Hantise (La maison hantée)

Quel ennui ! Quel dommage ! Ce livre est une farce, une véritable mascarade et je m'étonne que Stephen King le considère comme l'un des meilleurs romans horrifiques qu'il lui ait été donné de lire… J'ai eu beau chercher l'intérêt, je n'ai pas trouvé. A lire les critiques parfois dithyrambiques des autres babelionautes, je me suis demandé si nous avions lu le même livre ou si j'ai lu cette histoire abracadabrantesque les yeux fermés… Même les personnages plaisantent au sujet de cette maison hantée qui ne les hante (presque) pas. Allons, allons… il y a tellement d'autres oeuvres moins connues bien meilleures que celle-ci… Ici, pas d'épouvante ni de frissons, mais uniquement les éclats de rires des protagonistes qui pourraient très bien être au coeur d'une farce, tant les portes claquent pour rien… Ce livre n'aura eu (pour moi) de "hanté" que son titre. A éviter.

Beurk. Même pas dépassé la 20e page.
Aucune accroche

Un classique des romans terrifiques... qui ne fait malheureusement jamais peur.
Malgré quelques passages où l'on retrouve les clichés des apparitions surnaturelles, le récit ne possède aucune tension, aucun réel suspense. Certes, on se demande ce qui se passe dans cette maison, mais dépassé cette simple curiosité, il n'y a rien.
Les personnages ne sont pas attachants, Eleonore est agaçante, tout comme les autres protagonistes qui n'apportent rien du tout au récit à part de l'ennui.
Même si on constate un effet d'infantilisation étrange et une folie certaine chez Nell, on a plutôt l'impression d'être dans un récit absurde tant les dialogues ne veulent rien dire... et ce, dès le début.
Finalement, le mystère reste entier autour de Hill House, ce qui n'est pas forcément mauvais. Mais le traitement du récit, des personnages et l'écriture peu brillante font que la lecture de ce roman a été un calvaire.

ATTENTION, j'évoque les détails de l'intrigue : SPOILER !
Bon, je ne vais pas me faire des ami-e-s avec cette critique mais tant pis : je me suis ennuyée d'un bout à l'autre ! Pourtant j'étais "en conditions" : le soir, dans mon lit. Mais non, rien à faire, aucune accroche avec ce roman censé être un "must" du genre selon la 4ème de couverture !
Comment expliquer ma réaction ?
- peut-être que parce que prof d'hist-géo, ayant étudié en long, en large et en travers toutes les horreurs perpétrées par des êtres de chair et de sang, il ne reste pas de place sur l'"horreur" au sens "ésotérique" du terme. Des thrillers psychologiques m'ont fait beaucoup d'effet, par contre !
- peut-être qu'ayant grandi avec les soeurs Halliwell, Buffy, X-files, Profiler, etc, j'ai été "vaccinée" contre le côté surnaturel?
-peut-être aussi que ma formation littéraire me permet de voir tellement les ficelles/ que dis-je les cordes de la progression de l'histoire que je ne vois plus que ça et je ne "plonge" pas dans le récit. Planter le décor sur la moitié du bouquin histoire d'endormir le lecteur avant les premiers "phénomènes" (bien minces d'ailleurs) : on s'attend à voir arriver les choses, de même pour la "pause" avant la deuxième série, puis la possession puis le suicide ! c'est assez "classique" finalement ... rien de surprenant !
-j'ai trouvé les personnages caricaturaux : impossible pour moi d'avoir un minimum d'empathie pour l'un d'eux ce qui m'aurait permis de m'immerger dans l'histoire. j'ai eu envie de taper sur la soeur d'Eleonor, sur Théodora et sur la femme du docteur ainsi que Paul; j'ai eu envie de secouer comme un prunier Eleonor dont la fragilité de la personnalité permet de comprendre tout de suite que c'est elle "le maillon faible"; Luke est insipide tout comme le docteur : deux spectateurs. Quant à la cuisinière, je me suis demandée si elle n'était pas l'être surnaturel de l'histoire ou un robot avec ses paroles programmées qui tournent en boucle, elle m'a fait penser au film "les Autres" d'Amenabar ... et j'aurais aimé trouvé dans ce roman la fébrilité de ce film. D'ordinaire, les livres qui jouent avec mon imagination me font plus d'effets, m'impressionnent plus que les films et séries du genre (là en général je ris : tu coupes le son, il ne se passe plus rien !), mais là pouet pouet que dalle ! j'aurais pu rire si ce n'était pas si insipide et parfois plat et pathétique.
- dernière possibilité : je n'ai rien compris à l'histoire ...
En tout cas, à la fin, au risque de paraître cynique, je me suis demandée "bon ok, et alors ? finalement, quoi ?" Pour moi ce n'est pas abouti, pas fini, "pas assez", pas l'ombre d'une explication des phénomènes (ce qui était censé être le but de "ce séjour") et même pas un début de frisson. j'ai fermé le livre terminé à 3h du mat' dans ma grande maison vide et noire et j'ai dormi comme un bébé !
Bref, je risque d'oublier très vite cette lecture ! Dommage, car je l'avais choisie pour notre Book Club du 31 octobre prochain dont le thème est : horreur, fantastique, ésotérie .... et je sais qu'une des membres du club adore la série de Netflix (apparemment très différente ?!) et le genre !

"Le meilleur roman fantastique de ces cent dernières années" selon Stephen King.
Whaouh !! En voyant cela, je me suis dit que j'allais me régaler...

Eh ben absolument pas ! Je me suis copieusement ennuyé.
Je n'ai même pas réussi à lire les 50 dernières pages !

Il ne se passe rien !
A éviter pour ne pas perdre son temps !

Une maison est comme un visage. Quand elle exhale l'arrogance et la haine, quand elle est sans cesse à l'affût, elle ne peut être que dangereuse. Et Hill House semblait s'être érigée seule, selon ses propres plans. Il n'y avait pas en elle la moindre place pour l'homme, ni pour l'amour, ni pour l'espoir. Elle était l'abomination, la mort.

Selon Stephen King: "Le meilleur roman fantastique de ces cent dernières années" .... pour le meilleur roman fantastique on repassera! Je ne me suis jamais autant ennuyée à lire un roman. J'ai persisté dans ma lecture en me disant que le côté terreur allait sûrement finir par faire surface, mais quelle déception ! Ce n'est que des conversations incessantes et sans intérêt. le seul point positif : le roman est court et c'est la seule raison pour laquelle j'ai réussi à me rendre à la dernière page.