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Critique de camati
Jonathan Safran Foer signe ici un roman sensible, écrit à la première personne, dont le héros –narrateur s'appelle Oskar, neuf ans. Son père est mort, pour le citer, « le pire jour », à savoir le jour de l'attentat du World Trade Center, mais son corps n'a pas été retrouvé. Vous imaginez aisément le cataclysme pour cet enfant, rien qu'en repensant à notre propre incrédulité en voyant les images qui passaient en boucle sur nos postes de télévision.
Dans les affaires de son père, Oskar a trouvé une clé qui va l'amener à conduire son enquête-/quête -prétexte pour oublier son chagrin et en quelque sorte continuer à faire vivre son père. Il se sent coupable, comme cela est fréquent lorsque la mort touche un proche.
Le texte est à la fois drôle et émouvant : Oskar est un garçon un peu farfelu, ingénieux, très attaché à sa grand-mère paternelle qui habite en face de chez lui. Les chapitres dans lesquels le garçon est le personnage principal s'intercalent avec d'autres dédiés à ses parents ou ses grands-parents, sans que cela soit toujours dit bien clairement, d'où parfois quelques interrogations lors de la lecture des premières lignes. Mais ces passages montrent qu'Oskar n'est pas la seule personne étrange de cette famille.
Même les gens qu'il rencontre sont plutôt bizarres. Ce roman m'a fait penser à « En attendant Bojangles » par certains aspects, notamment l'espèce de folie ambiante.
Ce que je retiens de cette lecture, c'est beaucoup d'émotion ; en particulier, au milieu de chapitres assez loufoques, on en trouve un très émouvant sur le bombardement de Dresde en Février 1945, et un autre qui l'est tout autant sur l'attentat du 11 Septembre 2001.
S'intercalent également quelques illustrations parfois très étranges qui reflètent peut-être l'étrangeté du monde. Un livre très touchant mais drôle donc sur la gestion du deuil lorsque l'on est enfant, et particulièrement un enfant très imaginatif.
Dans les affaires de son père, Oskar a trouvé une clé qui va l'amener à conduire son enquête-/quête -prétexte pour oublier son chagrin et en quelque sorte continuer à faire vivre son père. Il se sent coupable, comme cela est fréquent lorsque la mort touche un proche.
Le texte est à la fois drôle et émouvant : Oskar est un garçon un peu farfelu, ingénieux, très attaché à sa grand-mère paternelle qui habite en face de chez lui. Les chapitres dans lesquels le garçon est le personnage principal s'intercalent avec d'autres dédiés à ses parents ou ses grands-parents, sans que cela soit toujours dit bien clairement, d'où parfois quelques interrogations lors de la lecture des premières lignes. Mais ces passages montrent qu'Oskar n'est pas la seule personne étrange de cette famille.
Même les gens qu'il rencontre sont plutôt bizarres. Ce roman m'a fait penser à « En attendant Bojangles » par certains aspects, notamment l'espèce de folie ambiante.
Ce que je retiens de cette lecture, c'est beaucoup d'émotion ; en particulier, au milieu de chapitres assez loufoques, on en trouve un très émouvant sur le bombardement de Dresde en Février 1945, et un autre qui l'est tout autant sur l'attentat du 11 Septembre 2001.
S'intercalent également quelques illustrations parfois très étranges qui reflètent peut-être l'étrangeté du monde. Un livre très touchant mais drôle donc sur la gestion du deuil lorsque l'on est enfant, et particulièrement un enfant très imaginatif.
