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Citations sur Dossiers de Scotland Yard, tome 1 : Meurtre au Britis.. (8)

– Eliot ? s’étonna-t-elle. Vous aviez rendez-vous avec Sir John Arthur ?
– Non. Mais je dois absolument m’entretenir avec lui.
Il la regarda avec une intensité particulière, comme s’il découvrait sa beauté pour la première fois. Frances en fut presque gênée.
– Mon mari est souffrant. Je ne crois pas…
– Venez, Frances, intervint Philipp en la prenant par le bras. Nous allons être en retard.
Eliot Tumberfast n’eut pas le temps d’intervenir. Frances et Philipp s’installèrent à l’arrière de la Rolls ; Barry, pressé par Philipp, démarra aussitôt. La voiture disparut bientôt aux yeux d’Eliot, alors que les premières gouttes de pluie brillaient dans la lumière des lampadaires.
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– Voici, ma chère. La plus petite clé est le passe pour ouvrir la porte de l’immeuble, la plus grosse celle du bureau. Merci pour la peine que vous vous donnez, et pardonnez-moi cette déception. Nous sortirons bientôt ensemble, je vous le promets.
Frances prit les clés et s’approcha de son mari pour l’embrasser.
– Ce serait imprudent, dit-il en la repoussant avec douceur ; je suis contagieux.
Elle fut touchée par cette attention.
– J’irai me coucher de bonne heure, ajouta-t-il. Je vous souhaite une excellente soirée.
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La nouvelle mise en scène d’Othello de Shakespeare, au National Theatre, faisait courir tout Londres. Les meilleures places étaient louées depuis trois mois. Même avec les relations que comptaient les Mortimer, il avait fallu réserver quinze jours à l’avance.
– C’est trop triste de me distraire seule, dit-elle. Je préfère rester ici.
– Pourquoi donc ? Emmenez Philipp. Un peu de vraie et grande culture lui fera le plus grand bien. Ce serait dommage de perdre ces places.
Sir John Arthur se moucha avec élégance, puis avala le contenu d’un verre où pétillaient les bulles d’une aspirine effervescente.
– C’est une bonne idée, mais…
– Je sais que vous avez grande envie de voir cette pièce, Frances. Et j’ai un service à vous demander.
Une lueur de joie anima le visage de la jeune femme. Elle aimait que son seigneur et maître ait besoin d’elle.
– Je ne me rendrai pas à mon bureau ces jours prochains. J’ai absolument besoin d’un dossier. Il se trouve dans une chemise cartonnée rouge, rangée sur le premier rayon de mon armoire privée. Auriez-vous l’obligeance de passer au British Museum en sortant du théâtre ?
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Frances pénétrait rarement dans le bureau de son époux, véritable musée d’égyptologie où s’accumulaient quelques-uns des trésors trouvés par le professeur lors de ses fouilles. Les Trustees du British Museum les lui avaient offerts ou lui avaient permis d’en acquérir pour services rendus à l’Angleterre. Tout autour de la vaste pièce, des armoires contenant des ouchebtis, figurines magiques travaillant à la place du mort dans l’autre monde, une collection d’amulettes où figuraient babouins rieurs, crocodiles menaçants, lionnes agressives, trois masques de momies ptolémaïques au regard inquiétant, deux papyrus déroulés placés sous verre, des fragments de stèles de pierre.
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Frances fixa Philipp d’un regard dont la douceur habituelle se teintait d’un soupçon de reproche. Elle dissimula la peur qu’elle avait éprouvée, reprit le contrôle d’elle-même.
– Mais… vous vous cachiez ?
Philipp était incapable de parler. Frances aurait dû remplacer sa mère, morte accidentellement trois ans plus tôt. Mais comment demander à une femme aussi jeune de jouer un pareil rôle ? En se remariant, voilà presque deux ans, le professeur Mortimer n’avait guère songé à son fils.
– C’est un jeu stupide, Philipp. Ne recommencez pas.
Frances savait aussi être autoritaire, sans sécheresse. Cette union du charme et d’un caractère décidé était fascinante.
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Philipp ne la quitta pas des yeux tandis qu’elle descendait l’escalier marche après marche, effleurant le marbre. Elle s’arrêta sur le seuil du salon d’honneur. Pour Philipp, le moment était venu de disparaître discrètement. Mais, cette fois, il fut pris au piège. L’armoire grinça, Frances se retourna trop vite, le jeune homme se figea.
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À vingt-huit ans, Frances Mortimer, héritière d’une riche famille de notaires du Sussex, était l’incarnation de la beauté.
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La brume tombait sur Londres, en ce soir d'Automne. Dans l'étroite Park Street, au cœur du luxueux quartier résidentiel de Mayfair, l'hôtel particulier des Mortimer se tapissait derrière de hauts murs.
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