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3,31

sur 182 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
J'hésitais depuis longtemps à acheter et lire ce livre.
Repéré aujourd'hui en version poche. Je me suis laissé tenter, et je l'ai dévoré.
De la première page, la première ligne, à la fin, je me suis laissé captiver, parce que c'est du vécu, du vivant, du parfois drôle mais souvent triste ...

"Petite poucette" de la fameuse "génération Y", j'ai évidemment souvent, le plus souvent travaillé en open-space ... comme je dis, ça fait longtemps que ca n'est ni ouvert ni spacieux hein ... ne nous faisons pas d'illusions !
Les auteurs et les anecdotes le montrent bien : espace où tout se joue en vase clos, malgré le turn-over élevé, le stress, la fatigue, les petites manies de chacun, les horaires délirants ...

Le monde du travail vu par les trentenaires d'aujourd'hui ... oui, nous évoluons dans les nouvelles technos, le web, la pub, la com, le marketing ... des métiers qui parfois se vident de sens, au profit d'une gestion comptable étriquée, au prix d'une vie sociale absente ou sans intérêt, d'une santé qui se dégrade (malaise vagal, nuits blanches, enchaîner les cafés ... on n'a pas tous "tout fait" et heureusement, mais on reconnaîtra tous au moins un collègue qui est en train de "plonger" et on a tous eu des moments difficiles comme ca ... hélas)

A défaut d'être plein d'espoir, un recueil qui sent le vécu
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J'ai évité ce livre comme la peste lors de sa parution en 2008. Je débutais une période longue maladie souffrant de myélopathie cervicarthrosique. Je venais de vivre 11 ans en open space non pas comme cadre mais comme secrétaire commerciale. Je n'avais pas qu'un n-1 (supérieur) mais aussi un n-2, n-3 etc., jusqu'au grand patron qui me convoquait tous les six mois pour que je reconnaisse que j'étais une dinde. Je dirais des années plus tard, au médecin qui m'a aidé pour mon licenciement en inaptitude : « ma maladie est la meilleure chose qui me soit arrivée en 11 ans, c'est ma sortie de secours… » Quand j'ai vu ce livre sur les étagères de la bibliothèque de Langogne la semaine dernière, mon bras et ma main se sont dirigés tout droit sur lui. Je pensais en avoir fini avec mes vieux démons et pouvoir en rire. Je n'ai pas ri du tout. Tout y est : du croissant le matin aux heures sup que tu fais malgré toi en sachant que ton n-1 te dira que tu es une incompétente si tu n'arrives pas à faire le travail en temps voulu. L'ambiance poisseuse de l'open space a ravivé de terribles souvenirs et des cauchemars. Certes ce n'est pas une oeuvre littéraire mais une succession de faits, de soumission, bref un témoignage terriblement vivant pour ceux qui l'ont vécu.
Lien : http://pyrouette.canalblog.c..
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C'est une amie que j'ai rencontré récemment qui m'a prêté cet ouvrage. Nous parlions justement de boulot et de nos propres expériences et elle m'a conseillé de le lire en disant que je me marrerai bien. Effectivement pendant une heure j'étais pliée de rire et il faut vous avouer que c'est extrêmement rare qu'un livre me mette dans cet état.
J'ai retrouvé certaines situations que j'ai pu observer dans mon travail actuel, notamment le nouveau type de management en vogue dans les cabinets d'audit et de conseil : les bureaux ouverts, le rythme de la flexibilité et de la mobilité extrême, les discours sur les valeurs prônées par l'entreprise…
L'auteur nous raconte les sentiments qui animent ces jeunes cadres face à ce nouveau type de gestion : stress lié aux missions, pression indirecte exercée par les managers, deadlines tellement serrés que même en travaillant toute une nuit il est peu probable d'arriver à finir les tâches demandées, manque de reconnaissance du top management. Et les conséquences sont multiples : malaise vagal, ulcère, démissions multiples, flopée de candidats pour un départ volontaire, addiction au Blackberry…
Je comprends ces jeunes qui ont perdu leurs illusions, qui rêvent d'une vraie vie au point de vouloir partir travailler pour des ONG, passer le CAPES pour enseigner ou tout simplement provoquer une tension dans l'entreprise pour pouvoir se faire licencier et toucher les ASSEDIC.
Vous allez me dire : il y a beaucoup de gens au chômage en ce moment et pourtant certains se plaignent de travailler dans des grandes entreprises et de toucher un salaire nettement supérieur à la moyenne française. Je ne vais pas entrer dans cette polémique car pour moi, malgré tous les avantages extérieurs visibles, il peut vraiment avoir une oppression et un mal-être dans ce type de métier.
La fin m'a réellement déprimé et m'a fait prendre conscience de l'importance des choix qu'on doit faire vis-à-vis de son avenir professionnel.
Lien : http://leslecturesdehanta.co..
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J'ai lu ce livre deux mois après avoir commencé pour la première fois à travailler en open space.
Eh bien j'avais déjà vu ou vécu la moitié des anecdotes !
Attention, il y a aussi pas mal de vertus à l'open space, et personnellement j'y crois. Mais j'ai quand même fait lire ce bouquin à plusieurs collègues qui ont bien (ou mal) rigolé.
A lire avec délectation et sans arrière-pensée.
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Très juste observation du mal-être des jeunes cadres dans les cabinets de conseil et autres agences de com.
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Excellent
A base d'anecdote, démonte tout les côtés négatifs de l'open-space et des nouvelles formes de management n cours dans les sociétés de services
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Très brutal dans son aversion envers les open space, mais finalement plutôt réaliste, et basé sur des témoignages qui ne donnent absolument pas envie de se retrouver dans le type de sociétés décrites ici.
Je trouve déjà qu'il y a quelques similitudes avec l'endroit où je travaille, c'est dire si mes envies de devenir jeune cadre dynamique dans ce type de boites s'est amenuisé à la lecture de ce bon bouquin, ou les anglicismes et abréviations sont parfois un peu agaçants (mais tellement vrais).
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J'avais déjà lu le livre "Facebook m'a tuer" c'est pourquoi j'ai été attiré par ce dernier. de plus, la quatrième de couverture laisser présager un bon moment à passer...Et pourtant...Cette lecture me laisse un goût amer. Tout y est tellement vrai que j'ai eu l'impression de me retrouver au boulot. Ce qui est paradoxal parce que j'aime ce que je fais et je ne suis pas du tout dans cette situation de burn-out mais je ressens plutôt un sentiment d'échec latent. Depuis la lecture de ce livre je me demande comment revoir le management de nos équipes mais je suis sûre que je trouverai comment faire.
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N'évoluant pas dans le domaine professionnel évoqué, j'ai lu ce livre avec bcp d'intérêt. le style est correct et la division des cas de figure en cours chapîtres font qu'on le lit rapidement.
J'ai eu l'impression qu'on manipulait bcp les concepts et pour moi, ça ressemblait à du brassage d'air.
Qu'on soit de la partie ou non, le manque de reconnaissance évoqué malgré une implication maximale, l'exploitation des stagiaires, les bassesses, les manipulations sont communs à d'autres secteurs professionnels. Travail, ton univers impitoyable!
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Petit recueil d'anecdotes sur le monde du travail dans de grosses boîtes de com ou autre qui n'ont plus de bureau cloisonnés mais des open spaces. Dans ces témoignages les jeunes sont principalement ciblés : moins motivés, moins investis que la génération précédente?
A lire des mêmes auteurs "Facebook m'a tuer"
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