Les gens ont besoin de trouver le moyen de se justifier. On ne peut pas vivre sans se laisser l’espoir d’avoir raison, d’être fort, d’avoir de la valeur. Ainsi, lorsque nos paroles s’écartent de l’idée que nous nous faisons de nous-mêmes, nous nous cherchons des excuses afin de surmonter ces contradictions.
(Les Presses de la Cité, p.105)
Qu’il s’agisse d’une guerre, d’un génocide ou d’une refonte de la loi, dans la plupart des cas les gens comprennent trop tard ; ils se lamentent alors, disant qu’ils auraient protesté plus tôt si seulement ils avaient su.
(Les Presses de la Cité, p.224)
Nous pérîmes chacun tout seul.
« Ce que je veux dire, c’est que les gens agissent en tenant compte de l’influence de leur entourage. Les êtres humains sont moins motivés par la raison que par l’instinct. Donc, même quand quelqu’un semble procéder de sa propre volonté, il est toujours marqué par les autres. Les gens croient avoir une existence indépendante, originale, mais une fois leurs données placées sur un graphique, ce ne sont plus que des points.
La personne qui détient le plus d’informations et a le pouvoir de s’en servir pour atteindre ses objectifs est la plus forte.
« Le sourire ouvre la voie à un monde heureux. »
« Un homme malchanceux n’a pas le choix : il doit être bien préparé. »
« C’est souvent le cas chez les gens qui ne lisent pas de romans : ils sont vides, monochromes, ce qui leur permet de changer de sujet sans trop de problème. Ils avalent un truc et l’oublient dès que c’est fait. Incapables d’empathie par nature. Pourtant, ce sont eux qui auraient le plus besoin de lire de la fiction, même si, il faut bien le dire, dans la plupart des cas ils sont irrécupérables. »
Tous ceux qui pensent que je suis un petit voyou, je veux qu'ils mesurent leur impuissance face à moi. C'est ce que ça signifie quand je parle de leur désespoir .Je veux qu'ils réalisent à quel point leur vie est vaine. Je veux qu'ils renoncent complètement.
Le Prince a vraiment ces gamins sous sa coupe. Ils sont complètement impuissants. Quand un groupe est dirigé par la peur, les soldats perdent progressivement confiance les uns en les autres. La colère et le ressentiment à l’égard du despote se retournent contre ceux qui devraient être leurs alliés, ce qui réduit d’autant la probabilité d’une rébellion. Chacun ne cherche plus qu’à se protéger, et le seul objectif commun devient d’éviter d’être puni.