On se situe clairement dans l'univers de Princesse Mononoké bien que cela ne soit pas le même auteur. C'est juste l'inspiration avec l'esprit protecteur de la forêt contre des forces maléfiques.
On se situe dans le Japon d'autrefois avec ses contes et ses légendes. C'est surtout le duo sur lequel les lecteurs vont s'attacher entre un superbe chien blanc doté de pouvoirs magiques et un jeune garçon mi-home, mi-singe. Il est très intéressant de voir leur relation évoluer.
Certes, on ne loupera les scènes comiques un peu niaises mais l'essentiel est présent pour passer un bon moment de détente. Par ailleurs, le graphisme est de toute beauté en laissant entrevoir les différentes émotions des personnages. Bref, il y a une vraie interaction.
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La 1ère de couverture donne visiblement dans l'amitié tendre entre ces personnages qui s'amusent.
Et pourtant le début d'aventure l'est un peu moins, surtout quand il s'agit de mêler les affaires des Mononoké (monstres et esprits sylvestres japonais) et celles des humains.
Pour perpétuer leur espèces, les créatures mi-homme mi-singes appelées Kakuen sont obligées d'enlever des jeunes vierges humaines, menaçant les villages d'une terrible malédiction.
Les villages ne sauront évidement pas que les jeunes filles ne seront pas sacrifiés mais le sort qu'on leur réserve contre leur gré n'en est pas moins terrible. Et l'amour dans tout ça?
Une famille sommée par un ultimatum fait alors appel à la sagesse d'un temple sacré afin de déjouer la demande d'un Kakuen et garder leur fille.
De sorte de surprendre la créature et en finir, la famille placera dans le tombeau d'offrande un Reiken, un chien magique, à la place de la jeune fille.
Bien entendu, les choses ne se passeront pas comme prévues et le Kakuen fondera de tendresse pour ce toutou tout blanc qui ne fera pas son boulot de terroriser le jeune Mashira.
Nous suivrons le jeune ado à queue de singe qui fera des pieds et des mains auprès de son clan afin de garder le gros chien qui lui fait des papouilles.
Notre héros, qui n'est pas sans rappeler Sangoku de la série Dragon Ball ou la légende du Roi Singe, passe aisément pour un nigaud et on comprend bien qu'il ne sera pas prêt à se lier à une jeune fille dans les prochains jours celui-là.
A une copine, il préférera un chien.
Cet angle pris par l'aventure rendra les personnages amusants et déja attachants.
Mais ce n'est pas tout, car il faut corser l'affaire (tout de même).
Le nouveau locataire de Mashira n'est pas qu'un chien ordinaire, on le rappelle, c'est Hayate un esprit qui ne tardera pas à dévoiler sa véritable apparence et son vraie caractère, devant un jeune ado un peu dépité de s'être fait avoir (il ne va pas pouvoir le dresser, ah ça non).
Hayate devient le pique-assiette qui s'incruste et qui menace Mashira de le dévorer si il n'est pas logé confortablement ou nourri copieusement.
Comment s'en débarrasser?
Les deux s'entendront comme chien et chat, pour la dose d'humour et pourtant, nous voyons bien la chose venir pour qu'ils deviennent un jour les meilleurs amis du monde.
Hayate le chien est très capricieux et indépendant( pas un chien ordinaire, ça) et il ne semble pas disposé à rentrer à son bercail le temple où il est pourtant traité avec des égards.
Que veut-il?
Le scénario n'est pas complexe, c'est un manga qui se lit facilement.
Sans grandes surprises certe mais plutôt agréable à découvrir, évitant les travers faciles du potache ou de la vulgarité pour nous faire rire.
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