Citations sur Charley Davidson, tome 2 : Deuxième tombe sur la gauche (91)
Un doux sourire apparut sur son beau visage et réussit, étonnamment, à faire fondre mes rotules.
« Te tuer ? Ce serait comme éteindre le soleil. »
J'eus le sentiment qu'il se réjouirait de me torturer. Or, traitez-moi de sentimentale mais, bon sang, j'aime apporter de la joie dans ce monde.
Comment faisait-elle pour toujours savoir quand je rentrais ? J'étais la discrétion personnifiée. De la fumée. Quasiment invisible- comme un ninja, mais sans la cagoule.
— Je crois que tu as besoin d’arroser tes plantes, me dit Garrett.
— Oh, elles sont fausses.
Il regardait les plantes qui se trouvaient le long de ma fenêtre. C’était ça, ou alors mon problème de moisissure commençait à échapper à tout contrôle.
-Ben, j’ai essayé le coup du sucre […] Tu sais, comme tu me l’avais dit, mais son chat n’arrêtait pas de le lécher, si bien qu’à la fin, ça ressemblait plus à ‘Lil aime le cul’ qu’à ‘Charley a besoin d’aide’.
-Je meurs, croassai-je à cause de ma gorge desséchée. Va chercher de l’aide.
-Non, tu ne meurs pas. En plus, tu trouves que je ressemble à Lassie ?
Elle me lança un regard furieux, le même regard que me lançait ma belle-mère quand je lui faisait le salut nazi. Cette femme était vraiment susceptible quant à sa ressemblance avec Hitler.
Sur les conseils de mon avocat, mon tee-shirt ne porte pas de message pour le moment.
- Reyes! m'écriai-je en plongeant vers lui.
Juste au moment où nos regards se croisèrent, il disparut. Comme ça, en une seconde. Je plaquai mes deux mains sur ma bouche pour retenir un hurlement. Cookie se dépêcha de faire le tour de son bureau pour s'agenouiller à côté de moi. La souffrance atroce qu'éprouvait Reyes avait clairement transparu sur ses traits. Et il ne voulait pas que je le retrouve?
J'étais prête à retourner l'enfer lui-même pour le retrouver.