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Critique de jostein


Tahar va mourir. A son chevet, se tiennent sa femme française, son fils qui n'a jamais prononcé un mot et son beau-père qui perd la mémoire, récite ses prières et s'inquiète pour ses plantations de patates. Les souvenirs apparaissent par bribes : l'arrivée à Marseille à quinze ans en 1962, les souvenirs d'école en Algérie avec les fils de colons, les évènements et la cruauté des fellagas et des soldats français.
Protégé par un fils de colons puis par les soldats français, ces derniers l'emmènent en France suite à l'assassinat de ses parents par le FLN.
A Paris, Tahar est confronté aux camps, au racisme. Marié, père de famille, il ne dira jamais rien de son pays. Il repense à la honte de Souad qui venait le chercher chez les soldats français, à sa propre honte d'avoir trahi les siens.
C'est sûrement le silence du père qui empêche le fils, Pierre de parler.
Tout en douceur, l'auteur effleure les problèmes d'immigration, de racisme, les différences entre familles françaises et algériennes.
C'est avec un style poétique que Fabienne Jacob livre ces souvenirs et la fin du livre est particulièrement belle, avec l'envolée de Tahar auprès des siens.
Toutefois, cette belle écriture, cette forme de récit donnent de la distance par rapport aux personnages et aux évènements. J'ai ainsi eu davantage de difficultés à m'ancrer dans la vie de Tahar, laissant les émotions un peu en suspens.
Lien : http://surlaroutedejostein.w..
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