Nathaniel Nordnight, second du baleinier Providence raconte quand le cauchemar qu'a vécu les membres de l'équipier. Très vite, le bateau est pris dans une tempête et figé dans les glaces. Très vite, les hommes perdent la tête et les morts se font de plus en plus nombreux…
C'est le titre qui m'a poussé à prendre ce livre mais grosse déception, j'attendais un roman d'épouvante mais l'origine du danger reste inconnue, les scènes d'horreur ne m'ont pas donné les frissons de peur que j'espérais avoir. Une hypothèse avancée à la fin mais pas sûre d'avoir bien saisi… (à discuter ?) L'écriture est jolie parfois poétique mais j'ai grincé à l'utilisation systématique du mot vomir dans les premières pages. Dommage, j'espérais que cette aventure marine soit plus intéressante que ça.
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Tout ça pour ça… Voilà ce que j'ai pensé en refermant le livre, heureusement suffisamment court pour me forcer à aller jusqu'au bout. J'ai eu une drôle impression de déjà vu à plusieurs reprises comme si l'auteur avait pioché différents ingrédients dans la littérature ou les faits divers pour construire son histoire, de Moby Dick au dramatique récit des survivants du crash d'un avion dans les Andes en 1972, contraints au cannibalisme pour survivre. J'ai consciencieusement tourné les pages, attendant la révélation, l'originalité qui donnerait un sens au récit. Malheureusement, cette étincelle n'est pas venue.
Reste donc le récit (ou est-ce plutôt une hallucination ?) d'une aventure entre horreur et surnaturel pour ces marins chasseurs de baleine, confrontés à la violence de la nature, d'abord tempête gigantesque dans laquelle ils pensent trouver la mort puis enfermement dans une cellule de glace à la fois incassable et comme vivante, se régénérant sans cesse. Rien d'étonnant donc, à ce que tout le monde bascule dans la folie, avant même que la décision de cuisiner en ragoût l'un de leur petit camarade mort de froid ne soit prise.
D'où vient que l'on a du mal à s'intéresser à l'histoire ? En tout cas, avec moi, ça n'a pas pris même si la plume n'est pas désagréable. Mais qu'importe la forme, si le fond se dérobe… l'immeuble s'écroule.
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