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Critique de nicokykkoduq


Journal, écrit durant les 24 dernières heures de son existence, d'un condamné à mort. Ce personnage retrace son parcours de la sentence à la potence. Nous ne connaitrons pas son identité, ni le crime qu'il a commis. Il s'agit plutôt de nous partager le monologue intérieur du supplicié. Ses dernières pensées. La nostalgie de son passé anéanti. L'abandon de sa famille. L'angoisse du trépas. Sa marche vers la mort sous les yeux d'un peuple avide de ce spectacle funèbre. Ce récit humanise le condamné, mais c'est véritablement la violente et poignante préface de Victor Hugo qui donne du corps à ce texte ; un véritable plaidoyer politique pour l'abolition de la peine capitale. Les arguments de cet auteur avant-gardiste sont troublant de vérités sur l'inefficacité, l'absurdité et l'horreur de la peine de mort.
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