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Critique de LoupAlunettes


Le début pose rapidement et efficacement les bases de l'histoire.
Nous sommes dans un pensionnat de jeunes filles issues des plus riches familles d'Angleterre.
Nous sommes en 1905.
À quel avenir ces filles, forgées à une instruction solide de culture, pourront-elles être promise, pourrait-on se demander?

Rose n'a rien à faire ici. Et pourtant pour récompense de services rendus à un Lord, son père, éleveur de porcs, lui aura obtenu une bourse pour des études parmi ces filles privilégiée de la haute société.
C'est entre autres choses le sujet, l'incursion de ce personnage d'un milieu agricole dans l'école des lords.
Mais pas que, c'est aussi la rencontre de trois jeunes filles qui souhaiteront marquer l'histoire ou vivre de leur passion, malgré leur statut de riche, de pauvre et de femme.
Ça ne sera pas simple puisqu'il faudra se montrer un peu sûre de soi et défier la société de l'époque à tous les étages.

Rose rêverait d'être une femme journaliste et le livre nous rappellera que nous sommes en 1905.
Les fans de la série anglaise à succès "Dontown Abbey", se situant vers cette époque, se rappelleront qu'il est vulgaire pour une femme bien placée dans la société de travailler, donc pour Olivia dont les parents sont apparentés avec la royauté, c'est un peu mal parti.
Alors à quel avenir peuvent bien rêver ses nouvelles camarades de chambrée Sybille et Olivia.
Elles ne rêve pas que de beaux mariages en se présentant à ces filières d'études pour les jeunes demoiselles?
Probablement que non, d'où le titre?
Olivia est passionnée de mécanique, Sybille est douée pour créer et coudre des vêtements.
Mais connait-on des couturières dans les familles bien placées?

C'est le premier tome d'une amitié assez rafraichissante imaginée par Catherine Kalengula et les filles devraient amuser les lectrices en se comportant aussi malicieusement que des garçons, avec des sorties nocturnes hors des dortoirs par exemple.
Rose en aura déja plein le dos avec un groupe de filles qui souhaiteront la dissuader d'obtenir un diplôme par ici, alors si jamais elles se font attraper, adieu la bourse?

Cela se lit facilement et avec intérêt.
Même situé à une autre époque, et c'est peut-être le fait des couvertures d'Aline Bureau, cette série nous rappellera un peu la raison des " Colombes du Roi Soleil" d'Anne-Marie Desplat-Duc chez Flammarion jeunesse.
C'est à conseiller à la même cible de jeunes lectrices.
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