fraîcheur d’automne
où que je sois
c’est la maison des autres.
les poissons d’argent en fuite
parmi eux
des parents et des enfants
dans le prunier en fleurs
le rossignol chante
je suis seul
à ma mort
sois le gardien de ma tombe
ô grillon
Pas un seul jour sans que mes yeux ne soient gonflés de larmes. La seule personne qui me reste pour me protéger est ma vieille grand-mère. Comme une âme affamée en enfer qui a trouvé un saint miséricordieux, je repose entièrement sur son aide pour échapper à ma situation pénible.
du nez du grand Bouddha
sort
une hirondelle
Ma force décline
même pour casser un rameau fleuri
grimace ma bouche
Je suis comme une vague blanche sans côte pour accoster ou comme l’écume de mer qui disparaît à peine formée.