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Critique de NicolaK


Aux prises avec la mort est le 7e roman de Peter James mettant en scène notre cher Roy Grace et les personnages qui gravitent autour de lui.
L'enquête est davantage mise à l'honneur que dans le précédent "tome", qui faisait beaucoup d'allers-retours entre la vie privée de Roy et l'affaire en cours, puisque celle-ci rappelait à ce dernier un dossier "classé" non résolu qui le touchait de près.
Cette fois, le livre démarre sur une collision, laquelle a entraîné la mort du fils d'un membre de la mafia. Nous connaissons dès le départ qui est le coupable et le suspense réside dans les efforts que mettront Roy et son équipe à le dénicher.
La mère de la victime, mettant un peu les bâtons dans les roues des policiers, offre une grosse récompense à qui fournira des informations sur les autres conducteurs impliqués dans l'accident. Entre les appels menant à d'innombrables fausses pistes et la poursuite de l'enquête par elle-même, nos "amis" ne savent plus où donner de la tête, d'autant que curieusement, les conducteurs ayant été pris dans le carambolage connaissent des destins funestes, dans des circonstances horribles. Il ne reste bientôt plus qu'un survivant, que Roy s'efforcera de protéger.
Une fois n'est pas coutume, Peter James nous plonge cette fois davantage dans l'horreur et le gore, n'étant pas avare de détails sur les meurtres qui parsèment son investigation. Mais chaque assassinat est amené de telle sorte, l'auteur anticipant l'événement par lui-même, qu'on tremble par anticipation, sachant que quelque chose d'horrible va se produire, mais ignorant quoi et quand. La tension est palpable, on retient notre souffle et on tourne les pages à la fois très vite et avec appréhension, sans même vraiment savoir pourquoi. C'est très très fort.
Vous l 'aurez compris, aucun des personnages secondaires n'est laissé de côté, puisqu'on fait leur connaissance grâce aux explications fournies sur leur vie avant l'accident, et qu'on fait la suite du "voyage" avec eux, aussi tremblants qu'eux, si ce n'est plus, puisqu'ils ignorent ce qui les attend. On n'en sait guère plus, mais on devine, bien entendu. On finit même par éprouver de l'empathie pour le tueur.
Si elle est moins omniprésente que dans le précédent roman, la vie privée de Roy est toujours développée. Il s'interroge encore sur la disparition de sa femme, des éléments s'ajoutant au fil des romans, tout en vivant en presque totale harmonie avec Chloé... Presque, puisqu'au problème évoqué plus avant, s'ajoutent des problèmes de santé (Je sais, je louvoie, mais il vaut mieux que vous découvriez ce dont il s'agit à la lecture).
Encore un excellent roman de Peter James, que je n'ai pu lâcher qu'à la toute dernière ligne.
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