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EAN : 9782075161992
288 pages
Gallimard BD (10/05/2023)
3.57/5   55 notes
Résumé :
Ici, c'est le "village de nulle part". Là où l'on vit retiré et un peu hors la loi. Là où les enfants slaloment entre les pères ivres et les chiens errants, où l'été on apprend à dépecer les agneaux... Où trop souvent la misère vous mord les lèvres et la puanteur vous empoigne la gorge. Là où l'amitié reste la grande affaire. Un jour pourtant, il faut partir, affronter le monde pour tenter d'échapper à cette enfance pleine de terre et de sang qui vous colle à la pea... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
Le graphisme est réalisé en peinture d'après modèle, au pinceau, avec des couleurs assez liquides, diluées, étalées avec agressivité, énergie, le style est brut, brut et plein d'autorité, les formes sont très soucieuses des postures et des expressions, du corps et du visage. Les couleurs sont parfois salies, avec des arrières plans verdâtres, mais la lumière est forte et prégnante, les contrastes articulent la mise en page et font circuler le regard dans la brutalité du trait.

C'est l'harmonie parfaite avec l'histoire, une histoire de petits voyous du monde rural, tout aussi brute que le graphisme, sans concession, un milieu où tuer des bêtes fait partie des habitudes, on tue l'agneau dans le garage pour les affaires, on tue un chien pour une vengeance mesquine, des histoires de misère sociale, d'amitiés, de haine et d'amour.

L'écriture des dialogues est parfois lourde, insistant sur le désoeuvrement intellectuel de ce milieu, la voix off insiste et par moment elle semble décoller, se poétiser, sans jamais délaisser sa sincérité, cela donne un récit très intense, encore plus transcendé par le déroulement de l'intrigue qui semblait pourtant longtemps délaissée pour une simple étude de moeurs.

Des portraits délayés dans la vérité, sans concession, des destins mal partis.

Le style graphique et le style littéraire ne semblent en faire qu'un, ils sont indissociables, j'ai même du mal à concevoir cette histoire sans le dessin alors qu'il s'agit pourtant d'une adaptation de roman. le coup de pinceau devient langage lui-même, c'est un véritable chef d'oeuvre d'un point de vue stylistique. Et le rythme, l'évolution aussi sont à couper le souffle, une grande histoire, dure et violente, forte et grave.

Mais est-ce qu'on a envie de lire ce genre d'histoires, à moins d'être un travailleur social, éducateur ou assistant social, voire psy. le propos est rude, l'univers décrit est vraiment glauque, et en même temps très réaliste, trop réaliste. Cette lecture s'est avérée très inconfortable, malaisante, je referme le livre à la fois ébloui par sa qualité et écoeuré par son propos.
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Eh bien voilà un roman graphique adapté d'un roman dont on ne ressort pas indemne? Comme certains lecteurs de Babelio, il m'a fallu laisser passer un peu de temps pour écrire cette critique car j'avais un peu la tête à l'envers d'avoir vécu les parcours des ces être en errance.

Tout commence un été chaud, dans un bois, où deux adolescents massacrent un chien par vengeance et par bêtise. L'un porte le maillot de l'équipe de France attribué au célèbre numéro 10 Zinédine Zidane. L'autre, Jonas, porte les cheveux longs.

Ils reviennent ensuite vers leurs maisons qui semblent un peu en décrépitude, sortes de fermes avec plein de matériels et de matériaux plus ou moins à l'abandon. Ce hameau, La Fourrière, semble perdu au milieu de nulle part. le barbecue est un fut d'huile coupé en deux.

La cuisine est dans le même état : envahie par les mouches que le célèbre papier tue-mouche collant et gluant, tombant du plafond n'arrivant pas à éliminer les drosophiles. Idem au niveau du réfrigérateur et l'évier est rempli de vaisselle sale. Rien de bien ragoûtant, rien qui donne envie de rester.

Tout de suite, on ressent une atmosphère tendue entre ce jeune ado et son père. Sa mère est partie 3 jours chez sa soeur. le père pose des règles strictes mais se montre humiliant pour son fils. le jeune a un oncle qui a fait de la prison.

La vie est rythmée par des fêtes entre adultes où l'alcool est de la partie, les adultes étant ivres devant leurs enfants qui testent aussi la boisson.

Les adolescents vivent leurs vies en parallèle de celle des adultes, faisant leurs expériences. Ils vivent les plaisirs simples (ou pas) de la campagne : participation aux travaux des champs, les repas animés, les bals, le déplacement des charognes des moutons... Leurs véritables évasions, ils la prennent chez une vieille dame, qui les accueille et leur permet de regarder sa télévision. C'est le lieu de rassemblement des gamins comme cela l'a été celui de leurs parents. C'est un peu le foyer des jeunes, la maison de la culture ou le bar du coin pour d'autres.

La vie s'écoule lentement. Les jeunes ne sont pas malheureux tant qu'ils n'ont pas de moyens de comparaisons. le jeune au maillot de Zidane demande à son père la permission de prendre une douche car il s'est sali. La réponse est négative car il faut garder l'eau pour les bêtes. le jeune commence à découvrir une autre forme d'humiliation.

À la fin de l'été, il faudra intégrer le collège et les jeunes de la fourrière vont découvrir toute la méchanceté de leurs congénères. Ils ne sont de la ville, ils n'ont pas de vêtements de marques et les autres leur font bien sentir la différence. Ils n'ont pas les codes sauf celui de la violence et c'est pas la violence qu'ils vont s'imposer et de sa faire respecter quel qu'en soient les conséquences disciplinaires.

Syvain Bordesoules va nous plonger dans le parcours de ces jeunes et de leurs combines pour survivre. On va aller des petits chapardages de bonbons (qui sont cependant déjà des vols) à des vols plus importants et pas forcément nécessaires. Peu à a peu, ils avancent de manière inexorable vers des addictions de plus en plus complexes : alcool, tabac, cannabis et autres formes de drogues.

Pour l'un des jeunes c'est une lente descente aux enfers. On ne voit aucune main secourable se tendre pour les emmener vers autre chose. La seule entraide vient de ceux qui les entour et sont dans le même trip.

C'est poignant, c'est touchant, c'est poisseux. le graphisme m'a impressionné, le choix de l'aquarelle est plus que judicieux. Il renforce le sentiment de malaise, nous entraîne dans le monde de la nuit et des substances pour "voyager". Chaque case mérite que l'on s'y arrête, c'est saisissant et troublant.

Pourquoi ai-je té autant troublé ? J'ai enseigné dans des milieux difficiles et auprès des populations les plus éloignées des codes de l'école et parfois de la société. J'ai cru reconnaître certains de mes anciens élèves; ceux qui se faisaient moquer pour leurs vêtements, leurs coupes de cheveux, parfois pour leurs odeurs. Certains d'entre eux vivaient dans des lieux chauffés au bois et mal aérés, leurs vêtements étaient imprégnés de l'odeur de feu de bois. Je me souviens de cet élève qui ne venait pas en cours les jours de grandes marées car il allait à la mer pour pêcher et rapporter un peu d'argent à la maison. L'école était bien loin de leur priorité, ils venaient parce que c'était obligatoire. Comme enseignant, j'ai toujours agi pour permettre à ces élèves de trouver leur place à l'école et dans la société, faire en sorte qu'ils soient respectés, respectueux. Je leur ai toujours apporté l'estime à laquelle ils avaient droit. Devenu chef d'établissement, c'est devenu un point fort des projets des collèges ou des lycées que j'ai eu l'honneur de diriger.

Eh oui, ce roman graphique m'a renvoyé tout ceci et je peux affirmer que les jeunes décrits n'étaient pas des charognes, juste des victimes de leur environnement.

Je vais lire le roman de Simon Johannin, mais pas tout de suite, pour récupérer.

Lisez ce roman graphique, il vous aidera peut-être à mieux comprendre les réactions de certains jeunes un peu marginaux.

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Sylvain Bordesoules nous livre ici sa première BD tirée du roman éponyme de Simon Johannin. L'histoire se situe au coeur de la France, celle des invisibles, qui, par un hasard de lecture, résonne bien involontairement avec l'actualité et la colère de nos paysans et de nos éleveurs. le focus est mis sur la détresse et le désoeuvrement des jeunes qui vivent dans des villages qu'on n'imaginerait même pas exister, où « la misère vous mord les lèvres et la puanteur vous empoigne la gorge », mais où l'amitié reste une sérieuse et grande affaire.
Cet album raconte l'histoire de deux garçons, Jonas et son ami, le personnage principal, jamais nommé, et fils de l'éleveur de brebis, La scène d'ouverture est d'une violence qui nous percute immédiatement : les deux gamins attirent un chien qu'ils battent à mort à coups de pierres et abandonnent dans une cabane isolée. Nous plongeons ainsi dans l'ivresse d'une enfance désoeuvrée, baignée dans la brutalité. Nous nous colletons avec la sombreur de cette enfance dans un milieu désargenté, entre des pères, le plus souvent ivres, et des chiens errants qui pullulent depuis l'arrivée des « gueux » (sont nommés « gueux », « ceux qui arrivent par hasard, un peu cassés par la route et par la vie, souvent avec des chiens, ce sont d'anciens voyous qui ne rechignent pas à remuer des tonnes de m…. pour les épandre dans les champs »).
Cet été-là, « l'été des charognes » l'éleveur a un sérieux problème, des chiens ont affolé ses brebis et 46 d'entre elles dans la panique se sont jetées dans la ruisseau. Avec ses fils, ils vont devoir entasser les cadavres sous l'appentis en attendant l'équarisseur qui ne passera pas avant plusieurs semaines. Bien évidemment, avec la chaleur, la puanteur va devenir pestilentielle et le jeu des adolescents et de leurs copains va être de se lancer le défi de tenir le plus longtemps possible au milieu des charognes.
Ce récit explore une quête, celle de l'identité, mais aussi celle d'une échappatoire et d'un cheminement vers la beauté. Dans le contexte de l'album, les enfants ne connaissent que le langage de la sentence injuste, de la crasse et des coups au corps et au coeur.
L'auteur interroge au travers de cet album : Comment trouver sa voix et sa voie quand on est traités presque comme des animaux et qu'on vit dans la village de « nulle part »?
On va suivre le personnage principal, ce gamin au T-shirt sans âge du PSG, dans les errances d'une adolescence entre découvertes et débordements pour qui le lycée offrira une opportunité pour fuir. Il vit avec son père dans une ferme délabrée et insalubre et va faire les pires bêtises avec son copain Jonas, leur vocabulaire très réduit est le plus souvent grossier, ce qui est la normalité pour eux. Nous le verrons, toutes ces années, hanté par l'image du chien qu'il tue dans les premières pages, jusqu'au jeune homme en perdition qu'il deviendra.
On avance dans ce pavé de 300 pages comme dans un reportage filmé caméra épaule avec des encadrés narratifs qui nous livrent pensées descriptives et réflexions intimes.
Le dessin à l'aquarelle, dans une palette de couleurs impressionnistes fait resurgir la beauté comme un clair-obscur avec un rendu souvent approximatif et jeté. On ne saisit pas toujours la scène à laquelle on assiste comme si Sylvain Bordesoules avait volontairement négligé la représentation par pudeur ou embarras.
Je suis ressortie assez perturbée de cette lecture, comme si j'avais été contaminée par le mal être de ces gamins. La crudité de certaines scènes vient s'imprimer dans notre rétine tout comme elle vient hanter le personnage principal.
Voici un album aux dessins remarquables dont l'histoire ne peut nous laisser indifférents.
"Lu dans le cadre du Prix Orange de la BD 2024. Je remercie Lecteurs.com ainsi que les Editions Gallimard Bande dessinée pour cet envoi."
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Ils sont deux gosses, à traîner un peu partout à la campagne. Les parents, moitié agriculteurs moitié alcoolo, ne les surveillent pas trop. Leur premier fait d'armes de l'été, c'est tuer un chien errant à coup de pierres. Et puis le troupeau de moutons du père s'est précipité dans le ruisseau, beaucoup de bêtes sont mortes et l'équarisseur ne passera pas avant deux semaines. L'odeur des charognes envahit tout. Comme la haine des arabes. C'est quoi les arabes ? C'est comme les marocains ?
Ils apprennent à tuer les agneaux pour l'Aïd. A profiter du salon et de la télé de Didi, avant qu'elle meure. Des bonbons et des Granolas de Marcel même s'il se balade en slip. de la bière de l'oncle Mo qui vient juste de sortir de prison.
Et puis c'est le collège, la rencontre avec l'autre monde. Celui des grands boutonneux qui tentent de vous dresser à coups de poing. Celui des gens lavés, peignés. Plus riches. Celui des jeunes qui n'ont jamais vu la campagne. Celui des filles aux yeux clairs.
Et, assez vite, celui de la drogue, la vraie, celle pour laquelle on fait la mule pour une rave loin de tout. Celui où un chien peut devenir un compagnon de vie. Un compagnon de mort.

Je n'ai pas lu le roman de Simon Johannin adapté d'une manière quasi organique par Sylvain Bordesoules. A coups de feutres aquarelle, il dépeint un monde sans pitié, tendre et cru, où la nausée et l'innocence se mêlent. Une lecture âpre dont je me souviendrai !
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Dans l'océan bouillonnant de la bande dessinée, il y a des pépites qui brillent plus fort que les autres, et puis, il y a « L'été des charognes » de Sylvain Bordesoules, adapté du roman de Simon Johannin. Autant vous prévenir de suite : c'est une claque. Pas le genre de claque douce, mais celle brutale, celle qui laisse une marque. Préparez votre sens olfactif au pire.

Là où certains s'égarent dans des mondes fantastiques et des cités futuristes, Bordesoules nous emmène droit dans les entrailles de la réalité crue, un endroit où le mot "enfance" semble ne pas avoir sa place. C'est l'histoire de gosses abandonnés, entre les relents d'alcool et d'agneaux en décomposition, perdus parmi les ombres des carcasses rouillées. Un cocktail d'abandon, d'amitiés et de rêves brisés.

Les premières pages ? Elles vous agrippent, vous plongeant dans un récit suffocant, où l'oxygène se fait rare et l'odeur de la mort trop présente, où chaque respiration devient un luxe. Vous y ressentez la violence et la misère de la pauvreté rurale. Une question vous hantera : comment grandit-on dans une telle décharge d'humanité ?

La prouesse ne s'arrête pas au scénario. Ah non, le coup de maître, c'est la manière dont Bordesoules peint cette histoire. Avec un dessin à la croisée du réalisme et de l'abstrait, l'artiste réussit le tour de force de nous faire sentir les pires choses imaginables. Ses aquarelles sont une invitation macabre, forçant l'imaginaire à embrasser une violence qui ne crie pas, mais qui murmure constamment à votre oreille.

Mais, car il y a toujours un "mais", cette abstraction a son revers. On se perd parfois, cherchant à identifier qui est qui, qui dit quoi. Les bulles semblent par moments flotter dans un brouhaha, détachées des protagonistes. Un petit couac mais rien de méchant.

En bref, foncez. :)
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critiques presse (2)
BulledEncre
26 septembre 2023
Il magnifie les mots du roman dans un dessin coloré et ambitieux qui donne du relief au livre avec une palette impressionniste éblouissante pour mieux nous entraîner dans l’univers du livre.
Lire la critique sur le site : BulledEncre
Liberation
27 juin 2023
Les illustrations suivent : le trait forcé, exagérément coloré parfois, s’efface quand le protagoniste s’automutile. Sylvain Bordesoules fabrique des formes qu’il tire vers l’abstraction. Les couleurs sont, elles, atténuées. Le sang devient un trait de marron par-ci, un de noir par-là et de rouge, un peu.
Lire la critique sur le site : Liberation
Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
Sous l'eau je voyais trouble les formes de la lumière qui me zébraient le corps et l'esprit, entre les ombres je laissais ce qui divague derrière mes yeux envahir le reste partout sous ma peau, comme pour démarrer la magie. Longtemps j'ai laissé faire les formes.
Je pouvais sentir la paix sortir de sous le monde et soulever chaque chose autour de moi. C'était vraiment un bel été.
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L'eau, elle était tellement froide qu'elle vous attrape la racine de chaque cheveu comme pour les arracher, mais il suffit de rester un peu sur les pierres chaudes au soleil en ressortant pour sentir de nouveau son corps et ce qu'il y a dedans.

(page 106)
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Jamais donner son argent à quelqu'un qui va le boire ou se le mettre dans le bras. Il vaut mieux filer des trucs à manger.

(page 113)
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On est restés là à s’empoissonner encore un petit peu sans trop rien se dire, à pas vouloir dormir pour retarder encore de quelques heures l'oubli qu'on allait bientôt avoir les uns des autres.
C'était déjà allé top vite. Des brindilles, c'était tout ce qu'on était. On brûlait si fort d'un feu qui ne réchauffait personne.

(page 189)
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Je fuyais facilement en regardant ce qui brillait le plus loin du monde. C'était facile de s'absenter, de disparaître. Les faisceaux de mon visage s’activaient comme des clefs pour m'ouvrir, la lumière rentrait sous ma peau et je n'avais plus qu'à marcher dessus pour aller de l'autre côté.

(page 272)
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Pierre de la librairie le Divan partage ses lectures : "(...) il a une langue qui se veut très esthétique, une langue qui cherche une part de sublime, qui cherche une part de spirituel.
Notre mot sur Ici commence un amour de Simon Johannin et publié aux éditions Allia : https://www.librairie-ledivan.com/livre/9791030418255
Tous nos conseils de lecture : https://www.librairie-ledivan.com/
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