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Critique de Eric75


Cette fois encore, l'intrigue oscille entre une histoire du passé, sombre et mystérieuse, et une enquête au présent, qui ne l'est pas moins. Celle-ci est menée par Erlendur et ses habituels comparses Sigurdur Oli et Elinborg que nous retrouvons une fois de plus sur les lieux d'un crime assez ancien, révélé par la découverte d'un squelette immergé au fond d'un lac. Cette enquête n'est pas sans rappeler celle de "La Femme en Vert", le ressort de l'intrigue reposant sur la recherche d'identité du squelette et de son assassin.
Les chapitres en flashback retracent l'histoire d'une bande d'étudiants islandais idéalistes envoyés en Allemagne de l'Est après la guerre, en pleine guerre froide, et qui ne tarderont pas à ouvrir les yeux sur la réalité d'un système communiste totalitaire soigneusement verrouillé par l'organisation sans faille de sa police politique, la Stasi. On devine rapidement que parmi ces étudiants figurent le futur assassin et la future victime.
Arnaldur Indridason emboîte les pièces du puzzle alternativement dans les deux niveaux du récit, jusqu'à sa conclusion, dévoilant une histoire complexe mêlant amour, amitié, faux semblant, trahison, perte d'illusion et compassion.
Au passage, les personnages récurrents du roman évoluent également dans leur propre histoire personnelle : Elinborg montre des talents cachés, Sigurdur Oli veut un enfant, Erlendur s'engage dans une liaison, s'éloigne de sa fille mais redécouvre son fils. Avec Arnaldur Indridason, on reste en famille et on retrouve les vieux amis que l'on avait quittés au roman précédent, et que l'on retrouvera avec plaisir dans le prochain roman.
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