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Citations sur Maison de Poupée (suivi de) Les Revenants (18)

LE PASTEUR, pétrifié.

Tout cela dans cette maison! dans cette maison!

MADAME ALVING

J'ai supporté bien des choses dans cette maison. Pour l'y retenir les soirs et les nuits, J'ai dû me faire la camarade de ses orgies secrètes, là-haut, dans sa chambre. J'ai dû m'attabler avec lui en tête à tête, trinquer et boire avec lui, écouter ses insanités; j'ai dû lutter corps à corps avec lui pour le mettre au lit.
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Helmer: Ah ! c'est révoltant ! Ainsi tu trahirais les devoirs les plus sacrés !
Nora: Que considères-tu comme mes devoirs les plus sacrés ?
Helmer: Ai-je besoin de te le dire ? Ce sont tes devoirs envers ton mari et tes enfants.
Nora: J'en ai d'autres tout aussi sacrés.
Helmer: Tu n'en as pas. Quels seraient ces devoirs ?
Nora: Mes devoirs envers moi-même.
Helmer: Avant, tu es épouse et mère.
Nora: Je ne crois plus à cela. Je crois qu'avant tout je suis un être humain, au même titre que toi... ou au moins que je dois essayer de le devenir.

(Maison de Poupée)
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MADAME ALVING : Peur ? De quoi as-tu peur chez moi ?
OSWALD : J’ai peur que tout ce qui fermente en moi ne se transforme en mal ici.
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Madame Alving :
[...] Mais je suis près de croire, pasteur, que nous sommes tous des revenants. Ce n'est pas seulement le sang de notre père et mère qui coule en nous, c'est encore une espèce d'idée détruite, une sorte de croyance morte, et tout ce qui s'ensuit. Cela ne vit pas, mais ce n'en est pas moins là, au fond de nous-mêmes, et jamais nous ne parvenons à nous en délivrer. Que je prenne un journal et me mette à le lire : je vois des fantômes surgir entre les lignes. Il me semble, à moi, que le pays est peuplé de revenants, qu'il y en a autant que de grains de sable dans la mer. Et puis, tous, tant que nous sommes, nous avons une si misérable peur de la lumière !

(Les Revenants)
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Il s'introduit une sorte d'esclavage, quelque chose de laid dans toute maison fondée sur des dettes et des emprunts.

(Maison de Poupée)
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MADAME ALVING : […] Ce n’est pas seulement le sang de notre père et mère qui coule en nous, c’est encore une espèce d’idée détruite, une sorte de croyance morte, et tout ce qui s’ensuit. Cela ne vit pas, mais ce n’en est pas moins là, au fond de nous-mêmes, et jamais nous ne parvenons à nous en délivrer. Que je prenne un journal et me mette à le lire : je vois des fantômes surgir entre les lignes. Il me semble à moi, que le pays est peuplé de revenants, qu’il y en a autant que de grains de sable dans la mer.
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LE PASTEUR : […] une femme n’est pas autorisée à s’ériger en juge de son mari. Votre devoir consistait à supporter en toute humilité la croix que la volonté d’en haut avait trouvé bon de vous imposer. Au lieu de cela, vous vous êtes révoltée, vous avez rejeté la croix, abandonné l’être défaillant que vous aviez mission de soutenir. Vous avez déserté, en exposant votre nom et votre réputation, et vous avez été sur le point de perdre par-dessus le marché la réputation des autres.
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LE PASTEUR : Chercher le bonheur dans cette vie, c’est là le véritable esprit de rébellion. Quel droit avons-nous au bonheur ? Non, nous devons faire notre devoir, madame, et votre devoir était de demeurer auprès de l’homme que vous aviez une fois choisi et auquel vous attachait un lien sacré.
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NORA : […] tu ne parles pas comme l’homme qu’il me serait possible de suivre. Une fois rassuré, non sur le danger qui me menaçait, mais sur celui que tu courais toi-même…tu as tout oublié. Je suis redevenue ton petit oiseau chanteur, ta poupée que tu étais tout prêt à porter dans tes bras comme avant, avec d’autant plus de précautions que tu l’avais reconnue plus fragile. (Se levant.) Ecoute, Torvald : en ce moment-là, il me parut que j’avais vécu huit années dans cette maison avec un étranger et que j’avais eu trois enfants… Ah ! je ne puis seulement pas y penser ! J’ai envie de me déchirer moi-même en mille morceaux.
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NORA : Que considères-tu comme mes devoirs les plus sacrés ?
HELMER : Ai-je besoin de te le dire ? Ce sont tes devoirs envers ton mari et tes enfants.
NORA : J’en ai d’autres tout aussi sacrés.
HELMER : Tu n’en as pas. Quels seraient ces devoirs ?
NORA : Mes devoirs envers moi-même.
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