AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Jim Qwilleran (Le Chat qui...) tome 4 sur 29

Marie-Louise Navarro (Traducteur)
EAN : 9782264015655
252 pages
Christian Bourgois Editeur (07/01/1999)
3.52/5   150 notes
Résumé :
Alors qu'il doit se mettre au régime, le journaliste Jim Qwilleran est chargé d'une rubrique gastronomique ! Il se rend dans une pension de famille pour artistes gourmets et a la surprise d'y retrouver Joy, son grand amour, devenue artiste potier. Mal mariée, Joy veut divorcer. Qwill lui propose son aide mais le lendemain, Joy a disparu. Elle préparait pourtant une grande exposition. Pour Qwill, tout cela est étrange et l'attitude de Ko... >Voir plus
Que lire après Le Chat qui voyait rougeVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (20) Voir plus Ajouter une critique
3,52

sur 150 notes
5
1 avis
4
9 avis
3
6 avis
2
1 avis
1
1 avis
🐱🥗🏺Quatrième tome des aventures de Jim Qwilleran.🏺🥗🐱


Après avoir écrit sur le monde artistique, sur le monde de la décoration, puis celui de la brocante ; notre pauvre Jim Qwilleran qui n'a rien demandé à personne se voit propulser critique gastronomique. Cela pourrait être amusant de faire le tour de tous les restaurants, de manger aux frais du Daily Fluxion (son journal) mais pour notre journaliste, c'est une plaie. Son médecin lui ayant juste interdit les POMMES DE TERRE, le PAIN, le BEURRE, les FRITURES, les SAUCES, les CRÈMES, les PÂTISSERIES, comment se dépatouiller de cette aventure. ☹️
Et pour corser les choses, son article l'amène dans une pension de famille où il retrouve Joy, son premier grand amour. Celle-ci artiste en poterie disparait sans donner la moindre nouvelle à quelques jours de son exposition...
Pour Jim Qwilleran et Koko (accompagné de Yom-Yom) cela sent le mystère... et la bonne chère !


Pour information, ce quatrième opus de la série "Le chat qui..." a été écrit près de vingt ans après les premiers. C'est d'ailleurs à ce moment que la série a connu le succès et que les autres titres ont été réalisés dans un autre univers. Mais nous en reparlerons dans la prochaine critique.😊


Le chat qui voyait rouge est assez étrange. Notre journaliste hérite d'une mission dans le monde de la gastronomie et une grande partie du récit reste cloisonner au monde de la poterie. Cela détonne un peu avec les précédents tomes. Dans cette nouvelle aventure, le lecteur découvre l'art assez complexe de réaliser une poterie. Si vous pensez à la scène mythique du film Ghost où Patrick Swayze et Demi Moore réalise langoureusement un modelage... vous pouvez de suite prendre une douche froide !🙄


En ce qui concerne le roman... l'humour des précédents tomes est quasi inexistant. le côté facétieux de Koko et Yom-Yom est absent au profit d'une enquête terne et sans saveur : la disparition de Joy. D'autres disparitions suivent et le dénouement est plus un soulagement qu'autre chose.


Pour conclure, Lilian Jackson Braun nous captive avec cette série sympathique. Malheureusement, ce quatrième tome n'est pas mon préféré en raison de son manque de fraîcheur et de son côté "éparpillement" dans le domaine de la gastronomie et de la poterie.😶
Commenter  J’apprécie          1221
Ce quatrième tome des aventures de Jim Qwilleran, le chroniqueur tout terrain, m'a semblé un peu en dessous des trois précédents, question humour.
Dans ce volume, Jim change encore d'affectation professionnelle, son chef aime bien lui attribuer des missions pour lesquelles il ne semble jamais fait, car d'après lui, l'expérience nuit à l'efficacité et l'inexpérience permet de mieux appréhender les choses. Toujours est-il que le voilà contraint de rédiger la rubrique gastronomique du journal pour lequel il travaille, alors même que son médecin lui a enjoint de perdre rapidement 15 kilos et qu'il ne boit pas une goutte d'alcool.
Mais au final, à part aller dans des restaurants où la cuisine est invariablement de très mauvaise qualité, ce volume ne nous fait pas vraiment découvrir l'univers de la haute gastronomie.
Par contre, on apprend des tas de choses sur l'art de la céramique.
Il se trouve que Jim a encore une fois déménagé avec ses chats et qu'il se passe des choses étranges dans sa résidence.
Bien sûr, résoudre des énigmes ou des crimes est beaucoup plus intéressant que d'écrire des chroniques sur la consistance d'un hamburger, c'est donc à cela que va s'employer Jim tout au long de l'histoire, aidé par Koko, son chat doté de capacités hors norme.
Est-ce le fait d'avoir lu quatre premiers volumes à la suite, mais je me suis un peu ennuyée par moment avec ce tome qui, par ailleurs, est un peu moins drôle que les précédents.
Commenter  J’apprécie          240
Qwilleran est nommé critique culinaire alors qu'il débute une diète imposée par son médecin; on voit venir le coté comique, habilement exploité lors de ses nombreuses assignations. D'autre part, après avoir retrouvé par hasard un amour de jeunesse, celle-ci disparait mystérieusement; voici le coté intrigue policière. Ajoutons à cela Koko et Yom-Yom, les deux chats siamois, plus en forme que jamais, ainsi que le milieu de travail relax du héros, et vous avez là tous les ingrédients pour faire un bon opus de cette sympathique série. La recette a fonctionné, nous avons là un petit roman drôle, à l'intrigue principale assez bien imaginée, mettant en scène des personnages intrigants, bien rythmé.

Le personnage central est agréable, son évolution au fil des tomes de la série intéressante à suivre. Son flair, combiné à son habileté à faire parler les gens, même ceux qui méfient des journalistes, lui permet d'enquêter dans la bonne direction, avec l'aide , bien sûr, du fameux Koko, dont les interventions provoquent le sourire et balisent clairement les intentions du livre. Dans cet épisode, l'auteure a situé l'action dans un genre de pension où réside des gens aux histoires reliées et dans le monde de la poterie, sujet sur lequel j'ai appris pas mal de choses. Bref je ne sais pas si le genre “policier feel good” existe comme genre littéraire, si oui, c'est l'étiquette que j'y collerais, sinon Lilian Jackson Braun l'a inventé !
Commenter  J’apprécie          242
Nous retrouvons ici Jim Qwilleran et ses deux chats pour la quatrième fois. Catapulté critique gastronomique au moment où il démarre un régime sur ordre de son médecin, notre journaliste s'installe dans la pension de Robert Maus, avocat et fin gourmet. Et pourtant, le mystère qu'il aura à résoudre ne se rapporte pas au domaine culinaire.

Il retrouve Joy, son amour de jeunesse, qui vit elle aussi sous le toit de Robert Maus avec Dan, son mari, homme aigri et suffisant qu'elle a décidé de quitter. Il se trouve que tous deux sont céramistes, mais que le talent de Joy éclipse celui de son époux. Et brusquement, elle disparaît après que Qwilleran ait entendu un lugubre cri de femme dans la nuit. Il n'en faut pas plus à notre journaliste pour soupçonner l'insupportable Dan d'avoir assassiné son épouse - à raison, on s'en doute. Mais, comme d'habitude, Qwill va prendre son temps pour enquêter... Il finira par stupidement provoquer le meurtrier supposé et sera sauvé in extremis par ses chats - ce qui n'est pas une nouveauté, cela est bien certain.

On retrouve nos vieilles habitudes avec ce quatrième roman : la formule est toujours la même, si bien qu'on croirait volontiers que Lilian Jackson Braun est un rien paresseuse. Mais le léger humour distillé tout au long du livre fait passer la pilule, d'autant que cet opus-ci possède un petit côté glauque qu'on n'avait encore pas trouvé dans la série - et c'est là la seule note d'originalité.

Côté chronologie, il semblerait que' le décor soit encore celui des années soixante, encore que ce soit difficile à dire - c'est le premier roman de la série à avoir été écrit dans les années 80, mais l'histoire fait suite à celle du Chat qui aimait la brocante, écrit quelques vingt ans plus tôt. Comme toujours, l'ambiance tranquille est là, instillée par le personnage de Qwilleran, mais tout ça manque à mon avis un peu de détails, de consistance. On sent bien que Lilian Jackson Braun ne s'est pas donné la peine de travailler davantage son écriture, mais que, le succès aidant, elle s'est installée dans le train-train. Paradoxalement, c'est aussi ce qui fait le charme un peu désuet de cette série.

J'ajouterai, pour la touche finale, que nous découvrons ici que Jim Qwilleran n'aime pas les femmes grosses et ne veut pas se montrer avec, alors que lui-même est en surpoids ! C'est du joli, tiens...
Commenter  J’apprécie          150
une bonne enquête par Jim Qwilleran et son couple de chats siamois Koko et Yom-Yom, sans doute l'un des meilleurs livres de la série
du suspense, et toujours de l'humour !

si vous aimez retrouver les mêmes enquêteurs dans plusieurs tomes d'une série, les enquêteurs rusés mais apparemment nonchalants à la Columbo, les chats, l'humour british, si vous cherchez plutôt des polars que des thrillers ou des livres d'horreur ... ou une lecture détente pour des vacances ou un WE, cette série des Chats est pour vous
Commenter  J’apprécie          231

Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
— J’ai besoin de votre aide, Qwill. Voulez-vous aller à Rattlesnake Lake comme juge d’une compétition ?
— De jeunes beautés ?
— Non, de gâteaux. C’est financé par les Moulins John Stark. Ils font beaucoup de publicité au journal et nous avons promis d’envoyer un juge.
— Votre chroniqueuse culinaire ne peut-elle y aller ?
— Elle est à l’hôpital.
— Parce qu’elle a goûté sa propre cuisine ?
Commenter  J’apprécie          511
Qwilleran descendit de la bascule avec un dernier regard à son miroir. Il eut un énorme sursaut de détermination, bomba le torse, rentra le ventre et sentit une nouvelle force l'envahir.
- Je vais écrire cette maudite chronique, annonça-t-il au chat, et je suivrai ce satané régime, même s'il doit me tuer.
- Yao-oh ! dit Koko.
Pendant qu'il se pesait, Qwilleran n'avait pas remarqué Koko qui appuyait solidement ses pattes antérieures sur le plateau.
Commenter  J’apprécie          140
Les chiens aboyaient, les chats hurlaient, les gens criaient. Koko a atterri, si j'ose dire, à quatre mètres du sol, sur l'appareil à air conditionné. En nous regardant de haut, il nous a expliqu" ce qu'il pensait de nous. Et si vous n'avez jamais entendu un siamois jurer, vous ignorer ce que peut être le blasphème.
Commenter  J’apprécie          140
- Quoi ! s'exclama Qwilleran, en montant l'escalier deux marches à la fois. Où sont-ils ?
Mrs Marron gémit :
- Ils sont… on les a emportés…
- Où ? demanda-t-il. Chez le vétérinaire ? Lequel ?
Elle secoua la tête et se prit le visage entre les mains :
- J'ai appelé… j'ai appelé… le service sanitaire… Ils sont morts.
- Morts ! C'est impossible. Pas tous les deux. Ils étaient en parfaite santé hier, que s'est-il passé ?
La gouvernante tremblait trop pour répondre. Elle continua à sangloter. Qwilleran redescendit pour s'approcher :
- Ont-ils été empoisonnés ? Sûrement ! Ils l'ont été ! C'est un acte criminel. Qui les a approchés ?
Il prit Mrs Marron par les épaules et la secoua :
- Qui est entré dans mon appartement ? Que leur avez-vous donné à manger ?
Elle secoua la tête d'un air misérable.
- Par le ciel ! s'écria Qwilleran. Si c'est du poison, je tuerai celui qui a fait ça !
Commenter  J’apprécie          40
En s'habillant pour le dîner, ce lundi soir, Qwilleran avait eu la désagréable impression qu'il portait son âge. Il avait maintenant besoin de lunettes pour lire, sa moustache et son épaisse chevelure étaient poivre et sel et son tour de taille lui rappelait qu'il avait quarante-six ans.
Commenter  J’apprécie          110

Video de Lilian Jackson Braun (1) Voir plusAjouter une vidéo
autres livres classés : chatsVoir plus
Les plus populaires : Polar et thriller Voir plus


Lecteurs (382) Voir plus



Quiz Voir plus

Il faut savoir miauler à temps !

Très rapidement, Jim Qwilleran se rend compte que son véritable travail consiste à contrebalancer celui d'un féroce critique d'art, attaché au même journal et détesté de tout le monde. Il possède aussi un chat siamois aristocratique, Kao K'o Kung - Koko pour Qwilleran - qui apprécie les vieux maîtres et sait lire les manchettes de journaux.

Le chat qui lisait à l'envers
Le chat qui flairait l'embrouille
Le chat qui avait un don

10 questions
24 lecteurs ont répondu
Thème : Lilian Jackson BraunCréer un quiz sur ce livre

{* *}