Je ne suis pas un grand coutumier des Prix Goncourt (le seul auquel je me suis essayé avec succès est
Au-revoir là-haut de
Pierre Lemaître), mais le sujet de celui-ci avait a priori tout pour me convenir. L'expérience d'un combattant sur le retour de la deuxième guerre mondiale et des guerres de décolonisation, sur le papier, c'était fort tentant.
Las, dès le début, ce fut un calvaire. Introspectif, mais surtout verbeux, pompeux même, il parvenait précisément à me pomper mon énergie de lecteur en quelques pages à chaque fois que je tentais de le reprendre.
Au bout de quinze jours d'offensives désespérées, pour rester dans la veine guerrière, j'ai fini par capituler.
La vie n'est pas toujours facile ; la lecture ne doit pas être une souffrance.
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