Citations sur Porteurs d'âmes, tome 3 : Le souffle de l'Altaïca (30)
« — Bonjour, jeune demoiselle, comment vas-tu en cette merveilleuse journée qui démarre ? me demande-t-il d’une voix rocailleuse.
— Bien, merci, répliqué-je d’une voix très douce en lisant un article de presse sur le journal apporté par mon amant. Bienvenue dans ma maison de prêt. Assieds-toi et viens donc partager notre petit-déjeuner. Ah, mais j’oubliais, c’est déjà fait.
Le jeune homme, qui ne s’est toujours pas présenté, reste perplexe devant mon sarcasme. Quelques secondes à peine.
— Jason, grommelle-t-il, pourquoi mon charme dévastateur ne semble-t-il pas fonctionner sur Ely ? Elle est nouvelle, ce serait normal qu’elle me regarde, mais elle ne réagit pas !
Il ne lui prête pas plus attention quand il répond.
— Peut-être parce qu’elle n’est pas impressionnée par tes gros muscles, y as-tu pensé au moins ?
— Mais non ! Tout le monde admire ma musculature ! s’exclame-t-il en examinant ses bras.
Et arrogant avec ça ! »
« C’est plus fort que moi. Je ne veux pas de son indifférence. Je ne veux pas qu’il se renferme. Pas quand il me provoque des désirs incontrôlables que je ne peux assouvir. »
« Je ne suis pas la tentatrice dans ce jeu entre nous. C’est plutôt lui et son ardeur qui m’aguichent et me rendent folle. Il fait fuir toutes mes inhibitions, toute ma pudeur. »
« Tu t’acceptes malgré certains handicaps, tu t’es réinventée, tu deviens lionne dès qu’il est question de protéger les plus faibles et tu continues la bataille encore aujourd’hui après tout ce que tu viens d’apprendre. Tu es une personne formidable, entière et forte. Et tu es mon démon tentateur. »
« Le voir souffrir devient intolérable. Ce n’est pas uniquement dû à la violence. Je m’attache à lui. Trop. C’est un vaillant Huatla qui se bat pour ses convictions et ce qu’il a de plus cher. Je me reconnais en lui. J’ai peur qu’il se perde et ne revienne plus. »
« Ce n’est pas un simple baiser, c’est une prise de possession, de sa part, de la mienne, un assaut des plus délicieux. »
« C’est un ennemi. Je ne devrais pas vouloir ça. Mais c’est plus fort que moi, je désire cet homme. »
« Je comprends son geste. Chez nous, le toucher est important et nous permet de nous ancrer dans la réalité quand quelque chose vient perturber notre équilibre. Le mot a du mal à sortir de mon esprit, mais c’est… prévenant. »
« C’est un vrai solitaire... Avec une force herculéenne et un bon petit derrière ferme. Oui, j’avoue, j’ai tâté le terrain… Un tout petit peu… Je m’ennuyais, il fallait bien que je trouve une occupation ! »
Plus simple, plus rapide et plus efficace. C’est mieux, Ely ! Ses yeux sont moins implacables qu’à son arrivée. Il paraît encore une fois amusé. Ce n’est pas l’effet escompté, mais c’est toujours mieux que menaçant.