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Critique de Cylhis


Le lecteur est forcément suspicieux à la lecture de ce livre, qui reprend l'univers culte de Sir Arthur Conan Doyle et de son personnage célèbre, Sherlock Holmes. Je ne dois pas faire partie de ceux qui l'étaient le plus, à sa lecture, car je n'ai lu que deux romans de Conan Doyle mettant en scène le célèbre détective.

Watson est un homme vieillissant et nostalgique de son amitié si particulière avec Sherlock Holmes, le célèbre détective mais surtout cet homme incomparablement intelligent qu'il a eu le bonheur de côtoyer. C'est ainsi qu'il revient sur une affaire troublante qu'il n'avait pas dévoilée du vivant de son ami, et qu'il a écrit à la fin de sa vie avec la promesse de ses proches de ne le divulguer que cent ans après sa mort. Cette demande déroutante et l'attente de son écriture au crépuscule de sa vie s'expliquent par le caractère horrible et trop choquant des événements, impossible à dévoiler à son époque et qu'il espère plus aisément lisible par des lecteurs mieux préparer à l'indicible.

C'est à peu près la 4e de couverture et c'est la seule chose que je me décide à dire concernant ce roman. Au-délà serait trop et gâcherait le plaisir.
L'histoire est bien menée et nous replonge avec délice dans l'ambiance de cette époque. Holmes nous apparaît relativement fidèle (je pense) à ses précédents récits et Watson tout aussi bon conteur. L'horreur dépeinte dans cette enquête est peut-être effectivement plus sombre que d'autres aventures Holmésiennes.
L'auteur nous balade dans Londres et dans l'enquête en nous perdant un peu, en nous plongeant dans l'obscurité à un moment, pour nous ramener à une lumière aveuglante qui dévoile à nouveau tout le génie de Sherlock qui, bien entendu, avait deux trois longueurs d'avance sur Watson quant au dénouement.

Mais le plaisir reste présent et ce roman est tout à fait agréable, de grande qualité.
À lire, pour retourner une dernière fois peut-être, au 221b Baker Street.
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