AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,44

sur 43 notes
5
0 avis
4
6 avis
3
2 avis
2
1 avis
1
1 avis

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Henry, un ancien photographe de presse, est retrouvé mort, le crâne fracassé, dans sa chambre noire. Quand on sait qu'il était alcoolique, qu'il traînait avec une bande de clochards et qu'il venait de gagner gros aux courses, le meurtrier est sans doute à rechercher parmi les amis de beuverie de la victime. C'est d'ailleurs en ce sens que Anders Knutas, commissaire sur l'île de Gotland, et son équipe commencent à enquêter. Mais il est difficile de faire parler les témoins et Knutas va en plus devoir s'occuper de la disparition de Fanny, une adolescente négligée par sa mère alcoolique. Ces deux affaires attirent Johann Berg, un journaliste de Stockholm toujours à l'affût d'un sujet suffisamment intéressant pour espérer un séjour prolongé sur l'île et ainsi le rapprocher d'Emma, une femme mariée dont il est tombé désespérément amoureux lors d'une précédente enquête. du pain sur la planche donc pour le commissaire qui heureusement s'offre des bouffées d'oxygène en passant de précieux moments avec son ami Leif, un restaurateur gotlandais.


C'est avec plaisir que j'ai retrouvé Knutas, ses collègues et la charmante île de Gotland. C'est du polar scandinave, le rythme est donc lent, on prend le temps de suivre toutes les pistes et de réfléchir en équipe. On suit aussi avec plus ou moins de plaisir la liaison passionnée de Johann et Emma. le tout n'est pas désagréable et permet de passer un bon moment de lecture avec une intrigue suffisamment bien construite pour qu'on en saisisse les tenants et les aboutissants que dans les toutes dernières pages et un zeste d'humour toujours sympathique. J'aime ce genre de romans où l'on suit la vie de héros récurrents qu'on retrouve d'un tome à l'autre un peu comme des amis.
Commenter  J’apprécie          110
- - - Attention ! suite de "Celui qu'on ne voit pas", révélations probables dans ce résumé...

Ancien photographe, alcoolique notoire, Henry s'est fait fracasser le crâne dans sa chambre noire après avoir remporté le pactole au tiercé. Crime crapuleux ? Revoilà Knut Anders et son équipe sur le pont, quelques mois après l'affaire du serial killer* qui a traumatisé la paisible île de Gotland. On retrouve également Emma et le journaliste Johan dans les affres d'une histoire d'amour bien compliquée. En parallèle, le lecteur suit le calvaire d'une adolescente isolée, délaissée par sa mère et abusée par un adulte.
Une ambiance paisible, malgré l'horreur de certaines situations, très peu d'hémoglobine, une enquête sans heurts, ce qu'il faut de suspense pour avoir envie d'avancer, un peu de passion amoureuse - tourmentée - pour rosir le tout, et voilà le type de polar auquel je reste rivée, sans parvenir à définir vraiment pourquoi. L'intrigue n'est pas époustouflante, les rebondissements plutôt rares, mais le tout est extrêmement plaisant, malgré les excès, les invraisemblances et le dénouement aisément prévisible.

* précédent épisode : "Celui qu'on ne voit pas"
Commenter  J’apprécie          30
Lecture

Ce roman policier se passe sur une petite île touristique de Suède, Gotland. Cette île est pleine de suédois, jusque-là rien que de très normal. Mais ces suédois ont des noms suédois, normal aussi. L'auteur rappelle sur les 50 premières pages une vingtaine de personnages dont certains sont communs au précédant tome des enquêtes des enquêtes du commissaire, paru sous le titre "Celui qu'on ne voit pas".

Donc, plein de suédois aussi bien nommés que Birger Schmittenberg, Andreas Knutas, Pricken ou Mahlström. Une lecture un peu rapide m'a embrouillé au début. J'ai ainsi eu la surprise de voir Pricken se promener longuement sur la jetée du bord de mer avant de revenir... à sa laisse ! Belle erreur, Pricken c'est le chien, pardon.

Retour à la case départ, un crayon pour noter tout ça, surtout que l'intrigue m'intrigue, trop facile. Après ce petit exercice, et l'écriture d'un catalogue IKEA (enfin ça sonne pareil), tout va mieux et l'histoire démarre.

Avis

Cette histoire commence de façon assez banale: une bande de compagnons de beuverie, plus ou moins marginalisés, est au champ de courses. L'un d'eux gagne une somme conséquente.
Peu après, il est retrouvé assassiné . La police ne connaît pas le gain aux courses. le lecteur a toutes les cartes en main : la victime, le mobile, un coupable idéal, alcoolique et skinhead. Plutôt facile, 80 pages auraient suffit.

C'est sans compter sans le talent de Mari Jungstedt. Car cette banale histoire est bien moins simple qu'il n'y paraît. Chaque fil tiré tisse un nouveau noeud.

Le livre suit principalement l'enquête du commissaire Andreas Knuten et de ses collaborateurs; mais pas seulement. de nombreux autres fils nous sont proposés : une passion adultérine, les malheurs d'une jeune femme, une amitié virile. Chacun semble sans rapport avec l'histoire et pourtant ils se se croisent et s'emmêlent, selon la technique assez classique du faisceau convergent.

L'auteur offre tous les éléments. En fonction de l'enquête et de ce contexte connu du seul lecteur, je me suis jeté sur les appâts semés, découvrant que des soupçons étaient infondés, des innocentés pas si innocents que ça et d'autres écheveaux très agréables à lire qui s'avèrent vraiment connexes.

L'auteur décrit de façon convaincante cette ville assez importante, station touristique connue qui vit repliée sur elle-même en hiver, peu habituée à ce genre de drame. Tous les résidents permanents se connaissent plus ou moins. La vie se déroule sans anicroche et les protagonistes ont une existence publique ou privée normale et crédible. On s'attache avec plaisir à les suivre. Une mention spéciale au cadeau d'anniversaire du commissaire à son épouse. J'en ai ri aux larmes. Il se confirme que l'auteur est une femme et qu'elle connaît la balourdise masculine pleine de bons sentiments.

Le style de l'auteur est très agréable. Il est fluide, bien structuré et d'une lecture très plaisante, y compris dans les dialogues assez littéraires, ce qui n'est pas pour me déplaire. J'ai oublié l'écriture pour me laisser prendre par l'histoire et la rencontre de ces différents personnages. Rien ne vient gâcher ce plaisir, même l'écueil du glauque, qui semble poindre par moments, est habilement évité.

Seul petit reproche : un rythme un peu lent, une linéarité que ne vient couper aucune surprise et une façon parfois un peu facile de lier tout ce canevas. Mais c'est aussi ce style qui fait son charme.cependant ce manque d'originalité laisse un peu goût d'insatisfaction.

Conclusion:

J'ai pris plaisir à être lentement mené en bateau sur cette île suédoise, emberlificoté dans une histoire qui paraissait si simple, et y ai rencontré des personnages complexes mais attachants.

Ma note : 15/20
Lien : http://www.atelierdantec.com..
Commenter  J’apprécie          30
Si je pourrais faire ici le même reproche qu'au tome précédent, à savoir des chapitres parfois vraiment très courts, tout ça pour alterner les points de vue des différents protagonistes, et donc au final une écriture désormais assez classique pour les polars, je ne bouderai pas mon plaisir car j'ai passé un bon moment de lecture, dans les brumes et le froid suédois de fin d'année.
Pourtant, le commissaire Knutas n'est pas charismatique pour deux sous. Et il n'est pas forcément le personnage central unique du roman, car le journaliste Johan tient une bonne part. L'auteur nous narre ses relations tumultueuses avec une jeune femme mariée et mère de famille. On alterne donc un regard extérieur avec l'oeil du journaliste et un regard impliqué dans l'affaire avec l'oeil du commissaire dont l'équipe est chargée de l'enquête. Commissaire qui d'ailleurs ne joue pas au petit chef, faisant ainsi penser à Ernaldur : il y a une vraie réflexion d'équipe pour travailler. L'information circule, chacun peut donner librement son avis. Quelques intrusions dans la vie privée de Knutas (j'ai beaucoup aimé la scène de l'anniversaire de sa femme) sont là pour contrebalancer sa vie professionnelle et montrer à quel point il vit difficilement les horreurs qu'il a sous les yeux. Les policiers ne sont pas de super héros : pas de courses poursuites, pas d'écheveaux à détricoter : ils tâtonnent, cherchent à droite, à gauche, laissent une piste de côté avant d'y revenir… Il faut attendre la toute fin pour savoir comment les différents personnages sont liés...
Lien : http://nourrituresentoutgenr..
Commenter  J’apprécie          20
Knutas enquête sur l'assassinat d'un semi clodo. Ne pas croire qu'il ne va pas y mettre tout son coeur, mais enfin, difficile de faire un portrait d'une victime à peine socialisée. La disparition de la jeune Fanny, adolescente dont la mère alcoolique et négligente s'occupe peu et mal va bousculer l'emploi du temps du policier et ramener sur l'île le journaliste. Max Grenfors est toujours plus amoureux de son îlienne qui ne sait plus à quel destin se vouer. Celui de mère de famille sage et satisfaite de son sort ou d'amoureuse transie d'un homme qui la fait vibrer. Les deux enquêtes et les ennuis matrimoniaux d'Emma vont se répondre et ce roman mélancolique nous fait découvrir l'île en hiver.
la suite sur mon blog...
Lien : http://jeanne.desaubry.over-..
Commenter  J’apprécie          20
Mon avis :
Je découvre cet auteur scandinave avec ce roman et je me sens tout de suite plongé dans… un roman policier scandinave ! Bien sûr, il y a les noms souvent difficilement mémorisables parce qu'on ignore la façon de les prononcer, les lieux aussi, mais surtout, cette ambiance particulière qu'on retrouve chez pas mal des écrivains venus du froid. À tel point que j'ai parfois l'impression qu'ils ont formé une espèce de club avec un pot commun où chacun vient pêcher ce dont il a besoin. Et à la sortie, beaucoup finissent par se ressembler…
Les ombres silencieuses propose une bonne histoire, plutôt solide et bien construite, mais pour moi, il a comme un arrière-goût de déjà-vu. Non pas que la trame me rappelle un autre roman, elle est assez originale, mais c'est tout le reste, l'ambiance, comme je le disais, les personnages qui me semblent interchangeables avec d'autres flics croisés dans d'autres romans…
Mais je dois admettre que j'ai le sentiment que la traduction ne met pas vraiment l'écriture de Mari Jungstedt en valeur. J'ai été gêné, à quatre ou cinq occasions, par quelques maladresses qui me paraissaient plus être inculpables à une interprétation approximative qu'à l'auteur.
Il reste que ce roman est plaisant à lire, mais qu'il ne me laissera pas une impression inoubliable.
Lien : http://poljackleblog.blogspo..
Commenter  J’apprécie          00


Lecteurs (132) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2867 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *}