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Critique de michfred
Tout parent qui se respecte a eu ses pannes d'histoire-à-raconter-aux-enfants-un -dimanche -matin-quand-on-la tête-dans-le...cirage!
On peine, on ahane, on extirpe laborieusement trois idées minables et deux personnages improbables de ce qui nous sert de cervelle, et on se lance péniblement dans un récit incohérent, incongru, aberrant...ce que les impitoyables têtes blondes -ou brunes, ou rousses, pourquoi toujours des têtes blondes, encore des poncifs aryens- ce que ces têtes blondes donc ont tôt fait de démasquer: "Eh! T'es pas réveillé(e)? T'as encore été te coucher trop tard avec papa-maman-tonton- tata- (rayez la mention inutile)! C'est n'importe naouak ton histoire!Et puis la petite fille, t'as déjà oublié qu'elle s'appelait Jacqueline!"
Voilà pourquoi j'aime , j'adore, je vénère les trois contes d'Ionesco (Le conte 1, le 2 et le 3, le 4, j'ai pas lu, j'avais pas besoin de m'encombrer le ciboulot davantage...avec les mômes aux aguets!).
Voilà un conte à (continuer de ) dormir debout; et je parle du conteur pas de celui qui écoute!
Les parents, dans ce conte, sont repus, gavés, sonnés: ils sont allés au restaurant, au guignol et puis encore au restaurant, et après, au cinéma et encore au théâtre...Et voilà que leur enfant leur demande une histoire. le père s'y colle-héroïque, comme tous les papas- C'est une bouillie invraisemblable où tout le monde s'appelle Jacqueline... Devant les dégâts psychiques probables d'une telle "racontée", la femme de ménage, disciple de Descartes sans nul doute, arrive et rassure tout le monde: "Ne vous inquiétez pas: ce sont les histoire idiotes que lui raconte son papa!"
Les gosses adorent -les illustrations délirantes et formidablement créatives de Delessert n'y sont pas pour rien- et les parents, honteuzéconfus de se voir si nuls dans ce miroir, en redemandent!
Ça tombe bien: il en a trois comme cela!
On peine, on ahane, on extirpe laborieusement trois idées minables et deux personnages improbables de ce qui nous sert de cervelle, et on se lance péniblement dans un récit incohérent, incongru, aberrant...ce que les impitoyables têtes blondes -ou brunes, ou rousses, pourquoi toujours des têtes blondes, encore des poncifs aryens- ce que ces têtes blondes donc ont tôt fait de démasquer: "Eh! T'es pas réveillé(e)? T'as encore été te coucher trop tard avec papa-maman-tonton- tata- (rayez la mention inutile)! C'est n'importe naouak ton histoire!Et puis la petite fille, t'as déjà oublié qu'elle s'appelait Jacqueline!"
Voilà pourquoi j'aime , j'adore, je vénère les trois contes d'Ionesco (Le conte 1, le 2 et le 3, le 4, j'ai pas lu, j'avais pas besoin de m'encombrer le ciboulot davantage...avec les mômes aux aguets!).
Voilà un conte à (continuer de ) dormir debout; et je parle du conteur pas de celui qui écoute!
Les parents, dans ce conte, sont repus, gavés, sonnés: ils sont allés au restaurant, au guignol et puis encore au restaurant, et après, au cinéma et encore au théâtre...Et voilà que leur enfant leur demande une histoire. le père s'y colle-héroïque, comme tous les papas- C'est une bouillie invraisemblable où tout le monde s'appelle Jacqueline... Devant les dégâts psychiques probables d'une telle "racontée", la femme de ménage, disciple de Descartes sans nul doute, arrive et rassure tout le monde: "Ne vous inquiétez pas: ce sont les histoire idiotes que lui raconte son papa!"
Les gosses adorent -les illustrations délirantes et formidablement créatives de Delessert n'y sont pas pour rien- et les parents, honteuzéconfus de se voir si nuls dans ce miroir, en redemandent!
Ça tombe bien: il en a trois comme cela!
