AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,68

sur 216 notes
5
0 avis
4
6 avis
3
5 avis
2
0 avis
1
0 avis
Que de morts dans ce roman. Mais peut-on parler de roman policier quand tous les décès sont le résultat de maladie ou de suicide ?
Le commissaire Dalgliesh n'est pas au mieux de sa forme, il est convalescent et à ce titre, il profite de son congé maladie pour rendre visite à un vieil ami, qui est aumônier dans un centre pour handicapés.
Mais à l'arrivée de Dalgliesh, son ami est décédé et en quelques jours, les morts se succèdent à une vitesse phénoménale.
Ce roman m'a bien plu, tout se déroule en quelques jours dans un lieu isolé, où les morts s'expliquent de façon naturelle, puisque les patients sont tous atteints de maladies graves et dégénératives, mais le nombre des décès incite quand même le lecteur à se poser quelques questions.
Et qu'en est-il de son dirigeant, un homme qui semble se prendre pour Dieu lui-même. Est-il la bonté incarnée comme bon nombre de ses patients semblent le croire ou est-ce une façade pour cacher quelques chose ?
Car des vilains secrets, il y en a partout !
Une très bonne enquête de la série des Dalgliesh, et qui est originale puisqu'il ne s'agit pas d'enquête policière au sens strict du terme, mais d'une histoire beaucoup plus tordue !
Commenter  J’apprécie          310
Qui pousse qui ? du suspense et d'une certaine manière l'angoisse du huis-clos.
Un fin limier de Scotland Yard, sorti tout juste de l'hôpital et convalescent, décide de répondre à l'invitation du père Baddeley qu'il n'a pas vu depuis plus de 20 ans. A son arrivée, chez lui, il est mort. le vieil homme est sûrement mort de mort naturelle ! En décidant de s'attarder dans le lieu de vie du prêtre, il découvre la résidence de Toynton Manor où sont accueillis des malades handicapés qui croient pour beaucoup dans une potentielle guérison à Lourdes ! Bavardages, commérages et vrais faux secrets conduiront Galgliesh, notre enquêteur, à une bien surprenante découverte. Palpitant, angoissant à souhait, et la clé de l'énigme n'est pas prévisible et pourtant concevable ! Il fallait y penser !
Commenter  J’apprécie          110
Un roman tout en ambiance, lande sauvage en bord de mer en Angleterre, un manoir, une tour noire, des personnages inquiétants dans un centre privé pour handicapés, un policier en convalescence et des morts qui ont l'air naturelles. Très bien écrit et un dénouement auquel on ne s'attend pas.
Commenter  J’apprécie          100
L'inspecteur Dalgliesh est en convalescence chez un vieil ami décédé de vieillesse. Il décide néanmoins de rester et rencontre le voisinage: des infirmes et leur personnel soignant.
Ne souhaitant pas écouter son intuition qui lui chuchote que les récents décès ne sont pas le fruit du hasard, il erre en recherche de lui-même et ne parvient ni à s'investir ni à apprécier les personnes qu'il croise.
Cela m'a donné le même effet. Je n'ai ressenti aucune empathie pour les personnages. J'apprécie l'écriture de l'auteur et je suis trop curieuse pour arrêter une intrigue policière, mais je l'ai lue sans intérêt et avec une pointe d'ennui.
Bref, une fin un peu plus intéressante, mais un roman qu'il me semble déjà oublier.
Commenter  J’apprécie          90
Je n'ai pas pu résister à lire de nouveau, très vite, un P.D. James avec son commandant Adam Dalgliesh… Apparemment « Meurtre dans un fauteuil » est antérieur au volume que j'ai déjà lu, « le Phare ». Là, on trouve AD en convalescence après une maladie qu'on lui avait diagnostiquée mortelle…. du coup, il avait fait une sorte de bilan de sa vie… et bien que sauf grâce à une erreur de diagnostic… il avait décidé de prendre beaucoup de recul avec son ancienne vie, surtout celle de policier de Scotland Yard. Néanmoins, il se rend à l'invitation d'un très vieil ami dans un centre pour personnes handicapées, Toynton Manor. le père Baddeley qu'il n'a pas vu depuis plusieurs décennies veut lui demander son avis de policier. Or quand il arrive, le père Baddeley est décédé d'une crise cardiaque (selon la version officielle), est incinéré et enterré. Adam est triste, déçu d'être arrivé trop tard et même un peu coupable, perturbé… et de suite, son côté policier relève des détails, (des indices ?) qui lui font douter de la véracité de cette crise cardiaque. Pourtant, le père Baddeley était un vieil homme, malade du coeur, qui rentrait d'un séjour à l'hôpital. Tout porte à croire qu'il est effectivement mort d'une crise cardiaque. Mais, il décide de rester quelques jours et de voir ce qu'il peut apprendre et essayer de découvrir pourquoi le père Baddeley avait fait appel à lui… Il fait connaissance avec la « drôle » de communauté des patients, du personnel, des invités… peu à peu les morts s'accumulent… Contre son envie, il redevient le policier qu'il a toujours été et veut savoir, comprendre…
Bien écrit, bien mené, fouillé… on ne découvre qu'au bout d'un suspens presque pesant la vérité dans la toute fin du livre. Elle est douée PD James, y a pas à dire. Au niveau qualité, juste un peu en dessous du Phare.
J'aime cette auteure !
Commenter  J’apprécie          60
Adam Dalgliesh est dans le doute quant à la poursuite de vie professionnelle. Il sort de l'hôpital et va voir une très ancienne connaissance qui lui a demandé de passer pour avoir son avis à Thorntoy Manoir. Mais à son arrivée il apprend que celui-ci est mort, qu'il a été incinéré. Quel avis voulait-il avoir? Et cette mort, et d'autres parmi les pensionnaires handicapés qui vivent là lui posent question. Mais il n'y a pas vraiment de preuve de quoique ce soit de criminel, et Dalgliesh tourne un peu en rond sans trop savoir quoi faire ni penser alors qu'il n'est pas présent ici comme enquêteur. Néanmoins il pose des questions pour comprendre comment ce petit monde vit. C'est le doute qui l'anime et l'amène à s'interroger sur son avenir autant que ces enchaînements de décès qui semblent aussi naturels qu'accidentels. Cela semble un peu à part dans la lignée des enquêtes dont P.D.James nous a gratifiées jusqu'à présent.
Commenter  J’apprécie          50
Un roman qui allie les qualités d'Agatha Christie (à laquelle P. D. James a souvent été comparée) et celles de Simenon:
a) du côté d'Agatha Christie, outre le cadre britannique, une galerie de suspects sur lesquels les soupçons se portent successivement, des rebondissements;
b) du côté Simenon, une attention particulière portée à l'atmosphère, divers Leitmotiven, les états d'âme d'un policier parfois las ou désabusé…
En somme une très bonne expérience de lecture: l'ambiance étrange et malsaine de cette communauté d'infirmes et de soignants qui tous ont un secret à cacher est fort bien rendue; seule la résolution de l'énigme m'a un peu déçu, mais au bout du compte j'ai trouvé cet aspect presque secondaire.
Commenter  J’apprécie          40
c'est le livre qui a été traduit en français sous le titre Meurtre dans un Fauteuil et qui se déroule près de la côte ( il y a là un phare : la Black Tower) dans une institution où on accueille des handicapés.
.
Commenter  J’apprécie          20
L'atmosphère que P.D. James crée dans ce roman rappelle un peu celle d'Agatha Christie (un univers fermé, un nombre de personnage limité...), mais elle crée un contexte que j'ai trouvé plus sombre et plus noir que sa compatriote. Elle manie les faux-semblants et l'ambiguité : tout le monde devient plus ou moins suspect, le tout dans une enquête, comme je le disais, qui n'en est pas une officiellement...

Le tout constitue un roman noir de facture assez classique, un peu bavard à mon goût (surtout quand on est habitué à la concision d'Agatha Christie), avec une chute pertinente bien que moyennement surprenante pour le lecteur averti. Une première rencontre intéressante mais qui ne m'a pas non plus paru exceptionnelle, qui mérite que j'aille vérifier mon sentiment initial puisqu'un deuxième livre de l'auteur attend sagement dans la PAL !
Lien : http://croqlivres.canalblog...
Commenter  J’apprécie          10
On s'ennuie pendant presque 200 pages et le dénouement est prévisible.
Je suis déçu par « meurtres en fauteuil », j'y retrouve en plus les mêmes éléments que « le phare » de la même autrice: une tour surplombant une falaise, la mer, le brouillard, un huis clos...
heureusement les passages décrivant les paysages du Dorset rattrapent un peu l'ensemble.
Commenter  J’apprécie          00




Lecteurs (1217) Voir plus



Quiz Voir plus

P.D. James

Comment s'appelle-t-elle réellement ?

Phillys Dorothie James
Phyllis Dorothie James
Phillys Dorothy James
Phyllis Dorothy James

10 questions
64 lecteurs ont répondu
Thème : P.D. JamesCréer un quiz sur ce livre

{* *}