Latitude zéro

Un homme fait - littéralement - le tour du monde en suivant l'équateur, sans utiliser de véhicule motorisé.

Ce qui ressemblait le plus à un récit de voyage dans ce que j'avais déjà lu était Michel Strogoff ou Martin Gray.
Autant vous dire que je ne suis pas une adepte de ce genre de récits.
Mais l'exploit réalisé par Mike Horn m'attirait notamment pour la traversée de la jungle amazonienne.

Il s'agit donc d'un témoignage qui n'est pas non plus un genre que j'affectionne, parce que je sais que s'il est sincère, il est néanmoins retravaillé et subjectif.

Une fois acceptés ces deux genres mêlés, je suis rentrée dans l'aventure.

Et ce que je peux dire c'est que cet homme est courageux, et fou, et que je n'ai pu qu'admirer son courage et sa persévérance. J'admire aussi ses amis et sponsors qui ont été aussi efficaces, et le soutien indéfectible de sa femme.

J'ai apprécié découvrir et traverser des endroits insolites et méconnus.

Ce qui m'a moins plu ce sont certaines choses que je trouve invraisemblables (mais qui suis-je de mon canapé pour savoir réellement ce qui est réalisable ou pas?)

De plus je ne suis pas férue de voile, et certaines descriptions en mer m'ont semblé difficiles à suivre.

Si j'ai trouvé intéressant le déploiement pratique des sponsors, j'ai quand même trouvé qu'il y avait beaucoup d'argent en jeu, et que Mike Horn avait été bien aidé. Ce qui n'enlève rien à l'exploit, mais permet de comprendre comment cela a été rendu le plus possible.

Enfin, il m'a manqué un peu de profondeur. Les motivations de cet homme me restent incompréhensibles.

Bref, ça se lit bien, même si il n'y a pas d'effort de style, ce qui n'est pas le but bien sûr.
Intéressant pour l'exploit.

Il m'arrive parfois, souvent après un essai un peu dense, ou un roman dramatique à l'atmosphère lourde, d'avoir très envie d'un bouquin léger, petit polar rigolo ou aventure truculente, à la lecture facile. J'ai donc pioché « Latitude zéro » dans ma pile à lire, comme on pioche une crotte en chocolat praliné un dimanche soir pluvieux. Nourriture « doudou » pour réconfort immédiat. Et me voilà partie par monts et par vaux, campant dans la forêt, traversant des rivières infestées de crocodiles, allumant des feux de camp dans des jungles desertes, naviguant sur des océans déchaînés, le corps suant, l'esprit dans les étoiles… Alors non, ce n'est pas de la haute littérature, mais ce livre fait bien son boulot : rendre compte « comme ci on y était » de l'extraordinaire aventure entreprise par Mike Horn, l'aventurier au sympathique accent suisse, chouchou des médias, et nous dépayser avec lui, le temps d'une lecture.
Il faut dire que Mike ne ménage pas ses efforts pour nous donner du grand spectacle avec ce défit : parcourir les 40000 km de circonférence de notre globe terrestre, en suivant la ligne d'équateur donc, sans trop se soucier de ce qu'il allait trouver sur place, en l'occurrence : jungle impénétrable, pays en guerre, sommets culminants à 6000 mètres et autres vénéneuses réjouissances.
C'est sportif, dangereux, palpitant... En faisant abstraction de l'autosatisfaction et des opinions politiques parfois douteuses (pourquoi les exposer ici ?) ainsi que des nombreux remerciements sponsor et problèmes logistiques (un peu pénible à la longue) il y a là de quoi passer une bonne soirée, les pieds au sec, depuis son canapé.

et bien ce livre laisse plusieurs sentiments.Un premier évident d'admiration devant ce périple.Ensuite une recherche de l'utilité d'une telle démarche, exploit purement sportif ou quête spirituelle?Le dernier chapitre est consternant car il s'arrête beaucoup plus sur les déboires "administratifs" de mike horn sur le continent africain que sur la fin du voyage dont les impressions ne sont retranscrites que sur les deux dernières pages.En bref ce livre nous améne à baucoup de questions, dont certaines réponses ne sont pas flateuses.

Mike Horn est un aventurier des temps modernes avec tout ce que cela implique en terme de logistique, "confort" matériel, sponsors et argent. Alors effectivement, nous ne sommes pas sur une aventure menée en solitaire, avec pour tout compagnon une machette et la force des bras. Ce serait même plutôt tout le contraire. Reste quand même l'exploit : celui d'avoir longé les 40.000km de la ligne de l'équateur sans recours aux moyens de locomotion motorisés.

Donc, Mike Horn est un aventurier, pas un écrivain. Et ce Latitude zéro n'est pas un grand chef d'oeuvre littéraire. Pas de fioriture, pas d'explications futiles, pas de descriptions inutiles, toujours droit au but avec pour seul objectif la ligne d'arrivée. Quelques incohérences, quelques invraisemblances, mais peu importe ce que je retiens avant tout c'est que ce livre est une photographie de notre belle Terre en 2000, avec sa beauté, sa flore et sa faune, sa fragilité et sa force, les ravages et les destructions qu'y apportent l'Homme entre déforestations, chasses, guerres, pauvreté...

Mal écrit certes, mais ce n'est pas pour ça qu'il ne faut pas le lire. Ce bouquin est un incroyable témoignage sur une aventure hors du commun...et là, je ne pèse pas mes mots, on est scotché en permanence, comment il a fait ça ?, c'est un truc de dingue ! (même avec la logistique...comment faire sans ?? et ça fait réfléchir malgré la "platitude 0" de son écriture et des idées saugrenues parfois. Pas politiquement correct mais sincère... Peut-être aurait-il dû le faire écrire par quelqu'un d'autre ? Nicolas Bouvier par exemple ! Je blague... lisez-le !

J'ai surtout beaucoup aimer sa traverséee de la forêt amazonienne...

Le récit de cette aventure est assez intéressant lorsqu'on aime le voyage et l'aventure. Cependant, le récit est parfois plus centré sur la logistique et l'organisation liée à ce tour du monde plutôt qu'au récit du périple à proprement parlé. Frustrant pour les férus d'aventure et de découverte. L'exploit physique est beaucoup plus mis en valeur que le voyage lui-même. Mike Horn semble un peu imbus de lui-même.

Adepte de récits de voyages, cela fait des années que je souhaite lire Mike Horn. J'ai naturellement commencé par son best-seller « Latitude zéro ». Initialement enthousiaste, je suis finalement déçue.

Je m'attendais certes aux côtés sportif et challenge, mais j'imaginais plus de desriptions des paysages, des peuples rencontrés et leurs cultures ainsi que de la biodiversité présente. Il s'agit cependant essentiellement d'un descriptif de la performance du voyage et de son enchaînement de galères. Je comprends l'importance des évènements pour l'auteur, mais pour le lecteur je pense qu'il y a (pour ma part en tout cas) d'autres attentes.

J'avoue avoir tout de même eu envie de poursuivre la lecture pour savoir ce qui allait se passer au fil des pages. Je suis donc mitigée sur cet ouvrage qui ne m'a pas autant marquée que sa réputation pour être honnête. Cela n'enlève pas le respect que j'ai pour cet homme de l'extrême.

QUEL EXPLOIT!
Une véritable épopée !
C'est un homme homme hors du commun et un récit hors du commun !
Petit bémol pour l'écriture mais bon...l'exploit est bien là !