Dans l’histoire de l’humanité, les technologies de domination ont toujours été mobilisées, d’abord au profit des dominants.
Selon cette analyse, la définition du bien devient l’ensemble de ce qui prend en compte la valeur de l’autre alors que le mal est identifié par ce qui la nie, qui attente à sa sécurité, à son épanouissement et à sa dignité.
La condition sine qua non de la manifestation d’un psychisme proprement humain est qu’il se soit exercé dans l’intersubjectivité d’une société de semblables, au minimum dans l’échange entre deux individus qui “s’humaniseront l’un l’autre".
Le pape François le rappelle avec force dans l'encyclique Laudato Si de mai 2015 dont je cite le paragraphe 190 :"Il faut toujours se rappeler que la protection de l'environnement ne peut pas être assurée uniquement fonction du calcul financier des coûts et des bénéfices. L'environnement fait partie de ces biens que les mécanismes du marché ne sont pas en mesure de défendre ou de promouvoir de façon adéquate."
Ces deux figures majeures du féminisme sont très sévères envers les nouveaux courants du féminisme favorables à une banalisation de la prostitution. Gisèle Halimi les dénonce comme les nouveaux harkis du féminisme qui se sont engagés aux services d'hommes esclavagistes et oppresseurs.
Elle (Maudy Piot) assimile l'assistance sexuelle aux personnes handicapées à de la prostitution qui dégrade l'assistant et l'assisté.
Afin de bien marquer la responsabilité de la société dans cette limitation surajoutée de leur autonomie, une grande partie du monde associatif à imposé de privilégier l'expression "personnes en situation de handicap", puisque cette situation est au moins en partie créée par la société. Toutefois, ce terme implique que, si cette dernière était totalement inclusive, alors ces personnes ne seraient plus handicapées comme elles le sont aujourd'hui.
L’Europe ne survivra pas à son indifférence aux dizaines de milliers d’enfants et d’adultes que son égoïsme aura conduits à une mort certaine. Elle sera un grand corps sec et laid dont les membres se disloqueront après que son âme aura été sacrifiée aux pires des pulsions humaines, ses habitants se considéreront avec horreur d’avoir été complices de telles ignominies. Un peuple qui devient incapable de tendre la main à qui risque de périr, voire qui le précipite dans la mort, n’a aucun avenir; son présent est sinistre. (p. 122)
La loi morale ne peut résider qu'en lui, coédifiée par l'enseignement qu'il a reçu, les circonstances de la vie et l'influence des autres.