n'y a plus de route, plus d'issue, plus de solution... Je renonce, puisque se battre ne sert plus rien. S'obstiner à exister dans ces conditions ne pourrait signifier que la continuation de toutes ces tortures...Alors j'accepte l'idée de mourir. Je fais la paix, en quelque sorte, avec la mort. Puisque c'est ainsi que tout doit se terminer, ça veut dire que je vais enfin avoir le droit de me reposer. De dormir....
Il n'y a plus d'envie en moi. Sauf celle là.
.... A présent, c'est à Dieu, ou à l'océan, de décider ce qu'il convient de faire de moi. Moi, ça ne m’intéresse plus. Je ferme les yeux.
Avoir un mental cent pour cent positif, c’est le secret. La clé de toutes les victoires.
Pour moi, les jours difficiles sont simplement des jours où les choses sont moins faciles qu'hier. Et peut-être plus faciles que demain. Mais je considère qu'aucune épreuve n'est véritablement difficile, tant que je lui survis.
P97
Je refuse de considérer la jungle comme un enfer vert. A mes yeux, sa fabuleuse beauté en ferait plutôt un paradis vert. Et cette beauté, à elle seule, justifie d'aller s'y perdre.
P17
J'en extrais six petits coquillages, que j'enferme soigneusement dans un carré de tissu. Chacun de ces coquillages représente une étape de mon parcours : l'Atlantique, l'Amérique du Sud, l'océan Pacifique, l'Indonésie, l'océan Indien et l'Afrique. Je me fais la promesse, une fois arrivé au bout de ma longue route, c'est à dire ici même, de reposer ces coquillages à l'endroit exact où je les ai trouvés.
Des orchidées aux formes et aux nuances défiant l'imagination se déploient à mon passage, exhalant des parfums qu'aucun "nez" professionnel ne concevra jamais. Je m'arrête parfois devant elles, étourdi et les larmes aux yeux, en me demandant comment tant de splendeur peut exister dans un monde aussi barbare.
"L'impossible n'existe que parce que nous n'essayons pas de le rendre possible"
P231
Entre la tempête annonciatrice et le cyclone lui-même, il y a la même différence qu'entre le seau qu'on vide progressivement et celui qu'on retourne d'un seul coup.
C'est le poing de Dieu que je reçois soudain en pleine figure.
La nature vient de lâcher toutes ses meutes sur moi d'un seul coup. Tout ce qu'elle gardait en réserve. Toutes ses munitions.