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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
🐱🔎Douzième aventure de Jim Qwilleran, Koko et Yom-Yom dans la bonne vieille ville de Pickax.🔎🐱


Enfin ! Enfin Koko peut respirer et cesser de regarder son maître avec dépit après un énième déménagement. Non, maintenant, il a son chez lui puisque son maître à fait aménager une ancienne grange à pommes selon ses desiderata. Entre les balcons, les passerelles, les grandes baies vitrées donnant sur le verger et les poutres à 12 m de hauteur, Koko et son acolyte sont au paradis félin. Alors lorsque le directeur de l'école venu passer une soirée est assassiné dans le verger, puis que l'architecte de cette oeuvre d'art de pend chez eux, Koko tente de pousser Jim Qwilleran à mener l'enquête... Seulement, pas facile de faire comprendre à celui-ci ses idées.


La série le chat qui est toujours un régal à lire même si l'aspect enquête policière est vraiment surfait et que les aventures deviennent répétitives à la longue. Dans cette nouvelle aventure, Jim Qwilleran à peine installer dans son nouveau chez-soi, vois la mort frapper à sa porte. L'enquête est franchement inexistante et idiote sur certains aspects. La mort du directeur nous conduit à découvir un personnage mystérieux, froid et égocentrique. le lecteur est plutôt content de savoir qu'il a été assassiné même si les raisons sont obscures. Vient se greffer à cela la mort de l'architecte qui fait tâche dans l'ensemble avec une sphère psychologique et dépressive décrite.


Heureusement, cette série gagne à être lue pour son côté décalé et esprit positif. le lecteur est ravi de retrouver à chaque fois les personnages de Jim Qwilleran, Koko et Yom-Yom et de suivre leur évolution. Cela donne un côté attachant à cette saga.


Petite remarque concernant cette série, Lilian Jackson Braun n'a aucun respect de ses personnages. Au contraire, elle prend un malin plaisir à nous présenter un personnage pour l'assassiner dans le roman suivant. Les personnages chez elle ont donc un CDD fictif. Mais bon, sachant que le comté de Moose ne compte que 3000 âmes, que l'auteur a déjà assassiné depuis le début de cette série une trentaine de personnages, on peut se demander s'il restera à la fin quelques âmes dans ce bourg.

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J'ai relu Le chat qui connaissait un cardinal il y a peu de temps, et, au moment où j'ai décidé de m'atteler à la critique, je me suis rendu compte que je ne m'en souvenais déjà plus. Ça commençait bien, ma foi ! Surtout si l'on insiste sur le fait, comme je l'ai souligné dès ma première phrase, qu'il s'agit d'une relecture. J'avais de vagues réminiscences sur des relations établies entre Koko, derrière la fenêtre de sa grange, et un cardinal voletant ici et là dans le jardin de Qwilleran. Avec pas mal d'efforts, voilà que je me rappelle que deux drames ont lieu dans la propriété de Qwilleran, coup sur coup. Bon, voilà qui est légèrement encourageant pour la suite.

Alors, en effet, on va retrouver le corps d'un homme prétentieux et détesté de tous, Hilary VanBrook, jusque là inconnu du lecteur, dans sa voiture, assassiné. le tout dans le verger de Qwill. Ce qui est bien pratique. Je veux dire : faire apparaître un nouveau personnage pour le trucider immédiatement après, c'est ma foi bien commode. Ça évite de faire fondre la population de Pickax, qui n'est que de trois mille âmes, trop vite, et ça évite au lecteur de porter le deuil trop longtemps ; après tout, ce type, on ne l'avait jamais vu de notre vie, et, de l'avis de tous, il était parfaitement odieux. Bon, pendant qu'elle y était, Lilian s'est débarrassée d'un autre personnage de façon un peu macabre (et d'autant de plus du point de vue de Qwill, j'imagine) dont elle ne savait peut-être pas trop quoi faire et qui ne faisait pas partie de nos intimes. Et hop, de deux.

Quant à l'intrigue, elle est ce qu'elle est, comme d'habitude (j'ai quand pris la peine de feuilleter le roman un petit coup pour ne pas écrire absolument n'importe quoi). Elle avance très doucement, on rencontre un second personnage odieux (je vous laisse deviner le rôle qu'il aura à jouer dans l'histoire), et un mystère planant sur Hilary VanBrook, ma foi peu croustillant, sera levé. Il y a un côté un peu caricatural à tout ça... Et la vie dans le comté de Moose, malgré tous ces drames, suit son petit cours tranquille.

Je n'ai pourtant pas le souvenir de m'être énormément ennuyée lors de ma lecture (mais vu ma note, j'ai dû m'ennuyer quand même), il me semble que ce roman-ci est tout à fait dans la lignée des autres et pourtant, force est de constater qu'il m'a aussi peu marquée que possible, sans que je sache mettre le doigt sur ce qui a bien pu clocher. Ne prenez donc pas mon avis (si on peut appeler ça un avis, franchement...) pour comptant. Le chat qui connaissait un cardinal n'est pas à proscrire de vos lectures sous prétexte que mes facultés cognitives se révèlent défaillantes !
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« le chat qui connaissait un cardinal » fait partie de ceux qui sont un peu plus vivants et nerveux que les autres.
Certes, Qwill, Polly et tous les habitants de Pickax sont toujours aussi précieux et tatillons, mais l'ensemble est mené avec un peu plus d'allant et Koko et Yom Yom sont au plus fort de leur forme.
Pas grand chose à dire sur l'histoire, mais ça fait du bien environ une fois par an de retrouver tout ce petit monde dans une nouvelle aventure.
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Voila quatre ans que Qwill est à Pickax. Il a décidé de transformer en habitation une grange à pomme centenaire : originale par sa forme octogonale, en pierre et bois, haute comme un immeuble de quatre étages, c'est ce lieu original qui le séduit pour une vie plus sédentaire. Car Qwill ressent pour la première fois de sa vie le désir de "se poser", après tous ses déménagements qui l'ont conduit à de malheureuses aventures. Il veut faire de cet endroit sa "dernière demeure", et il considère même la douce Polly comme " la femme de sa vie". le début de ce roman pourrait laisser croire à un changement radical dans les aventures de M.Q, Koko et Yom Yom : un meurtre les rattrape bien vite, avec son lot de suspects et de mystères.
Si ce roman ne m'a pas marqué outre mesure, ce fut une (re) lecture agréable, et la saga est loin de s'essouffler. L'humour de l'auteur fait toujours des ravages, et les chats sont plus que jamais présents dans ce roman.
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Premier livre que j'ai lu de cette série. Un bon passe-temps pour une soirée d'été.Histoire bien conduite et personnages bien campés. Et,quand on aime tellement les siamois,c'est le plus qui fait tout.
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Très rapidement, Jim Qwilleran se rend compte que son véritable travail consiste à contrebalancer celui d'un féroce critique d'art, attaché au même journal et détesté de tout le monde. Il possède aussi un chat siamois aristocratique, Kao K'o Kung - Koko pour Qwilleran - qui apprécie les vieux maîtres et sait lire les manchettes de journaux.

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