Le cri du lièvre

Le Cri du Lièvre de Marie-Christine Horn est un roman percutant sur les violences conjugales. Ce sujet sensible est décrit avec des mots crus qui ne laisseront pas le lecteur indifférent. La violence est racontée dans ses plus sordides détails, avec des scènes de viol et des descriptions précises de blessures. Manu, le personnage principal, est traumatisée par ce qu'elle a vécu et décide de s'enfuir dans la montagne, loin des coups de son mari. Dans cette nature sauvage, elle va renaître et réapprendre à aimer ce corps trop souvent marqué par la douleur qu'on lui inflige et qu'elle a appris à cacher derrière des artifices. Vivre dans la forêt conduit à une certaine animalisation du personnage qui perd pied avec le monde civilisé. Quand elle revient dans la société humaine, elle ne parvient même pas à retrouver un comportement « humain ». Elle se terre comme un animal, se recroqueville comme si elle était prise au piège, ne rêvant que d'une chose : retourner dehors et retrouver cette liberté nouvelle à laquelle elle a vite pris goût. Manu rencontre d'autres femmes, également prises au piège d'un mari violent ou d'un système sexiste. Même si ce n'est pas une véritable amitié qui naît, elles vont quand même apprendre à se protéger jusqu'à ce que tout bascule…
Un récit frappant marqué par la dualité entre civilisation et nature mais où la violence s'immisce partout.

Je viens de terminer le cri du lièvre que j'ai bien aimé. Il a été écrit par Marie-Christine Horn,. Cet auteur a écrit plusieurs livres, dont «la piqûre, roman policier » en 2006 ou «School Underworld et les Ondes maléfiques »en 2008 ou encore « En Boucle(s) » une nouvelle parut dans le recueil Désirs en 2015.
Ce livre met en avant un cri silencieux qui représente la souffrance qui peut s'installer au sein d'un couple par un texte qui montre les différentes formes de brutalités . le thème des violences conjugales a été très utilisé mais peu sous cette forme.
Ce livre présente des points négatifs comme le fait qu'il soit assez lent et long malgré sa petite taille. Il est aussi assez triste et mélancolique du fait du sujet abordé.
Le cri du lièvre présent aussi des points positifs comme le fait que l'auteur met en avant tout ce qu'elle a ramassé derrière elle.
J'aime bien la manière qu'elle a de décrire les scènes en détaille .Le fait que l'auteur est écrit à la première personne nous reproche de l'auteur
Pour conclure, j'ai beaucoup apprécié «Le cri du lièvre » de Marie-Christine Horn.

Fuir ou mourir
Premièrement, "Le cri du lièvre" de Marie-Christine Horn raconte l'histoire de Manu, une jeune femme qui décide de fuir son quotidien infernal. En effet, battue et violée par son "mari" Christian, la jeune femme part en forêt, dans laquelle elle vivra durant des jours, des semaines . le moment le plus marquant de l'histoire tant pour les lecteurs que pour Manu, est lorsqu'elle est contrainte d'assommer le lièvre dont la patte arrière est prise au piège dans la forêt. Elle fera référence à ce moment de nombreuse fois tout au long du roman, elle se comparera elle et ses proches .Lors de son retour à la civilisation, prise de rage, elle voulut tuer son mari, mais celui-ci glissa de la baignoire dans laquelle il se prélassait. Elle fit par la suite la rencontre de deux autres femmes, subissant aussi d'autres formes de violences, leurs histoires vont marquer le reste de leurs vies.
Ensuite, les points positifs de ce livre sont qu'il aborde des sujet de la société actuelle tels que les violences conjugales, le renfermement sur soi-même, la dépression et le fait de se négliger à outrance...
Par ailleurs, les choses que je n'ai pas aimé sont les longues descriptions très détaillés tout au long de l'histoire.
Enfin, j'ai trouvé l'histoire moderne ,les personnages agissent et parlent en conséquences. de plus, l'écriture est formulé de manière courante, l'intrigue est prenante, et passionnante, le personnage de Manu est à la fois touchant, attachant mais aussi énervant car elle n'a aucune apathie envers qui que se soit.
Le récit m'a provoqué du stress, de la colère, à certain passage du dégoût.
Je recommande ce livre à tout le monde dès le lycée car il est facile à lire, assez rapide et nous aide à comprendre les personnes souffrant de troubles psychologiques.

le cri du lièvre, le cri de détresse



Pour échapper aux violences de son mari, une femme maltraitée, Manu, se réfugie à la montagne où elle retrouve des forces et échappe ainsi à l'enfer de son quotidien loin des coups et des blessures. Malgré cette récupération, elle appréhende l'hiver glacial qui approche, mais cela ne semble pas être un grand danger pour l'aventurière. Après avoir abrégé les souffrances d'un pauvre lièvre pris au piège, elle finit par changer d'avis et rentre chez elle. La rencontre avec cet animal l'aura marqué car au fil de l'histoire elle va vivre des situations qui lui feront beaucoup repenser à cette souffrance qui a engendré la mort de cette malheureuse bête.

Cette oeuvre présente des points positifs, comme le fait que Marie-Christine Horn a réussi à transmettre son message sans difficulté. L'histoire est intéressante et traite un sujet dont trop de femmes sont victimes. Elle met en avant la violence conjugale à travers ce récit tragique avec des descriptions réalistes. Mais celle-ci à aussi ces points négatifs, c'est assez violent, voir parfois trop violent, parfois trop réaliste, parfois trop choquant, il faut savoir se cramponner.

D'après moi, les moments marquants sont les plus dur à lire par leurs détails à caractères brutals que ce soit pour les scènes de viol très développées, une description de blessures ou encore lorsque le personnage principal va achever le fameux lièvre.

Pour les personnages, j'ai remarqué qu' ils ont tous un point commun, ils ont tous vécu un traumatisme à un moment de leur vie, Manu qui est battue, qui va aider une femme elle aussi subit des violences à s'en sortir, un passage du livre nous fait aussi comprendre que le mari du personnage principal à lui était victime de maltraitance infantile. Et bien évidement le lièvre pour qui la fin de vie n'a pas était la plus joyeuse. Par ailleurs ce pauvre lapin a fait la plus courte apparition dans le livre mais malgré ça c'est mon personnage préférée celui qui m'a le plus touché. Quand il s'agit d'animaux quels qu'ils soient, je suis particulièrement sensible.

Pour le style d'écriture je dirais que l'auteure a su nous parler de ce sujet sensible avec une facilité impressionnante, avec fluidité. Rien à redire sur cela.

J'ai beaucoup à dire sur les émotions que j'ai ressenti en lisant cette oeuvre. Tout d'abord , j'ai éprouvé du dégoût et j'ai particulièrement été choquée par les scènes de violence. Et puis, lorsque Manu est dans la forêt j'ai pris conscience du vide en moi car elle est seule dans cette nature. Pour finir la mort du lièvre donne des frissons et m'a donné un fort pincement au coeur, si fort que je n'ai même pas pu lire cette horrible scène, je l'ai donc fait lire par ma mère qui m'a fait comprendre que les souffrances de cet être avaient été abrégées.

Ce roman est réservé à un public à la recherche d'émotions, de descriptions et de sujets sensibles, le type de personne qui sait s'accrocher.

Ce qui me mène à conclure que je ne peux pas dire que j'ai apprécié cette lecture en raison de ces moments forts qui me rendaient mal à l'aise. le registre violent n'est pas fait pour moi ce qui est dommage car cet ouvrage est très intéressant et touchant.