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Critique de gouelan


Gwynplaine, abandonné à l'âge de dix ans, la nuit du 29 janvier 1690, par les comprachicos, au bord de la mer à Portland. Bravant tous les dangers de la tempête, du froid, de la solitude, de la faim. Trouvant sur son chemin un petit être encore plus en danger que lui.
Recueilli par Ursus ; saltimbanque philosophe accompagné de son loup Homo. Il sera connu sous le nom de « L'homme qui rit », allusion à son visage défiguré.
Il est heureux dans cette roulotte du bonheur, avec Dea :

« C'était la pénétration de deux détresses dans l'idéal, celle-ci absorbant celle-là. Deux exclusions s'admettaient. Deux lacunes se combinaient pour se compléter. »
« Telle était cette idylle éclose dans une tragédie. »

Gwynplaine ressemble à Gilliat dans « les travailleurs de la mer ». Il est un héro face au chaos. Il est l'image du peuple opprimé.

C'est un roman intense en émotions. Les descriptions sont grandioses. On y parle de tempête et de naufrage ; de tempête dans les âmes, de tempête dans les coeurs.

On y décrit la société du XVIIè siècle. L'écrasement du petit peuple par l'aristocratie. Justice implacable, tortures dans les prisons, pauvreté, oppression, ignorance des plus pauvres voulue pour les maintenir sous le joug des puissants. On ressent l'aveuglement de ces aristocrates désoeuvrés, frivoles, stupides, égoïstes, si puissants qu'ils se prennent pour des Dieux et si misérables qu'ils ne voient pas que ceux qu'ils piétinent sont leurs semblables. Ils ne doivent leurs privilèges qu'à leur naissance et non à leur intelligence.

On y parle de destin, de providence, d'amour, de haine, de philosophie, d'histoire.

C'est un roman sublime.

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