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3,31

sur 182 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Bon c'est un petit bouquin, qui se lit facilement sous forme de récit témoignage.
Les héros sont les jeunes cadres dynamiques de grands groupes de conseils, d'agences de communication, ou encore de grandes entreprises, pris dans la spirale des nouvelles formes de violence du management, de la convivialité à outrance, de la flexibilité qu'on fait passer pour de la liberté, la comédie des évaluations... un beau cocktail pour exploser!
C'est drôle mais on rit jaune, très... parfois ça ne fait plus rire tellement c'est vrai !
Enfin, celui qui a connu la grande entreprise ou le conseil, ne pourra que s'y retrouver.
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Quand ce livre est sorti en 2008, les collègues en avait beaucoup parlé. du coup je ne l'avais pas lu me disant que tous les bons « morceaux » avaient tous été cités à la machine à café. Ce n'est que maintenant que je me plonge dedans et sans regret je suis contente d'avoir maintenant quitter l'open Space. En effet même si le livre est de 2008 il reste très actuel dans sa dénonciation des dérives de cette organisation.
Entre anglicismes, mal être et petits arnaques entre collègues, je suis contente d'avoir quitté le monde de l'entreprise pour passer dans celui de l'enseignement. Ce livre m'a rappelé combien la course à la « performance » peut être usante.
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En lisant ce livre, je m'amusais à remplacer les noms par ceux des collègues et ca pouvait coller parfaitement. A lire pour ceux qui en ont un peu marre de leur boulot, ce livre permet de rire et de se sentir moins seul.
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"Facebook m'a tuer" est un livre qui a beaucoup éveillé ma curiosité! Je me suis dit " Tiens! Un livre sur facebook et les suicides, les dénonciations."

On m'a dit qu'il s'agissait d'extraits de conversation facebook plus ou moins compromettant. J'ai pensé "bof..." à ce moment là.

Après lecture, c'est un livre intéressant, j'aurais bien vu "interdit aux plus jeunes" mais même pas. Ce livre fait référence, aux problèmes dû à la différence de générations, notamment dû à facebook mais également à toutes les nouvelles technologies dans lesquels nous baignons : les ordinateurs, les téléphones, internet, site de rencontres, blackberry, iphone etc....

Chaque partie est courte et évoque un problème dont nous avons plus ou moins conscience. En lisant ce livre, j'ai pu retrouver à chaque partie, pratiquement chacun de mes connaissances. Il m'a permis de comprendre pourquoi j'avais tant de ressentiment d'étaler ma vie en public alors que d'autres le font si facilement. J'ai attendu LE chapitre où je me retrouverais et... je m'y suis retrouvée!

Je trouve que le titre est mal choisi (en référence à "Omar m'a tuer"). Ce livre ne parle pas que de facebook. Je pense qu'il a pu profiter de la notoriété de facebook.

Vous vous sentez trop dépendant de :
- votre téléphone
- internet / chat / msn
- mail
- facebook
- site de rencontre
?

Si vous avez répondu au moins une fois "oui" alors lisez ce livre! (plein d'autres thèmes sont abordés, et puis il se lit en 2 jours).
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Si vous avez déjà exercé dans le domaine du Conseil ou êtes en fonction dans ce secteur, alors ce livre est fait pour vous ! Vous y retrouverez forcément des anecdotes vécues, une collègue, un boss ou peut-être vous-même... il se lit très vite (tous petits chapitres), vocabulaire archi simple avec de belles abréviations usuelles de ce secteur.. ("c'est dans le pipe", "j'attends ta propale ASAP..."), les noms de sociétés nous rappellent habilement les Big Five, beau sens de l'auto-critique,... j'ai passé un bon moment de détente, il ne fait pas mal au crâne mais vous fait sourire... de la légèreté qui fait du bien....

Lien : http://bourgeoiseblog.canalb..
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Ce qui peut surprendre dans ce livre, est la modernité des contenus. L'ouvrage a été publié en 2009 et en 2021, même en pleine période de pandémie les faits restent inchangés. Une chose a été changé car maintenant la SSII se nomme EPN. La notion de télétravail est plus prégnante. Ce qui demande à la structure de créer de nouvelles façons de travailler et de surveiller les collaborateurs. La confiance n'empêche pas le contrôle. La surveillance des écrans, la pression sans cesse, l'absence de reconnaissance, le turn-over optimal, les stagiaires jamais embauchés... cela reste intacte. Pourquoi modifier un système désorganisé pour quelque chose de plus respectueux et productif? Tant que l'on a sur le marché des compétences interchangeables et que les gens peuvent facilement démissionner, pourquoi vouloir réfléchir à une organisation? Même constat sur l'utilisation des anglicismes toujours très présents comme les timesheet, le wording, teambulding, reporting, one to one, knowledge management, downsizing, road map... Ce n'est pas que les mots n'ont pas d'équivalence dans la langue française. Mais le fonctionnement du travail se copie de plus en plus sur celui américain et anglais. Même si on peut y opposer des textes de lois qui limitent et encadrent aussi bien les entreprises que les employé.e.s. le lobby aura la peau des salariés au nom de plus de liberté et de la concurrence. On avance déjà avec un pied dedans donnant plus d'importance que cela en a vraiment. Ce qui est assez horrible dans ces témoignages d'employés dans la prestation de service informatique repose sur la réalité des situations. On pourrait croire à de la fiction. le bas blesse et rien n'est amené à métamorphoser. Et si cela venait à être le cas, rien ne dirait que cela serait pour le bien-être des employés. Pourtant l'employeur à l'obligation de santé et de sécurité envers celui qu'il emploi. Une utopie sociale, en tout cas dans ce milieu, qui n'a pas raison d'être. Alexandre des Isnards et Thomas Zuber n'hésite pas à étayer leur récit avec les mots toujours à la mode comme les 7 valeurs d'une entreprise pas si fictive : honnêteté, audace, confiance, plaisir, liberté, solidarité et simplicité. En cherchant un peu sur internet, on peut trouver ces termes dans des groupes comme Altis Consultants, Oseaudeau, CapCefini, Tefol... Vous l'aurez compris ces noms sont très librement inspirés de la réalité. Toute ressemblance avec la réalité n'est pas du tout fortuite. Pour conclure, rien de tel qu'une citation de Pierre Desproges, cité dans le livre : "Je cache ma pudeur... en montrant ma bite!". Une petite phrase bien lourde de sens.

Lien : https://22h05ruedesdames.com..
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Ce livre-recueil de témoignages sur l'openspace explore l'univers quotidien des jeunes cadres de certaines filières :com', audit, marketing,web et média, autant de secteurs dans le vent, jouissant d'une image forte et moderne. Moderne, oui car leur dénominateur commun est le néo-management (ou nouveau management), qui allie proximité et décontraction ! Tutoyer ses N+++ est cool, le stress positif et les défis constructifs. Oubliés les bureaux persos mais vive la convivialité, oubliées les missions stables et bienvenue à l'ère du « mode projet » et l'accumulation d'expériences tout aussi enrichissantes les unes que les autres (vraiment?), le temps est au travail omniprésent et omniscient avec la panoplie portable-blackberry-wifi, être hyperconnecté, toujours réactifs, c'est bien dont rêve tous ces jeunes cadres à l'aube de la trentaine ? Pas si sûr …
A la suite d'un mail collectif envoyé par un collègue démissionnaire, mais néanmoins facétieux, sous forme de quizz « devinez-pourquoi-je-plaque-tout-vous-ne-trouverez-pas-forcement-la-bonne-solution-mais-vous-poserez-néanmoins-des-questions-sur-votre-boulot », Alexandre des Isnards et Thomas Zuber ont commencé à évoquer ces situations tragi-comiques du quotidien de ces jeunes cadres et a collecté des témoignages sur les abus et aberrations rencontrées. le fruit de ce travail est rassemblé dans cet ouvrage au nom évocateur « L'open space m'a tuer ». Passionnant à lire, car il permet de soulever une réalité méconnue ou niée sur le stress au travail, notamment chez les jeunes cadres. Fortement orienté « à charge », il ne s'agit pas non plus d'un document de sociologie, car là n'était pas le but des auteurs, qui désiraient avant tout donner voix au chapitre à ces individus, qui taisent souvent leurs souffrances en raison de l'incompréhension de leur entourage (« Mais tu as un métier formidable !! ») et de la simple nécessité de « survivre » au travail.
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De qualité inégale, ce livre a quand même le mérite,en ce qui me concerne en tout cas, de faire régulièrement sourire et de se dire "ah mais oui c'est comme ça aussi dans ma boîte en fait !".
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Rien qu'en voyant le titre, je savais que je devais lire ce livre.
Voilà des années que les études se multiplient, pointant du doigt les dégâts que les open space font aussi bien sur la production que sur la santé, mentale comme physique, des salariés.
J'ai beaucoup ri en lisant ce livre... un peu jaune, il faut admettre. Il faut dire que certaines situations sont, hélas, familières.
Des difficultés à se concentrer au milieu du brouhaha constant d'un groupe au discours, souvent incompréhensible, de la hiérarchie (entre novlangue et phrases toutes faites vides de sens), tout y est.
On pourrait se consoler en se disant que tout le monde semble souffrir pareil, mais je trouve désolant que les entreprises s'obstinent ainsi dans un schéma aussi néfaste, qui fait du harcèlement et du flicage la norme et pointe du doigt ceux qui s'effondrent comme s'il était anormal de ne plus supporter ce climat de stress et de suspicion permanent.
Un petit livre sympathique qui ne prétend pas donner des solutions pour survivre à l'open space mais seulement nous rappeler, à travers ces anecdotes, l'absurdité d'une telle organisation.
J'ai apprécié ma lecture car, comment le dit le titre d'un roman de Stéphanie Butland : "J'aime tout ce qui me rappelle que je ne suis pas la seule à souffrir sur cette terre"
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Ceci est le genre de livre que vous lirez par une sorte de curiosité et d'ouverture d'esprit. C'est comme la roulette russe, soit c'est un bon livre, soit c'est juste une répétition de tout ce dont vous avez déjà entendu parler auparavant.
J'ai apprécié la lecture de ce livre. Les auteurs savent exactement ce dont ils parlent, ils ont l'expérience réelle et la meilleure partie est qu'ils analysent à partir de leur point de vue, pas une étude psychologique humaine. J'aime l'humour, le sarcasme et l'ironie. Je vais maintenant lire leur deuxième livre sur la génération 2.0.
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