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Critique de Allantvers


Un premier rendez-vous en demi-teinte, voire en hôtel du demi cul tourné avec Le Clezio, un auteur dont on n'entend que louanges mais qu'un je ne sais quoi m'empêchait d'aborder.
C'est chose faite avec ce premier roman, qui m'est tombé des mains moultes fois, auquel je me suis accrochée avec effort jusqu'à la dernière page, et dont je ressors assez dubitative car il me conforte dans une position schizophrénique : celle d'avoir découvert un auteur de grand talent, à fuir absolument.
Ce qui a sauvé ma lecture, c'est la longue scène finale à l'asile, qui m'a touchée et donné du sens à ma lecture. Enfin, un peu, car le propos reste quand même en bonne partie abscons.
En revanche, j'ai souffert le martyre pendant tout le développement du récit, sa tonalité ‘nouveau roman' sixties m'a horripilée, tout comme la sensation de lire un jeune auteur germanopratin qui s'écoute écrire et s'auto-contemple dans les pérégrinations de personnages évanescents qui ne m'intéressaient pas.
Jugement lapidaire révisé à la lumière de l'éclairage final, où j'ai cru voir une lecture pré-houellebecquienne de la déshumanisation et la perte de repères engendrées par la société moderne matérialiste et consumériste, en pleine éclosion dans les années 60.
Un roman visionnaire, donc ? ou alors je n'ai rien compris et ferais donc mieux de rester avec mes a priori à la noix ?
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