- Le racisme n'est pas un point de vue, c'est un délit passible des tribunaux. Dans un établissement scolaire, il donne lieu à un conseil de discipline puis à un renvoi. C'est une juste punition pour le raciste et une mise en garde pour tous ceux qui voudraient l'imiter. Tu vois en quoi c'est plus utile qu'un coup de poing ?
Le problème quand on fuit, c'est qu'on reste avec soi. Et s'il y avait bien une personne que je détestais à ce moment précis de mon existence, c'était moi. (p.104)
- Il n'est nulle part écrit dans l'Odyssée qu'Ulysse est beau. C'est pire que ça... Il a du charme. Alors, certes, on nous décrit sa musculature, sa force physique, mais ce n'est pas ça qui agit sur les femmes...
- Alors quoi ?
- Il a une arme secrète.
- Laquelle ?
- C'est un héros qui pleure...
- Quoi ???
- N'importe quel Rambo peut tuer la moitié de la planète à coups de gourdin et n'avoir aucun état d'âme. Mais posséder le courage physique et savoir en plus pleurer, elle est là, la force. Il sait qu'il est fragile et il l'accepte...
(p.72)
- C'est pas ce que fait un ami pour nous qui est important, c'est le fait qu'on sache dans notre coeur qu'on peut compter sur lui.
- " On ne voit bien qu'avec le coeur, l'essentiel est invisible pour les yeux...."
- Vous savez qui me dit cette phrase à chaque fois que je le vois ? Mon médecin à l'hôpital...
- Elle n'est pas de lui, il l'a piqué au renard dans "Le petit Prince" de Saint-Exupery !
- Oh l'escroc ! il s'est bien gardé de mentionné l'auteur !
- Pourquoi les devins et les aèdes sont souvent aveugles dans l'Odyssée ? avais-je demandé à Mme Stabat.
- Parce que la vue est trompeuse et nous pousse souvent à l'erreur. On croit voir... Les textes nous enseignent la chose suivante : ne te laisse pas berner par l'apparence des choses, vois au-delà. Et pour cela, ne te sers pas de tes yeux. (p.88-89)
Epicure, un philosophe grec, [a dit] : "Ce n'est pas l'aide de nos amis qui nous aide, c'est notre confiance dans cette aide." (p.68)
Ma princesse caramel avait raison : "Dans la vie, sans les autres, on n'est rien..."
Ce roman est émouvant sans être larmoyant : la progression de la maladie, le handicap, la perception des parents, la réaction du malade face à la pitié ou à la moquerie, le racisme, la tolérance et la douleur morale y sont abordés avec beaucoup de sensibilité. (Désolée j'ai placée par erreur cette critique dans les citations)
Christine
Ce roman est émouvant sans être larmoyant : la progression de la maladie, le handicap, la perception des parents, la réaction du malade face à la pitié ou à la moquerie, le racisme, la tolérance et la douleur morale y sont abordés avec beaucoup de sensibilité.