Quant aux plantes transgéniques, il est peu probable qu'elles puissent aider les abeilles à se développer. Elles sont d'abord destinées à réduire les pertes liées aux prédateurs d'animaux. Même s'il est possible de rendre certaines plantes résistantes aux herbicides ou aux attaques des insectes, la conséquence peut être négative pour les abeilles par les enzymes que la plante peut fabriquer.
Les abeilles parmi les premiers thérapeutes.
Dans la Haute Antiquité, Égyptiens, Assyriens, Chinois, Grecs (des bijoux de l'époque mycénienne) et Romains utilisaient déjà les produits récoltés, transformés ou sécrétés par l'abeille, pour se soigner.
Aristée, fils du dieu Apollon, possédait un rucher. Mais il voulait séduire Euridice, l'épouse d'Orphée, et celle-ci, en échappant à ses avances, mourut d'une morsure de serpent. Orphée pour se venger détruisit le rucher d'Aristée. Pour calmer la colère des Dieux courroucés par sa faute, Aristée sacrifia quatre taureaux et quatre génisses : de leurs entrailles surgirent de nouveaux essains grâce auxquels Aristée reconstitua son rucher et put enseigner l'apiculture aux hommes.
Nous remettrons à l'honneur et verrons dans le détail tout l'intérêt des produits de la ruche pour notre santé. C'est vraiment nécessaire car une forte diminution des abeilles, éminents pollinisateurs, inquiète la planète entière.
L'enjeu est vital pour nous tous : pour l'agriculture qui nous nourrit, pour l'environnement écologique, pour une profession l'apiculture, qui rejoint de plus en plus notre santé et doit être valorisée.