Fantastique et que dire de Dominic rien qu'un mot hummmmm...Et il avait assez de hummmmmm.J'ai adorer l'auteure......
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N’oublie pas que les filles aiment ça ou n’aiment pas ça, alors sois attentif », et il avait toujours écouté par la suite. C’était comme d’apprendre une nouvelle langue qui facilitait le voyage en terre étrangère. Et, au fil des années, ses visites régulières en Inde avaient perfectionné chez lui l’art du contact physique. Le toucher induisait un courant subtil de petits cercles du bout des doigts, de lentes caresses favorisaient un rythme de désir.
Il passait d’un invité à l’autre, une superbe femme à ses côtés. Une blonde, si elle se souvenait bien. Il avait charmé tout le monde, en particulier les femmes députées. Elle avait soupçonné que la blonde jouait un rôle semblable vis-à-vis les invités masculins. Elle n’avait jamais oublié les yeux de Dominic Knight quand on le lui avait présenté. Son regard bleu et neutre était remarquable, comme si l’homme fonctionnait sur le pilote automatique après mille événements semblables au cours de l’année.
Même s’il ne se souvenait pas d’elle, il était, bien sûr, inoubliable même dans une foule.
L’amour faisait ça. Rendait ça brillant et merveilleux, dépassait les simples limites du désir.
Pour Kate, la différence résidait dans ses attentes : elle n’avait pas envisagé qu’une pareille pièce puisse faire en sorte qu’elle l’aime davantage. Que les passions puissent être rehaussées, comblées au-delà de toute espérance. Que l’excès d’une bonne chose puisse être effectivement grisant.
Le fait que Dominic la fasse jouir cinq fois de suite contribua peut-être à cette prise de conscience.
Ou peut-être l’amour demeurait-il de l’amour sous n’importe quelle forme.
L’extase se répandit dans sa colonne vertébrale, colora le monde entier d’un ravissement radieux, électrifia son cerveau et, au moment où elle allait jouir, elle se tendit un instant. Puis, son cri sauvage s’éleva dans la grande pièce, se répercuta sur les murs pastel, exprimant d’une voix puissante les 10 longues semaines de privation sexuelle tandis qu’elle jouissait encore, encore et encore…
Parce que Katherine représentait le miracle qu’il n’était pas certain de mériter. Elle avait transformé son existence grise, dépourvue d’âme, l’avait illuminée ; elle lui avait apporté le bonheur et l’avait déposé nonchalamment à ses pieds. Et il l’aimait avec une sorte de fanatisme qu’éprouvaient seulement ceux qui n’avaient jamais aimé. Elle était son univers, sa vie, son cœur et son âme.