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Citations sur L'oasis (37)

Je soupçonne le voisinage d'utiliser du tue-limaces... Ok, on a tous envie de manger nos salades. Mais c'est un peu dommage d'oublier qu'en empoisonnant limaces et escargots, on empoisonne aussi, en passant, ceux qui les consomment !

[p35]
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PRÉFACE de Gilles Clément

"Il s'agit d'un bain, d'une immersion, d'un contact, d'une découverte, d'un étonnement ; il s'agit d'un émerveillement devant l'incroyable invention du vivant dans toute sa diversité d'expression. Il s'agit d'une leçon de vie."

"Un grand pas dans ce sens serait de parvenir à se défaire de l'usage de la chimie toxique, qui nous donne l'illusion de la maîtrise dans le maintien du jardin, une dévastation exécutée au nom de l'ordre, de la propreté et du rendement."

"On ne peut mesurer la puissance des messages mystérieux donnés par une racine à une autre dans le cadre d'un dialogue entre les êtres qui habitent ce monde mal connu. Dans ce domaine précis tout reste à découvrir. Encore faut-il préserver les conditions de la vie du sol."
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Pour moi le jardin doit rester cette sorte de quête permanente d'équilibre entre le faire et le laisser-faire, entre le dompté et le sauvage, entre le désiré et l'incontrôlable, entre l'artificiel et le naturel... p.111
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L'auteur, sa femme et leur fille emménagent dans une maison dotée d'un grand jardin. L'envie de nature était à la base du projet immobilier, une tentative de lutter contre l'effondrement de la biodiversité dans nos sociétés ultra urbanisées. « Pourquoi personne ne dit qu'il est si facile de la favoriser, voire de la restaurer, la générer ? » (p. 5) Patiemment, au fil des saisons, Simon et sa famille restaurent le jardin, le nettoient, l'enrichissent de nouvelles espèces et creusent une mare pour créer un biotope aquatique. « Au fond, c'est assez basique : plus la diversité végétale augmente, plus la faune rapplique et se diversifie. » (p. 31) Évidemment, pas question d'utiliser des produits chimiques, ou le moins possible! La petite famille se fait aussi une spécialité de récupérer tout ce qui peut l'être, en sauvant des choses utiles de la benne et en pensant au cycle de la nature. « Avoir un jardin, c'est aussi pouvoir réduire le volume de ses déchets en compostant ses épluchures. » (p. 26)

L'auteur agrémente ses planches de croquis richement colorés d'oiseaux et d'insectes en tout genre, dressant un catalogue naturaliste qu'il est passionnant de parcourir. « J'aime être le spectateur - et l'acteur - de cette prodigieuse porosité entre le domaine domestique du jardin privé et le flux aléatoire du sauvage qui s'invite joyeusement et sans vergogne ! » (p. 108) J'aime la façon dont Simon Hureau présente son action, sans moralisation. Il fait des constats, tente à sa mesure de les combattre et se réjouit des réussites dont il est un humble rouage. « Je ne sauverai pas la planète, mais sur notre modeste parcelle d'écorce terrestre, la vie va plutôt bien. » (p. 113) Sur ce dernier point, je me permets une position divergente : oui, il faut que les états agissent, mais si chaque individu fait un geste pour la biodiversité, on a peut-être une chance de la sauver.
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Je ne sauverai pas la planète. Mais sur notre modeste parcelle d'écorce terrestre, la vie va plutôt bien.
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Pour moi, le jardin doit rester cette sorte de quête permanente d'équilibre entre le faire et le laisser-faire, entre le dompté et le sauvage, entre le désiré et l'incontrôlable, entre l'artificiel et le naturel...
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Moralité : difficile de ressusciter la biodiversité ailleurs que chez soi… En dehors, le propriétaire finira toujours par se réveiller pour venir bouter la nature loin de chez lui…
La vie se complait dans le fouillis, c’est son truc, on n’y peut rien. Mais les gens ont besoin de pouvoir passer la serpillère, faut que ce soit net, hygiénique. Pas de pot, la vie, c’est sale, elle en met partout si on la laisse faire : alors on la tient à distance…
La nature a horreur du vide.
(Moi aussi) (p.86)
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Je ne sauverai pas la planète. Mais sur notre modeste parcelle d'écorce terrestre, la vie va plutôt bien.
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- La vie se complaît dans le fouillis, c'est son truc, on n'y peut rien. Mais les gens ont besoin de pouvoir passer la serpillière, faut que ce soit net, hygiénique. Pas de pot, la vie, c'est sale, elle en met partout si on la laisse faire; alors on la tient à distance... la nature a horreur du vide. p.86
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Je ne sauverai pas la planète. Mais sur notre modeste parcelle d’écorce terrestre, la vie va plutôt bien.

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