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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Oubliez la série multidiffusée par M6. Dans ses ouvrages Laura Ingalls Wilder raconte la vie quotidienne d'une famille de pionniers (la sienne) à la fin du 19e siècle. Bien sûr, le récit est expurgé des épisodes les plus violents et la famille de Laura est un peu trop idéale mais on est loin des prêchis-prêchas et du romanesque un peu niais de la série.
Ce 1er tome est presque documentaire. Les Ingalls s'installent dans les grandes prairies du Kansas. Laura observe son père qui construit leur maison, creuse un puits et chasse le repas familial; elle rencontre aussi des Indiens, survit à un feu de forêt... Je l'ai lu vers 10 ans et j'en avais gardé un souvenir très vivace ; je viens de le relire avec plaisir à 35 ans. Mais je vais quand même essayé de me procurer la version non expurgée qui est parue aux Etats Unis.
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Quel plaisir de relire pour la deuxième fois le récit des pérégrinations de la famille Ingalls.

J'aime tout particulièrement ce premier tome étant très poétique et tout doux. On apprend à y connaître chaque membre de la famille. On voyage avec eux jusqu'à leur arrivé dans leur nouveau foyer et on s'émerveille à la construction progressive de leur maison, de leur écurie mais aussi du puits !

La nature y est très présente et ça me plaît d'autant plus ! C'est une très agréable lecture pour l'été ! Je pense me replonger très vite dans les prochains tomes…
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Elles doivent être peu nombreuses les personnes qui ne connaissent pas la célèbre série, La Petite Maison Dans La Prairie, pour laquelle les aficionados ont ri au moins une fois et pleuré tant de fois. Une fois le générique passé, on savait directement si on pouvait se détendre et se préparer à rire ou si on devait préparer la boîte à mouchoir. La musique d'ambiance nous le révélait dès les premières minutes.

En ouvrant ce premier tome, on reconnaît l'ambiance de la série et on se remémore le pilote de la série. Laura Ingalls Wilder, autrice de ce roman, nous raconte le long voyage en chariot pour atteindre ce qui va devenir la petite prairie. Ils affrontent la vie sauvage avec des enfants en bas âge et Charles Ingalls semble porter cette famille à bout de bras, convaincu que leur nouvelle vie sera meilleure pour eux.

Tout comme le pilote de la série, le début de ce roman n'est pas forcément le passage le plus passionnant de l'histoire. Les descriptions des paysages, les difficultés que la famille rencontre pendant leur voyage sont un des moments le plus long à passer. Une fois installés, on peut enfin respirer et découvrir la nouvelle vie de la famille Ingalls. Laura prend une grande part dans cette aventure et pose énormément de question à son père. On retrouve la Laura intrépide de la série, la Marie sage, Caroline qui soutient son mari quelle que soit la situation, Carrie, encore toute jeune bébé et le fameux chien de Laura, Jack.

J'ai été surprise que Laura parle à la troisième personne puisqu'elle raconte sa propre histoire et qu'elle appelle malgré tout Charles et Caroline, Papa et Maman. Certains passages nous font comprendre (en tout cas, au lecteur adulte) qu'en réalité, sous couvert de l'emploi de la troisième personne, le narrateur est omniscient et prend le parti de décrire les réactions des adultes mais aussi des enfants, sans que les enfants ne comprennent toujours les réactions des adultes.

Les éditions Flammarion jeunesse présentent le roman comme étant destiné aux enfants entre 9 et 12 ans. Ce premier tome, comme tous les autres, a une couverture girly, très mignonne pour des petites filles. J'ai agréablement été surprise par la qualité de cette couverture et du papier. Malgré les heures de lecture que j'y ai consacrées, le livre paraît comme neuf à la fin. le dos ne se casse pas et la couverture n'est pas abîmée. Ça peut paraître anodin comme constat mais les grands lecteurs reconnaîtront l'importance de cette remarque…

La présence des loups autour de la maison puis des Indiens, vont effrayer les parents comme les enfants et vont bientôt être la source de secrets. le père va mettre Laura dans la confidence et va tout de suite prendre le parti de vouloir les voir. Sa curiosité va également lui faire demander incessamment de rencontrer les papooses, c'est-à-dire les enfants indiens.
La famille Ingalls, en tant que colons, en a peur et ne souhaite pas les rencontrer, étant pour eux signe d'agression potentielle. Evidemment, tout cela est à remettre dans le contexte de l'époque, 1870-1890. Certains propos peuvent surprendre d'ailleurs. Je pense que c'est un bon moyen aux enfants de comprendre le contexte, même si ce n'est pas expliqué dans le livre. Je pense que l'explication des parents est nécessaire pour expliquer ces éléments de contexte.

La lecture de ce livre en complément de la série télévisée est intéressante pour comprendre combien ce que l'on connaît tous de la série est largement édulcorée. le contexte historique de l'époque des faits (1870-1890) vécus par une petite fille de moins de 10 ans, raconté dans les années 1930 par elle des décennies plus tard sur la base de sa mémoire, peut nécessairement nous questionner sur la réalité de ses souvenirs. Par la suite, la série télévisée est diffusée dans les années 70-80 et il y a forcément une interprétation des scénaristes, qui donne à la série une vision plus saine de ce qu'il s'est réellement passé à la fin du XIXème siècle. Lire le livre après la série peut surprendre et m'a surprise. Certains propos rapportés sont marquants. Je ne suis pas du tout pour la mode du woke et je préfère largement qu'on ne « censure » pas les oeuvres telles qu'elles ont été publiées à l'origine. Il faut juste le savoir avant de se lancer dans la lecture du livre. Comme il s'agit d'une réédition du livre, il est étonnant qu'une page ne soit pas consacrée à une rapide remise en contexte de l'époque et un appel à ce que les parents puissent expliquer certains propos tenus dans le roman.

Je remercie Babelio et la maison d'édition Flammarion jeunesse pour l'envoi de ce livre reçu dans le cadre de la masse critique jeunesse.

Lien : https://letempsdelalecture.w..
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Personne n'a pu louper les nombreuses rediffusions de la série La petite maison dans la prairie tout au long de ces 20 dernières années. Elle a été diffusée pour la première fois en 74.

Petite fille, j'aimais beaucoup la série car j'y découvrais un autre monde, celui où les routes sont en terre battue, où on monte à cheval pour se déplacer et où l'institutrice donne cours à une petite quinzaine d'élèves, tous âges confondus. J'ai gardé beaucoup de nostalgie, et je ne peux pas m'empêcher de regarder un morceau d'épisode, quand je tombe dessus.

C'est avec beaucoup de honte que j'ai dévoilé ce secret à un ami, qui s'est aussitôt moqué de moi pour mon goût pour les mièvreries (non non, je ne suis pas du tout fan de Docteur Quinn, femme médecin… ). Peu après, il est tombé par hasard sur la collection des livres et l'intégrale de la série… Banco, ça serait mon cadeau d'anniversaire. J'ai donc les 8 tomes de la petite maison dans la prairie à lire ainsi que les 9 saisons à regarder. De quoi m'occuper quelques soirées !

J'ai terminé le premier tome hier soir et je suis très contente. Le livre est clairement destiné aux enfants, mais la nunucherie y est absente. On a juste un bon aperçu de la mentalité d'alors. Par exemple, on appelle régulièrement les petites filles "les petites filles", comme dans "les petites filles doivent aller se coucher maintenant". Ou le fait que les enfants doivent se voir, mais pas s'entendre, sous-entendu qu'ils doivent se taire et ne sont autorisés à parler que quand on leur adresse la parole.

De même, je n'aime pas beaucoup la manière dont ils traitent leur chien, mais encore une fois, sans doute qu'ils n'étaient pas considérés comme les bébés des familles (comme dans la mienne), mais juste comme des gardiens, et à l'occasion des compagnons pour les enfants.

Il y a aussi quelque chose de très présent dans ce tome et qui ne me semblait pas si prédominant dans la série : les indiens. La petite maison est construite à côté d'une piste indienne. Les Ingalls sont toujours confrontés à des indiens dans leur jardin, et à des réunions de tribus très bruyantes. En même temps, ils sont sur leur territoire. Comment les blancs ont pu décider arbitrairement que ces terres leur appartenaient, je ne comprendrais jamais. C'est d'ailleurs sur ces conflits gouvernement/pionniers/indiens que se conclut ce tome.

La lecture de ce livre est aussi un pied de nez à la bibliothécaire de mon quartier, qui, quand j'étais passée avec ma mère et avais choisi ce livre à emprunter quand j'avais environ 8 ans, m'avait dit que si je n'avais pas plus l'habitude de lire que ça, je n'avais pas le niveau pour cette histoire.
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C'est un classique de la jeunesse que j'avais à coeur de lire.
Bien que dénué de style littéraire - ou alors, est-ce dû à la traduction ? -, le récit se lit d'une traite, puisqu'il s'agit de toute manière d'un livre pour enfant. Toutefois, les thèmes qu'il aborde sont parfois destinés aux adultes. J'ai personnellement été fascinée par la découverte des natifs américains à travers les yeux de Laura enfant.
Donc, malgré un début lent qui peut sembler dénué d'intérêt, l'installation de la famille dans des terres encore sauvages était intéressante et la fin du livre devient même épique.
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Ce petit roman, premier d'une série de 9 tomes est tout sauf mièvre comme je le lis parfois. de plus, la série télévisée bien que très réussie est très éloignée des romans qu'a écrit Laura Wilder.

Car oui, Laura Ingalls Wilder a bel et bien existé. Cette dernière s'est lancée dans la rédaction de ses souvenirs durant les années 30 jusqu'en 1942, motivée et encouragée par sa fille rose. J'ai pour habitude de dire que Harry Potter, d'un tout autre genre, n'est pas la première saga littéraire. Celle-ci est passionnante et par sa lecture, je continue de rattraper mon retard de lecture jeunesse.

Cependant, je me demande souvent ce qu'il y a de "niais ou simple" pour qualifier cette série de romans jeunesse... En effet, c'est une famille de pionnier américains que nous découvrons, qui part conquérir comme tant d'autres à l'époque, le territoire amérindien. La famille Ingalls quitte les bois du Wisconsin pour se retrouver dans de larges plaines, prairies encore territoire indien, mais les pionniers encouragés par Washington qui affirme posséder sous peu le pays, partent à la conquête de terres nouvelles.

C'est alors que nous allons entrer dans le récit avec la description de la vie des premiers pionniers américains. La construction d'une maison en rondins nous sera décrite, le creusement d'un puit avec tous les dangers qui y sont liés mais aussi la chasse et ce que cuisinaient les femmes de l'époque. La faune et la flore nous est aussi contée.

Mais le climat était aussi de la partie et les pionniers n'étaient pas à court d'idées, comme lors de ce feu de prairie qui faillit les brûler vifs. L'hiver rude et Noël qu'ils faillirent rater en raison du froid. C'était sans compter sur l'ami que s'était fait le père Ingalls qui s'improvisera commissionnaire du père Noël pour les trois filles de ce dernier.

Mais n'oublions pas les indiens. Là je trouve que l'auteure est honnête et décrit bien la façon dont beaucoup les voyaient, les décrivaient. N'oublions pas que ceux-ci furent chassés de leur terre par l'armée américaine et les colons de différents pays. Ils étaient pour beaucoup, pacifistes, tranquilles et leur terre leur fut volée... C'est la mère Ingalls qui les décrit souvent comme des sauvages, affirmant qu'un bon indien est un indien mort...

Ce premier tome m'a enchanté et rend hommage à cette époque particulière qui fait partie de la création des USA. Les descriptions, les désenchantements, les efforts vains, les catastrophes contre lesquelles les pionniers avaient peu d'armes sont des éléments très bien décrits. Mais aussi, Laura Ingalls Wilder nous raconte une bien belle histoire que l'on doit à tout prix détacher de la série TV pour la découvrir ou re découvrir. Si la lecture est pour vous, avant tout, une évasion, un moment de détente et d'instruction alors foncez, lisez les romans qui vous parlent.

Pour ma part cette série me tente depuis des années et la lecture de ce premier tome m'encourage à lire les neuf autres !


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J'ai littéralement grandi avec la célèbre série télévisée La petite maison dans la prairie : le petit rituel familial du soir, lorsque je n'étais qu'une petite fille de l'âge de Laura environ, c'était de regarder un épisode tous ensemble … Autant vous dire qu'au fil des années qu'ont durées ces soirées télé en famille, les neuf saisons ont été regardées plus d'une fois, toujours avec le même plaisir ! Aujourd'hui encore, il m'arrive de me replonger dans cette interminable série qui, inévitablement, me remonte le moral … Cela faisait bien des années que je souhaitais me plonger dans la saga autobiographique dont est inspirée la série : j'avais très envie d'en savoir plus sur la véritable Laura Ingalls Wilder ! En ce début février, j'ai enfin trouvé le courage de me plonger dans ces huit tomes très joliment illustrés par Garth Williams !

Un beau matin, tandis que Laura n'avait que six ans, toute la petite famille Ingalls s'est entassée dans le chariot rempli à ras-bord, et Jack le bouledogue tacheté s'est vaillamment mis en route aux côtés des chevaux. Ils ont quitté leur jolie petite maison dans les grands bois pour rejoindre les vastes prairies du Kansas : Charles trouve qu'il y a désormais trop de gens dans le Wisconsin, et il rêve d'un territoire encore vierge de toute civilisation … Après un long et éprouvant voyage, les voici arrivés dans l'immense plaine inhabitée qui va accueillir leur toute nouvelle maison !

Bien que ce livre soit une autobiographie, il est rédigé à la troisième personne : du haut de ses 70 ans, Laura souhaite raconter ses souvenirs sous la forme d'une histoire, d'un roman pour les petits enfants. Pour cela, quoi de mieux que de prendre le point de vue de la petite fille de six ans qu'elle était alors, cette petite fille curieuse et encore si innocente, à laquelle les petits lecteurs pourront facilement s'identifier ? le récit aurait perdu bien de sa magie si des « réflexions d'adultes » s'y étaient immiscées – même si Laura-adulte ne peut s'empêcher de glisser quelques explications par-ci par-là ! Ici, on a réellement le sentiment de voyager au côté de la petite Laura pleine de fougue et d'insouciance, qui entend chanter les étoiles, qui écoute avec émerveillement le récit de Mr Edwards qui a rencontré le Père Noël … le regard que la petite Laura porte sur le monde est d'une naïveté touchante. Régulièrement, les interruptions de Caroline, qui empêche Charles ou un autre adulte de s'attarder sur un sujet sensible – « il y a des petits bols qui ont de grandes oreilles » –, mettent en avant cette innocence préservée malgré la rudesse du quotidien des pionniers.

Car c'est vraiment quelque chose dont on se rend compte à la lecture de ce livre, bien plus que dans l'épisode-pilote qui s'en inspire : la vie était vraiment difficile. A tout instant, la nature pouvait réduire à néant tous les efforts des pionniers, si ce n'était pas le gouvernement qui s'en mêlait, obligeant les colons blancs à rendre aux indiens les territoires qui avaient été alloués aux pionniers … Entre l'effrayante traversée de la rivière (même en sachant que Jack survivait, grâce à la série, j'avais les larmes aux yeux !), les rencontres avec les indiens, la fièvre intermittente, le feu de prairie, celui de cheminée … Les épreuves parsèment la vie de la famille Ingalls ! Et pourtant, ils ne baissent jamais les bras, trouvent toujours des solutions alternatives, ne se laissent jamais gagner par le découragement. Plus d'une fois, Laura nous fait part de la débrouillardise de Charles, son Papa, qui construit presque seul leur maison et trouve toujours un moyen de subvenir aux besoins de sa famille malgré leur isolement et malgré les catastrophes qui ne cessent de se dresser sur leur chemin. J'ai appris énormément de choses avec ce livre : Laura nous rapporte en détails comment il a fait des fondations solides avec de simples troncs, comment il a fabriqué une porte sans le moindre clou, comment il a creusé le puit, comment il a construit un fauteuil à bascule pour Caroline …

Mais ce que j'ai particulièrement apprécié dans ce livre, c'est vraiment la simplicité de leur existence. Pour les Ingalls, pour les pionniers en général, nul besoin de posséder beaucoup de choses : l'essentiel suffit amplement. Ils voient le bonheur dans les petites choses les plus simples du quotidien, dans le chant du rossignol, dans la découverte de quelques perles pour faire un collier – que Marie offrira volontairement à Bébé Carrie, obligeant une Laura bien moins généreuse à en faire autant –, dans un peu de sucre blanc … J'ai été émue aux larmes lorsque les « petites filles », si attachantes, découvrent leurs cadeaux de Noël : une petite timbale suffit à les rendre folles de joie, elles qui devaient jusqu'à présent en partager une ! Que penseraient-ils s'ils voyaient la société de consommation, de zapping et d'insatisfaction chronique dans laquelle nous vivons désormais ? Je pense qu'ils seraient totalement ahuris : il y a un tel fossé entre leur mode de vie, leur mentalité, et la nôtre ! Caroline, que la série nous présente comme une mère douce et aimante, est finalement très « austère », presque sévère … mais fort aimante ! Charles est lui aussi bien moins jovial que celui que nous voyons à la télévision, mais c'est l'époque qui veut cela.

En bref, vous l'aurez bien compris, j'ai vraiment beaucoup aimé ce premier tome ! Quel régal que de re-découvrir les aventures de la famille Ingalls à travers les mots de la véritable Laura, qui nous relate ici une partie de son enfance ! Elle nous raconte la beauté de la prairie, la joie d'avoir un toit sur la tête, les petits bonheurs et les grands tracas … A travers ce récit, c'est tout un pan de l'histoire américaine qui s'ouvre à nous : nous découvrons la rude vie des pionniers, la colonisation des territoires indiens … Amoureux de la série, passionnés d'histoire ou adeptes des grands espaces sauvages aimeront ce récit riche en enseignements, et surtout incroyablement émouvant et passionnant. C'est vraiment très joliment raconté, on se sent tellement proche de cette petite fille qui a vécu il y a pourtant si longtemps de cela … mais qui continue de vivre à travers cette histoire, sa propre histoire, fruit de ses souvenirs couchés sur le papier. Un vrai bonheur, j'ai vraiment hâte de me plonger dans la suite !
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Moment de nostalgie

La petite maison dans la prairie, c'est une énorme partie de mon enfance. Je me souviens de ma chère maman pleurant à chaudes larmes en regardant la série.

Je me souviens de cette famille aimante, de cette peste de Nellie Olson, de toute la petite communauté de Walnut Grove.
Je n'avais pourtant jamais lu les livres écrits par Laura Ingalls Wilder.

Mais je viens de finir le premier tome.
C'est assez différent de mes souvenirs de la série.
La famille n'est pas encore à Walnut Grove. On suit leur périple en direction de l'ouest.
Une vie difficile mais des joies simples du quotidien.
Charles et Caroline m'ont paru un peu plus froids. Les longs passages sur le travail du bois m'ont franchement ennuyée.
Mais Laura est toujours aussi craquante et Mr Edwards est toujours un personnage drôle et attachant.
L'attitude des colons blancs envers les Indiens n'est vraiment, vraiment pas glorieuse mais c'est important d'affronter les épisodes sombres de l'Histoire.

Ce premier tome n'est pas un coup de coeur mais c'est un classique de la littérature américaine que je suis ravie de découvrir.
Les tomes suivants m'attendent sagement dans ma PAL.
Je ne lirai pas le second tout de suite mais j'ai hâte tout de même de retrouver des personnages que j'ai beaucoup aimés.

Même si ce premier tome m'a surtout séduite par le côté nostalgie que pour sa qualité réelle, La petite maison dans la prairie reste un classique de la littérature à découvrir et les prochains tomes seront sûrement plus riches en aventures et rencontres.

À découvrir dès 10 ans.
Lien : https://demoisellesdechatill..
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🏞🌱 La petite maison dans la prairie Tome 1 - Laura Ingalls Wilder 🌱🏞
Traduction : Hélène Seyrès

Résumé :
Après un long voyage en chariot, Laura Ingalls et sa famille trouvent un endroit où s'installer, dans une petite maison au coeur de la prairie. Face aux dangers la famille saura rester soudée et courageuse.

Merci à Babelio et aux éditions Flammarion jeunesse :)

Comme la plupart d'entre vous je pense, j'ai grandit avec la série La petite maison dans la prairie dont on connaît tous le générique par coeur. J'étais donc très curieuse de découvrir les livres écrits par Laura elle-même.
Dans un style très simple on suit la famille Ingalls en route pour coloniser l'ouest. La lecture est facile et accessible mais j'avoue avoir été perturbée au début par l'emploi des noms Papa et Maman (pour parler de Charles et Caroline évidemment) alors que le récit n'est pas écrit à la première personne, c'était assez déstabilisant mais j'ai fini par m'y habituer.
Il est intéressant de voir la différence entre la description des personnages et les acteurs de la série, ainsi ici Charles est barbu et Mr Edwards est un grand et maigre bonhomme.
J'ai beaucoup aimé la douceur, l'optimisme qui se dégage de cette histoire, on ne peut qu'admirer le courage et la résilience de ces colons, prêts à tout abandonner pour se construire (au sens propre) une nouvelle vie, d'arriver sur une nouvelle terre et être capable de s'y installer et y vivre avec ce que la nature peut leur offrir et beaucoup d'ingéniosité.

C'est un témoignage très intéressant sur la colonisation de l'ouest américain et aussi un doux moment de nostalgie. Je pense me laisser tenter sous peu par le second tome.
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Ecrit par la célèbre Laura Ingalls Wilder (celle avec les nattes), le livre est un 3 en 1. Pour les fans de la série, il peut être un peu rébarbatif car il est plus centré sur la dernière partie de la vie de l'auteur (de nombreux membres de la famille sont morts) et contient des descriptions et considérations techniques un chouïa arides. En revanche, pour ceux que l'époque des pionniers intéressent, c'est un document assez fascinant.

1ère partie (1894): dans son journal, Laura Ingalls Wilder raconte son voyage en cariole du Dakota du Sud au Missouri (tous à vos cartes), avec son mari (Almanzo) et sa fille, Rose.
Les descriptions des conditions du voyage, des paysages traversés (notamment les produits cultivés dans les champs) - caractéristiques de ce qui pouvait intéresser un fermier qui retente sa chance.
Détail original et très révélateur des relations entre Laura et sa fille: le manuscrit a été relu et corrigé des années plus tard par Rose avant la publication. Les corrections apparaissent en bas de page et témoignent de rapports houleux, voire d'un certain mépris de la part de la fille devenue adulte pour sa mère.

Dans la 2e partie, Laura rend visite à Rose (San Francisco, 1915)
C'est l'année de l'Exposition Universelle, et Laura la décrit en détail. le livre contient des photos de cette Exposition (dont Laura n'est pas l'auteur!).
Elle écrit aussi quasi quotidiennement à Almanzo.

En 1931, Laura Wilder retourne dans le Dakota du Sud pour la première fois depuis leur départ, 40 ans plus tôt. Les parents de Laura ainsi que sa soeur Marie sont morts. Carrie vivait près du Mont Rushmore - en cours de sculpture lors de leur visite. Grace, 54 ans, était en mauvaise santé, souffrant de rhumatismes sévères et de diabète.
C'était l'époque de la Grande Dépression - Laura décrit des petites villes touchées par une extrême pauvreté, mais on note aussi les progrès techniques: cette fois, Laura voyage en voiture (une Buick) - qui surchauffe vite!

Bref, j'ai lu certains passages en diagonale, mais le côté documentaire, le style très concret mais aussi tendre (Laura semble avoir été très amoureuse de son époux, et ce jusqu'à la fin de sa vie) rendent le livre très agréable
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