Les enfants de la Résistance, tome 1 : Premières actions (roman)

Il fallait combattre les allemands, oui, mais surtout combattre les idées nauséabondes du nazisme ! D'autant plus qu'elles s'installaient chez nous !

- C’ÉTAIT LES PREMIERS ALLEMANDS QUE JE VOYAIS ET J'AI MÊME PAS PU LES REGARDER !
- Y EN AURA D'AUTRES, TU SAIS ! BEAUCOUP D'AUTRES !

Tu sais, François, il y a des moments dans la vie où il faut savoir désobéir. Surtout si l'on sait que c'est pour une juste cause !

Face à l'adversité, on doit se serrer les coudes ...

Personnellement, je n'aimais pas ce besoin de se changer les idées. Les gens acceptaient déjà trop la défaite à mon goût. Partout, c'était le renoncement, l'aveuglement pour la survie immédiate.

Des regrets, des frustrations... Voilà sans doute ce qui avait poussé les gens à élire Hitler !... Le nazisme était un parti pour gens déçus.

Les enfants parlent juste et sans censure, c'est ce qui fait la force de leurs témoignages.

Al l'heure où le nombre de réfugiés n'a jamais été aussi important dans le monde, il est utile de se souvenir que nos grands-parents ont aussi été un jour des réfugiés.

Agir, c'était se mettre en danger. Se rebeller après la débâcle et l'armistice demandait donc une très grande force morale. Surtout, il fallait dépasser le sentiment général de résignation. N'oublions pas qu'il est toujours très difficile d'oser un comportement différent du comportement collectif.