- Si tu n'avais plus que trois mois à vivre, qu'en ferais-tu ? Que voudrais-tu - vivre - avant de mourir ?
ils s'enfoncent et se perdent dans un malheur desséchant alors que la source de leur bonheur est à portée de main.
C’est l’histoire du naufragé qui s’agrippe à une planche pleine de clous pour éviter la noyade. Il échoue enfin sur la grève, on lui porte secours. Mais il refuse catégoriquement de lâcher cette planche qui est celle de son salut. En dépit des blessures que lui infligent les clous, on aura toutes les peines du monde à le convaincre que, désormais, il peut vivre sans ce flotteur. p75
Si je raconte cette anecdote, c’est qu’elle illustre à merveille un point que je crois essentiel : On ne peut pas changer le passé mais on peut en changer les conséquences. Les névrosés et les psychotiques sont des gens qui restent bloqués sur un point de leur histoire. Pourquoi tant de personnes entretiennent-elles une angoisse, une manie, une phobie, une incapacité à réagir comme elle le souhaiterait ? Pourquoi reproduisent-elles les mêmes scenarios, les mêmes mauvais choix, les mêmes erreurs ? Quelque chose, un incident, un sentiment mal compris ou inexprimé, a entravé leur développement et s’est répété à l’infini comme sur un disque rayé. Le travail du thérapeute consiste alors, en quelque sorte, à leur faire repérer ce blocage, à leur faire répéter ce blocage, à le faire rejouer, afin que les patients puissent porter sur leur passé un regard différent et, partant, retrouver le contact avec leur être présent. Alors seulement ils pourront profiter pleinement de la vie et de parvenir peut-être au bonheur. p.45
Nous sommes tous intrinsèquement limités, par la durée de notre existence, par nos capacités physiques comme mentales. Mais notre erreur c'est de croire que cette limitation implique nécessairement notre imperfection.
L'homme a ceci de particulier et d'extraordinaire qu'il peut, à partir de sentiments irréels, éprouver des angoisses ou des malaises parfaitement réels.
Attendre quelqu'un, c'est bien souvent s'irriter de son absence.
Si l'on ne fait pas les efforts nécessaires, il est normal que ça ne marche pas.
Au lieu de te plaindre du noir de la pièce, va donc chercher une bougie.
(maxime maître zen)