AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,74

sur 82 notes
5
12 avis
4
22 avis
3
10 avis
2
1 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
La Valse ou la fin des Romantiques

Un roman très doux qui décrit très bien cet été 1892 quand Eugénie, jeune parisienne arrive au château de l'Islette pour être la préceptrice de la petite fille de la châtelaine, Marguerite âgée de 6 ans.

Mais le château abrite d'autres personnes… Camille Claudel et son amant Auguste Rodin.

Entre passion amoureuse, disputes et travaux de sculpture, le couple introduit de l'action dans ce domaine tranquille, retiré, situé dans la vallée de l'Indre, près d'Azay-le-Rideau !

Entre la pierre, les promenades, les baignades, les échanges de lettres entre Camille et Claude Debussy, la dureté de Rodin, la jeune Eugénie et son élève, une immersion totalement réaliste et addictive.

Le style de l'auteure est magnifique et décrit superbement le travail de la glaise, les sculptures, les passions, le cadre de ce merveilleux château.

C'est un roman fiction qui nous plonge dans la fin de ce XIXe siècle, dans la douceur de la Touraine. Certains personnages historiques réels (Camille Claudel; Auguste Rodin, Claude Debussy, la petite Marguerite) côtoient le personnage inventé d'Eugénie.

L'autre "personnage" historique est le château de l'Islette !

Ce château abrita, au cours des années 1890, loin de Paris, les amours tumultueuses des deux grands sculpteurs Camille Claudel et Auguste Rodin.

Rodin y travailla à son fameux Balzac et Camille Claudel y sculpta La Petite Châtelaine dont vous pouvez admirer le bronze exposé de façon permanente dans le château.

Je vous conseille vivement de visiter ce superbe château et son parc enserré par les bras de l'Indre !

Pour en revenir à ce roman qui est une parenthèse enchantée au doux soleil de Touraine, je n'ai qu'un seul regret… Il est beaucoup trop court !
Commenter  J’apprécie          210
Une très jolie découverte , une lecture qui se savoure, se déguste! l'espace d'un été, nous voyons sous les yeux d'Eugenie, jeune fille préceptrice de la petite châtelaine , peut-être, Camille Claudel qui crée, se débat avec Rodin, sa vie! Rodin y parait seigneur ours dont le charme mais aussi la violence peuvent être saisis entre les lignes.
Plausible ou pas, nous sommes comme résidants au château, témoins de ces moments !
Commenter  J’apprécie          80
Camille Claudel m'accompagne depuis longtemps. J'ai aimé la retrouver dans ce roman, suivre sa correspondance avec Debussy, la voir créer, l'entendre rire ou crier. J'ai aimé que Rodin soit absent le plus possible. J'ai aimé deviner son secret et le voir prendre chair. J'ai aimé les joues rebondies de Marguerite, ses libertés d'enfant, sa présence éternelle dans l'oeuvre de l'artiste.
Un beau moment de lecture.
Commenter  J’apprécie          60
Un tout petit roman qui m a fait passer une excellente soirée
Vu le nombre de pages je ne peux rien vous raconter
Sachez que nous sommes dans un château en Touraine l atmosphère est semaine
On plonge dans le passé en compagnie de Camille Debussy Rodin
Alors vite allez les retrouver
Commenter  J’apprécie          60
Juillet 1892.
Camille Claudel s'installe à Islette le temps d'un été, aux portes d'Azay-le-Rideau dans la vallée de l'Indre.
Eugénie Farnoux est préceptrice de Madeleine, petite fille de madame Courcelle.
Madeleine, ne perd pas une miette de ce dont elle est témoin durant cet été sans précédent.
Camille Claudel se moque de la bienséance, de son apparence, de parler trop fort ou de boire au goulot mais elle se tue à la tâche. de jour comme de nuit, elle besogne, pétrit, taille, modèle et façonne…surtout elle attend Rodin, le maître, l'ogre. Rodin qui partagé entre épouse, maîtresses et mondanités se fait attendre et quand il vient il lui donne si peu à Camille.
Et tandis que Rodin lui offre les plus vertigineuses disputes, Debussy offre à Camille une oreille amicale, elle lui confie dans ses lettres son désarroi, il est son ami et confident. le musicien et la sculptrice ont leur art chevillé au corps ainsi qu'une certaine aptitude à se renouveler, ils se comprennent.
La valse prend forme, Balzac sort de pierre et l'après-midi d'un faune va révolutionner les romantiques…
Eugénie disparaitra un beau matin, non sans avoir sceller son destin, ailleurs.
Longtemps après, Madeleine, la petite chatelaine, se souviendra et racontera à son tour l'été à Islette.
Une agréable parenthèse entre fiction et réalité, une mise en lumière de la sculptrice artiste, amoureuse, exigeante et passionnée.
Commenter  J’apprécie          20
Ce délicieux roman de Géraldine Jeffroy a le charme discret des vieilles maisons de famille : chaque objet y fait mémoire et dans chacun des rayons de lumière qui la traversent, on croit apercevoir la silhouette d'un ou d'une qui y passa et y laissa sa trace. Il a la grâce des plus petites sculptures de Camille Claudel, légères comme un souffle mais solides et structurées comme un roc. Il a la voix fluette d'une petite fille curieuse que l'art n'impressionne pas, ni les épaules du grand Rodin, ni la drôle de musique de Debussy. Il porte en lui, comme « La valse » de Camille qui en est le coeur, une sorte d'étourdissement juste au bord du vacillement, un mouvement saisi au vol, un secret conservé dans la pierre. Il est un coup d'oeil à peine glissé dans un trou de serrure, une bribe de conversation portée par le vent de l'été, quelques éclats de voix arrachés à la nuit trop chaude. Il est une confidence entre amis, une complicité de filles, un contact avec la création. Et comme le passage d'un vol de papillon dans la lumière immobile d'un après-midi d'été, il laisse derrière lui le souvenir fugace et fragile d'un instant de beauté insaisissable.
Lien : https://magali.bertrand@neuf..
Commenter  J’apprécie          20
C'est sur le conseil de ma libraire que je me suis lancé dans la lecture de ce livre. Parmi mes autres lectures récentes , celle-ci est une parenthèse enchantée.
La plume de l'auteure est aussi légère que les notes les plus délicates du Prélude à l'après-midi d'un faune de Debussy. C'est une oeuvre à déguster sans modération.
Commenter  J’apprécie          10
Ce petit récit se lit doucement , en accord avec la douceur de vivre des bords de l'Indre. On se fond tout au long du récit à l'ambiance de ce court récit, écrit avec une certaine tendresse pour les différents personnages. Une visite au château de l'Islette peut finaliser cette lecture.
Commenter  J’apprécie          10
Voilà bien une petite pépite que je vous invite à découvrir. Ce court roman se déroule au Château de L'Islette lors de l'été 1892, alors que Camille Claudel et son amant Rodin y séjournent pour quelques semaines… Claudel travaille à « La Valse » , Rodin ébauche son célèbre « Balzac ». Camille, à travers une correspondance croisée, rend compte de l'avancée de son travail à Debussy qui , de son côté, compose « L'après-midi d'un faune ».
Eugénie est embauchée au château comme préceptrice de la petite Marguerite. Les deux jeunes femmes seront les témoins du processus de création de ces artistes tourmentés, à l'orée de l'Art moderne et au point d'orgue du Romantisme.
La composition du roman, rythmée comme une valse à trois temps, est servie par écriture belle et exigeante à la hauteur du sujet.
J'attends avec impatience le prochain opus de Géraldine Jeffroy.
Commenter  J’apprécie          10
J'aurais bien lu 50 pages de plus, ce qui est toujours bon signe ! Mieux vaut un roman trop court que trop long !
Commenter  J’apprécie          10




Lecteurs (179) Voir plus



Quiz Voir plus

Quelle guerre ?

Autant en emporte le vent, de Margaret Mitchell

la guerre hispano américaine
la guerre d'indépendance américaine
la guerre de sécession
la guerre des pâtissiers

12 questions
3230 lecteurs ont répondu
Thèmes : guerre , histoire militaire , histoireCréer un quiz sur ce livre

{* *}