Pendant qu'il était ici, il avait besoin d'une femme, elle avait besoin d'un homme. Il faut que la marchandise soit à portée de la main. Un peu comme acheter de la viande chez le boucher.
Nous avons tous besoin, tous autant que nous sommes, d’être maîtres de nos vies et nous les réduisons jusqu’à ce qu’elles soient assez petites et minables pour nous en sentir maîtres.
L'homme laisse ses ordures polluantes derrière lui comme des crottes de métal.
On en arrive à la fin d'une liaison comme à la fin d'un travail avec l'impression toute naturelle qu'une étape de la vie cède la place à une autre.
Nous sommes tellement repus de merveilles scientifiques que nous nous sentons déconcertés quand nous constations que la technologie peut tout faire sauf ce que nous voulons.
Il se dit que c'étaient les vieillards qui faisaient notre passé. Quand ils partent, il semble pendant un moment que ni ce passé ni nous n'avons plus d'existence réelle.
Les morts sont hors d'atteinte du mal, celui qu'ils font et celui qu'on leur fait.
Je me méfie toujours un peu quand on prétend qu'un péché est justifié s'il s'agit d'aider quelqu'un que nous aimons. Nous le croyons peut-être, mais c'est en général dans notre propre intérêt. Je pourrais craindre d'avoir à soigner un patient atteint de la maladie d'Alzheimer. Quand nous prônons l'euthanasie, est-ce que c'est pour éviter des souffrances, ou pour nous éviter de les voir ? Concevoir un enfant uniquement pour le tuer et utiliser ses tissus, c'est une idée absolument répugnante.
Il est très imprudent et maladroit de laisser la fierté personnelle influencer, voire surtout compromettre, la ligne de conduite.
Tous les hommes étaient des pleutres quand il s'agissait d'avoir une explication sérieuse avec une femme.