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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Jung a grandit dans un orphelinat après qu'un policier l'ait sorti des rues de Séoul. Il se compte aujourd'hui parmi les milliers de Coréens qui ont été adoptés à travers le monde.
Dans son cas, ce sera destination la Belgique dans une famille nombreuse avec des parents qui éduquent "à l'ancienne" avec les paroles blessantes qui vont avec...

L'adoption, un sujet très épineux dont Jung parvient à exposer les enjeux et les conditions qui ont amené la Corée à faire adopter autant d'enfants.
Si j'ai parfois eu du mal avec le ton très amer, voir même acide, du dessinateur, j'ai tout de même trouvé le propos intéressant.
Quant au graphisme doux , clair et aéré surtout, il permet une lecture encore plus fluide.

Un titre intéressant pour comprendre ce phénomène dont on parle peu - ou de façon un peu 'fashion' dans la presse people..
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Jung est né en 1965 à Séoul, en Corée du Sud. A cette époque, beaucoup de femmes devaient abandonner leur bébé pour des raisons économiques ou sociales. C'est ce qui est arrivé à Jung qui a appris à se débrouiller seul dans les rues. A cinq ans, un policier le recueille et l'emmène à l'orphelinat. Quelque temps plus tard, il est adopté par une famille qui habite en Belgique. Entouré de cinq frères et soeurs, il grandit élevé par des parents adoptifs plutôt stricts et se passionne par le Kung-fu, le dessin et le Japon, tout en se promettant un jour de retourner dans son pays natal, en Corée.

J'avais lu beaucoup de critiques positives de ce roman graphique en noir et blanc et son thème étant pour moi peu conventionnel, j'ai eu envie de le découvrir à mon tour.
Cette lecture a été sympa, le graphisme est intéressant. le titre de cet album assez étrange, est expliqué dès le début, il fait référence à la couleur de la peau du personnage principal d'origine asiatique.
Il y a de nombreux éléments historiques expliqués au fil de l'album sur la Corée, ces millions d'enfants abandonnés, cette approche est instructive.
Néanmoins, je dois reconnaître que je n'ai pas eu non plus de grand coup de coeur pour cet album même s'il est sympa, je pense que j'ai été heurtée aussi par la découverte de la masturbation expliquée ici en détails et qui n'a pas sa place ici selon moi.
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Un sujet très intéressant, celui de l'adoption de milliers de petits coréens est abordé sous forme d'autobiographie. L'histoire est très touchante et très édifiante, on apprend beaucoup de choses, assez révoltantes parfois et les années 60 sont évoquées, aussi bien du côté belge que du côté coréen avec beaucoup de talent, et de justesse, surtout au niveau de l'éducation familiale. Je regrette un peu le manque de rythme et l'uniformité du dessin, ce qui m'a empêcher d'être totalement embarqué par l'histoire. À découvrir tout de même.
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Cette BD autobiographique nous raconte l'adoption d'un enfant coréen par un couple de Belges. L'humour de l'auteur arrive à désamorcer ce sujet grave qui a touché plus de 200 000 enfants coréens entre 1948 et 1970. En effet, suite à la partition de la Corée beaucoup de familles se sont retrouvées séparées et des enfants esseulés ont été proposés à l'adoption. le phénomène a perduré à cause de la misère de l'après guerre et jusqu'aux années soixante. Ensuite une réforme du code de la famille a été tellement rétrograde pour les droits des femmes que beaucoup d'entre-elles ont préféré abandonner leur enfant plutôt que d'être mises au ban de la société.

Le tour de force de l'auteur est d'arriver à vous passionner avec ce sujet par ses dessins, qui sont superbes, et son ton très léger qui fait souvent sourire.
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[Couleur de peau : miel T1]

Dans la série Couleur de Peau : miel, Sik Jun Jung, d'origine corénne ,évoque son enfance, son adolescence et le début de sa vie d'adulte en s'interrogeant sur son adoption et ses répercussions. Jung raconte tout ceci avec beaucoup d' humour et de clairvoyance malgré cette vie pas toujours rose.

Jung a été adopté à l'âge de six ans par une famille belge. Très heureux de pouvoir boire du coca ( le luxe suprême apparamment pour lui à l'époque), son adoption se passe plutôt bien ; accompagné de ses frères et soeurs dans ses jeux, il s'intègre au départ assez facilement à la famille.
Pourtant, Jung est assez secret et souffre du comportement de sa mère adoptive, peu encline à la démonstration de ses sentiments. Il part assez jeune du cocon familial où il ne sent plus à sa place et tente de batir sa vie, de se trouver une place tout en essayant de répondre aux questions qui l'obsèdent concerntant l'adoption, la Corée du Sud, sa double culture et sa mère biologique.
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L'auteur retrace son histoire d'enfant coréen adopté par une famille belge. J'ai découvert grâce à cette lecture une partie de la culture coréenne et le destin de ces milliers d'enfants abandonnés. le récit est instructif, drôle et très agréable à suivre. Mais il m'a manqué une petite étincelle pour être plus émue. Peut-être est ce du au format BD, genre auquel je suis assez peu réceptive.
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Cette bande dessinée en 2 tomes est une autobiographie dans laquelle l'auteur, Yung, revient sur son enfance. Il est coréen et il a été adopté par une famille Belge.

Il revient sur son histoire personnelle, s'interroge sur ce qu'il ressentait en tant qu'enfant ou adolescent adopté. Il raconte les aspects complètement ordinaires de sa vie où il n'est qu'un frère parmi d'autres mais aussi des choses beaucoup plus spécifiques au fait d'être d'origine étrangère.

Il se pose aussi beaucoup de questions en tant qu'adulte sur son pays d'accueil comme sur son pays d'origine.

Il évoque le sentiment d'abandon, la recherche d'identité, la recherche d'affection, l'identification et le rejet et même un passé un peu fantasmé.

C'est très intéressant, très riche. A la fin de chaque album, une interview de l'auteur apporte des informations complémentaires. de plus, l'insertion de documents officielle concernant son adoption rend l'ensemble très concert.


Lien : http://ennalit.canalblog.com..
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Une bande dessinée autobiographique que j'ai découverte par hasard ! Et je n'ai pas été déçue ça traite d'un sujet assez important et méconnu pourtant. Je n'ai par contre pas été particulièrement touché par l'histoire de l'auteur ni par ses liens assez impersonnels avec sa famille d'adoption
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A travers cette bande dessinée en plusieurs volumes l'auteur, Jung Sik Jun, raconte sa vie jusqu'à l'âge de cinq ans en Corée, emmené dans un orphelinat par un policier l'ayant trouvé à fouiller dans une poubelle d'une rue de Séoul, puis son adoption par une famille Belge, son arrivée sur le continent Européen, son intégration, ses questionnements et sa réflexion plus générale sur l'adoption et ce qu'est être adopté.
C'est une bande dessinée très autobiographique, l'auteur s'y livre complètement et ne se limite pas qu'à son histoire personnelle mais livre aussi ses réflexions, ses reproches, ses observations, son intégration et finalement l'acceptation de ses racines en parlant de retourner en Corée, son pays d'origine.
S'il brode sans doute un peu sa prime jeunesse en Corée, n'en ayant que peu de souvenirs et déclarant de lui-même qu'il a oublié cette période en l'enfouissant dans sa mémoire : "Si, si, on oublie très vite la rue quand on ne veut pas s'en souvenir. Mais c'est tout à fait compréhensible, car dans ce contexte-là, oublier est une protection, une sorte de "cessez-le-feu", et l'esprit est un "no man'ds land". Seulement, l'être humain n'oublie jamais rien. Toutes ces petites choses sont cachées quelque part, dans les méandres de notre esprit.", il se livre par contre entièrement sur sa jeunesse et le début de son adolescence.
Et j'avoue que même si sa réflexion sur l'adoption est intéressante, d'autant plus qu'elle est livrée du point de vue d'un adopté, certaines de ses interrogations voire de ses affirmations m'ont mises mal à l'aise.
Ainsi, j'ai compris qu'il avait mal vécu son adoption, qu'il reprochait un certain nombre de choses à sa famille Belge, voire qu'il dit entre les lignes que son adoption s'est finalement mal passée.
Ce n'est pas tant ses propos qui me dérangent, car je sais très bien que toutes les adoptions ne se passent pas bien, mais c'est le décalage qu'il y a entre ses propos graves et le ton léger choisi pour raconter l'histoire.
Soit le choix se portait sur un ton léger pour raconter toutes les péripéties de cet enfant adopté, soit il s'agissait véritablement d'une autobiographie où l'auteur voulait faire passer un message à sa famille d'adoption et peut-être leur faire part de ce qu'il n'a jamais pu leur dire, mais les deux mélangés m'ont gêné au cours de ma lecture et je me suis posée de nombreuses questions, notamment de savoir si ces reproches étaient fondés ou bien si l'auteur avait eu trop d'attentes et d'espoirs vis-à-vis de cette adoption.
Ce qui m'a quelque peu rassurée, c'est qu'il énonce cette réflexion lui-même vers la fin du recueil : "Mes parents adoptifs étaient sévères et exigeants. Ils ont commis quelques maladresses qui ont froissé ma susceptibilité d'enfant adopté, blessé mon amour-propre. Cependant, ils m'ont aimé à leur manière et je n'ai manqué de rien. Peut-être que je leur en demandais trop aussi, et qu'ils n'avaient pas plus à offrir. Finalement, ils m'ont donné le principal : une famille.".
Car c'est là aussi une étrangeté de cette bande dessinée, c'est que sa famille n'est pas représentée comme monstrueuse ou mal aimante, rien dans les dessins et le scénario ne laissent penser que ces personnes l'ont adopté pour de mauvaises raisons et l'ont moins aimé et/ou considéré que leurs enfants biologiques, ils ont même d'ailleurs adopté un autre enfant.
Finalement, j'ai l'impression que l'auteur a mis beaucoup de temps à se construire, à accepter et intégrer ses origines Coréennes, il le dit d'ailleurs lui-même : "Le chemin qui m'a amené à accepter mes origines coréennes fut long et tortueux, car j'ai vécu cet abandon comme une disgrâce ou un mauvais coup du destin. Aujourd'hui, je voudrais retourner en Corée.", voir même qu'il n'a pas complètement achevé de les intégrer car il parle de retourner physiquement en Corée mais je ne suis pas sûre qu'il ait franchi le pas à l'heure actuelle.
Outre cette dichotomie dans la façon de narrer et présenter son histoire, j'ai tout de même été intéressée par la réflexion globale qui se dégage de cette bande dessinée, d'autant plus que c'était la première fois que je lisais une telle histoire du point de vue de la personne adoptée.
L'auteur a aussi fait quelques recherches historiques sur la Corée pour expliquer les nombreuses adoptions qui ont eu lieu dans les années soixante/soixante-dix, c'était à la fois bienvenu et intéressant car c'est un pays dont je connais finalement peu l'histoire.
Les dessins de Jung sont assez épurés avec le recours au noir et blanc, et simplistes par la forme des visages et des personnages.
J'ai été moyennement emballée par ce choix graphique qui ne reflète pas forcément le style habituel de Jung.

"Couleur de peau : miel" est un ouvrage à la fois tendre et cruel sur le récit autobiographique de Jung sur son adoption par une famille Belge dans les années 70, la curiosité me pousse à lire les deux autres ouvrages constitutifs de cette série.
Lien : http://lemondedemissg.blogsp..
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La BD était super, les dessins assez simpliste mais l'histoire plutôt poignante. Et le fait que ce soit une autobiographie rend le récit d'autant plus personnel et touchant.

L'adaptation en film est une vraie réussite ! L'alternance entre les dessins et l'auteur qui a vieilli et est de retour en Corée, rend le film réaliste, permet vraiment de se projeter, se plonger dans l'histoire et de s'attacher au petit Jung.
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