Dans ce journal d'un condamné à mort,
Victor Hugo plaide pour l'abolition de la peine de mort dans le contexte de l'époque (je n'ai pas trouvé quel était le nombre de condamnés à mort à son époque). La plaidoirie est convaincante, et émouvante. On ne peut s'empêcher de comprendre le condamné et vouloir lui tendre la main, de croire à sa rédemption ; mais quid de la victime ? Quid du crime ? Bien sûr que si c'est pour le vol d'une miche de pain, tout le monde trouvera révoltante la sentence de mort, mais pour un viol ? Un meurtre ? Des actes de torture et barbarie ? Un attentat ?
Au fond, c'est une question de position entre une vision chrétienne qui ne peut jamais accepter la condamnation à mort, puisque sinon il n'y a pas de place pour la rédemption et le pardon, et une vision barbare qui préconise une vision chirurgicale oeil pour oeil, dent pour dent.
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