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Ici, on change de genre et de registre : on quitte le beau livre d'anecdote et de témoignage pour aller dans la biographie romancée, dans laquelle la romancière Stéphane Des Horts se met dans la peau de l'héroine, star hollywoodienne aussi flamboyante qu'Audrey Hepburn, j'ai nommé Rita Hayworth.

Incarnation du glamour hollywoodien des années 40, cette fille de modestes danseurs espagnols cherchera désespérément tout au long de sa vie la protection et l'amour des hommes. Elle épouse un prince et un génie. Mais ni Ali Khan ni Orson Welles ne lui apportent le réconfort tant attendu.
Voilà un roman très documenté sur une actrice dont j'ignorais tout ou presque et qui a eu une vie effectivement rocambolesque et romanesque à souhait.
L'auteur s'est parfaitement documenté et alterne son récit avec les différentes périodes de sa vie, jouant sur le fait que la maladie d'Alzheimer à laquelle succombe Rita H dès ses 40 ans vont la faire jouer avec les souvenirs.
La construction est plutôt habile, hélas, le style fait quand même pas mal penser aux romans de gare et aux livres de la collection Harlequin.
Bref un roman instructif mais quand même un tantinet indigeste!!
Mieux voir revoir Gina ou d'autres chef d'oeuvres dans lesquels a joué la star!!
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Margarita Carmen Cansino, jeune fille va devenir Rita Hayworth. Son enfance avec sa mère portée sur la boisson, son père qui l'interdit d'aller à l'école et la traite comme une femme fatale vont l'amener à détruire sa personnalité. Son premier mariage se révèle être une exploitation. Elle épouse ensuite Orson Welles, l'amour de sa vie, sa jalousie maladive la détruira elle et son mariage. Son 3ème mariage avec Ali Kkan sera tout aussi désastreux; les suivants aussi. Sa carrière se poursuit, elle devient l'icone des soldats. Un livre brutal sur sa vie, marquée par l'inceste de son père, en font un hommage remarquable à cette star vu sous sous une autre dimension. L'écriture et les faits sont percutants.
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Dans ce roman tragique, l'auteur nous livre de manière romancée le parcours de Margarita Cansino devenue Rita Hayworth. Elle donne la parole à l'interprète de Gilda qui alterne des retours dans le passé et le moment présent, à la fin de sa vie. le lecteur y découvre la place sans cesse grandissante de la maladie d'Alzheimer, vue à l'époque par l'entourage de l'actrice comme des crises d'alcoolisme.




Si les dégâts et la cruelle réalité sont poignants, l'évocation de la jeunesse de Margarita ne l'est pas moins. Un père exigeant, désirant à tout prix réussir, qui n'hésite pas à mettre sa fille toute jeune sur scène. Une mère dépassée par les exigences de son époux et qui se réfugie dans l'alcool.




Un premier mariage donnera à la jeune fille l'espoir d'un sauveur en la personne d'Eddie Judson. Une illusion qui cherche uniquement à dénicher la perle rare et la modèle selon les désirs du public, peu importent les sacrifices que la malheureuse (Marga)rita devra consentir.




Peu à peu, le succès s'annonce, sans pour autant apporter à Rita le bonheur qu'elle espère. de petites éclaircies éclaireront ponctuellement cette cage dorée, à travers ses mariages avec Orson Welles et avec Ali Khan. de ces moments heureux mais terriblement fugaces, naîtront deux filles, Yassie et Becky, à qui il reviendra de veiller sur la vieillesse "capricieuse" de leur mère.





Un roman émouvant qui révèle une profonde détresse humaine, derrière le faste d'Hollywood, pour celle qui restera intemporellement Gilda.
Lien : http://nahe-lit.blogspot.be/..
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Il est évident que ce livre est une biographie romancée, car l'auteure, s'est mise dans la peau d'un des mythes les plus célèbres de l'Âge d'Or Hollywoodien : Rita Hayworth. Contrairement à Antoni Gronowicz sur Garbo qu'il lia que son livre n'est pas un roman, mais une biographie, démenti par sa nièce et ceux qu'ils ont connus le Sphinx : Gronowicz s'est trouvé en procès contre les héritiers… Stéphanie des Horst avait annoncé les couleurs, son livre est romancé, puisqu'elle se met en l'empathie de Rita Hayworth, comme si elle souffrait à sa place. Il est évident que nous ne connaissons pas réellement les réactions de la Diva. Pourtant, l'écrivaine apportait aussi une biographie bien documentée sur Rita Hayworth qui commençât à perdre la mémoire aux environ de quarante ans. le parcours de cette actrice, nous fait comprendre sa souffrance, manipulée par trois hommes, mais très amoureuse de Orson Welles. Il est vrai maintenant que tout le monde le sait, le premier manipulateur est son alcoolique de père qui abusât d'elle d'esprit et de corps (sexuellement). lors des tournées avec son père, un professionnel et chorégraphe danseur emmenait sa fille avec lui prétextant à qui veut l'entendre que c'est « sa femme ! »
Margarita Carmen Cansino à peur de dire que son père fut un incestueux. A-t-elle dénoncé son père qui avait ses entrées à Hollywood ? Car, il était embauché comme chorégraphe. Dans cette biographie romancée, une part de la vie de Rita Hayworth fut vraie... Son premier mari veut en faire une star, l'a força à devenir une autre personnalité ; elle passait par des douleurs qu'aucun être-humain ne pourrait penser ; on l'a défrisée avec une sorte de fer à passer ; on l'a forcée à faire un régime ; on lui enlève quelques matières grasses à son visage : Margarita Carmen Cansino ne ressemble pas à elle-même, mais à une star glamour, Rita Hayworth. Manipulée par les hommes, s'est Orson Welles pour un film qui va la figer en devenant une blonde platine dans La Dame de Shanghai… Mais la jalousie entrainait Rita Hayworth trop amoureuse de son Orson de se séparer de lui, pour se retrouver dans les bras du prince Ali Khan. Voilà un peu prêt le parcourt de Rita Hayworth. Bien que l'auteur essaye de se mettre à sa place, elle est très documentée sur l'actrice. Rita Hayworth a souffert depuis son enfance. Elle détestait certaines actrices comme sa pire ennemie, Bette Davis (c'est vrai !) avec laquelle, Rita Hayworth piquât son mari, Gary Meryl qui va devenir son amant et partenaire de théâtre. L'écrivaine se mettant à la place de Rita n'explique pas les raisons de haine que l'ancienne danseuse éprouvait sur l'actrice. Ce n'est pas si important que ça, car l'auteur ne veut pas s'arrêter sur cette animosité entre ces deux stars. L'auteure expliquait bien dans son livre, que Rita n'aimait pas le directeur de la Columbia, Harry Cohn qu'elle ne supportât pas ses mains baladeuses sur elle. Soumise à des lois des nababs, Rita Hayworth d'être traité « comme une marchandise »
Etrange que l'auteure (une femme) ne parle pas de son partenaire (Glenn Ford), qu'il lui fût imposé par la Columbia (Harry Cohn) depuis le succès de "Gilda" faisant d'elle une star. En revanche, il est étonnant que Stephanie des Horts se mettant en empathie de Rita, considérait que son meilleur partenaire et ami fut Fred Astaire avec lequel les deux danseurs étaient complices y compris avec son autre ami Gene Kelly, où Rita la danseuse, travaillant dur, aimait bien travailler avec ses deux talents réunis . Mais, ce vieux cochon d' Harry Cohn voyait que l'argent rentré par sa pouliche auquel les spectateurs l'identifiaient, la punissant en l'a remplaçante par une autre(Kim Novak) uniquement comme une pièce montée avec Glenn Ford. Rita Hayworth en a beaucoup souffert de cette étiquette que le public ne pouvait pas comprendre. L'auteure s'arrête sur sa maladie et l'amour de ses enfants : deux filles, dont une Rebecca l'aînée fut celle conçue par Orson Welles, son plus grand amour, et une autre par son prince volage, Ali Kahn qui trouvât la mort dans un tragique accident de la route avec sa voiture. le père de Ali khan de son vivant demandait à son fils trop volage d'abdiquer en laissant son petit-fils unique d'accéder au trône : le futur roi pakistanais, Agan khan IV. Certains pensent que c'est en apprenant cette nouvelle de la mort du prince, qu'en 1960, Rita Hayworth commençait à avoir un début de la Maladie d'Alzheimer, et d'autres pensent que c'est à partir de sa relation avec son amant Garry Merrill… Rien ne fut prouvé du pourquoi et du comment de sa maladie, de sa perte de mémoire a commencée...
Ce n'est pas un grand livre, mais l'auteure donnait dans un long travail de documentation, se mettant à la place de la belle danseuse de se qu'elle fût dans le témoignage de sa vie.
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La biographie romancée de l'une des plus grandes stars hollywoodiennes.


Lorsque l'on commence à lire ce livre, on a des paillettes plein la tête. La belle, la superbe Rita Hayworth, c'est Gilda et son unique gant noir qui fit frémir des générations d'hommes (et de femmes) dans cette scène mythique.


Et pourtant, derrière cette actrice que tout le monde enviait (n'a-t-elle pas épousé le grand Orson Welles qui lui offrit l'un de ses plus beaux rôles dans La Dame de Shanghai ? Puis le Prince Ali Khan qui la couvrit de pierres précieuses ?) se cachait une femme meurtrie, forcée par son père à danser avec lui devant des hommes alors qu'elle n'est âgée que de 13 ans, subissant des relations incestueuses, et qui ne rêvait que d'une chose : une vie bien rangée avec un mari aimant et des enfants. Mais entre ceux qui se servirent d'elle pour leur propre progression dans l'échelle sociale et ceux qui l'aimèrent à la folie (mais peut-être pas jusqu'au point d'abandonner leurs habitudes de coureurs de jupon), personne ne sut l'aimer comme une femme « normale ». Elle est Rita Hayworth, elle est Gilda, elle est « la Déesse de l'Amour», mais pour aucun d'eux elle ne sera Margarita Cansino. Et à 40 ans, atteinte d'Alzheimer, elle fut rejetée de tous et traitée d'alcoolique.

Stéphanie des Horts essaye de nous montrer la femme Rita, d'une timidité maladive, qui se cache derrière l'actrice lumineuse que nous connaissons. C'est une femme qui voulait juste aimer de tout son être et être aimée en retour. Mais engouffrée dans la spirale infernale de la célébrité, elle ne trouvera jamais le bonheur.
Le but de cet ouvrage n'est pas de casser le mythe autour de l'actrice, mais de montrer la manière dont cette femme, car elle est avant tout femme avant d'être actrice, dépassait ses angoisses, ses craintes et ses envies pour devenir le mythe vivant de la beauté fatale.

Pour résumer, un roman qui donne envie d'en savoir davantage… ou au contraire, de ranger ce livre à la fin de notre lecture pour garder une image rêvée de Rita Hayworth. Car il faut bien le reconnaître, il n'est jamais évident de se rendre compte qu'une figure mythique telle que la sienne cache une femme avec ses faiblesses et ses blessures…
Lien : http://therewillbebooks.word..
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Stéphanie des Horts a vraiment réussi son livre. Tout en donnant force détails sur la carrière cinématographique de l'actrice, elle parle de Rita. Rita H. Rita H., à la fois Margarita Cansino, et Rita Hayworth.
Surnommée «la déesse de l'amour», l'interprète de Gilda, la partenaire de Fred Astaire, l'extraordinaire danseuse dans «Salomé» de William Dieterle, c'est dans ce livre une femme qui, à la première personne, s'exprime.
Lien : http://www.vivelaroseetlelil..
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