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Le club des divorcés est une invitation à rentrer dans le quotidien d'une femme divorcée qui, en plus, exerce un métier tout particulièrement décrié, en plein milieu des années 70. le manga met en scène différents passages de sa vie : sa relation avec ses employés et ses clients, sa vie de famille complètement explosée, mais également son cheminement pour retrouver le bonheur. Car Yûko est une femme blessée, traumatisée par son premier mariage, et qui tente de prendre en mains les rênes de sa vie et de devenir indépendante dans un univers de la nuit pas toujours évident.

Sans être provocateur, le manga va néanmoins aborder pas mal de questions assez difficiles et osées pour sa période de publication. On y parle de l'image de la femme dans un Japon encore très traditionnel où son rôle doit normalement se limiter à celui d'épouse et de mère. En effet, à travers le personnage de Yûko, Kazuo Kamimura raconte finalement le combat d'une femme indépendante qui ne veut pas se soumettre à l'image que la société japonaise attend d'elle. Mais on va également aborder d'autres thématiques propres aux relations humaines telles que le mariage; la drague ou encore la sexualité.
Lien : https://minimouthlit.com/201..
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Un manga à la ligne très épurée. Ce manga permet de plonger dans une culture, une époque.
Cette histoire qui se passe au Japon dans les années 70 m'a paru d'une grande actualité. Si je l'extrais de son contexte, cela reste l'histoire d'une femme, seule, indépendante, qui s'assume et qui assume ses choix, ses responsabilités. On voit ses failles, ses moments de faiblesses et toute sa force. Elle rappelle que la solitude est tout sauf aisée, que cela s'assume au quotidien, et que parfois on commet des erreurs...
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J'ai été saisie par la beauté de certaines planches doubles, par la finesse et la simplicité du trait du mangaka qui magnifie certains moments de la vie quotidienne. L'histoire nous permet de nous attacher à ce personnage féminin fort, qui lutte dans une société qui ne lui convient pas mais qui se plie tout de même à ses traditions. À chaque début de chapitre l'auteur à ajouté des notes statistiques qui permettent de comprendre la société japonaise de cette époque : la proportion de remariage à la suite d'un divorce, les causes des suicides des hôtesses de bar, etc. Ces données factuelles mettent en relief la fiction de Kamimura. On notera également quelques planches surprenantes, notamment certaines où l'artiste s'est représenté sous des traits plutôt malveillants. Une lecture qui nous en apprends davantage sur la société japonaise et sur la place des femmes.
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Je connaissais le mangaka grâce à Lady Snowblood que j'avais adoré à sa sortie française. le Club des divorcés met toujours les femmes en scène dans un style totalement différent.
J'avoue que je connais très peu le contexte au Japon dans les 70's, époque où prend place ce manga, mais cela ne m'a pas empêché d'apprécier l'histoire de Yukô et de ressentir violemment toutes ses émotions. On comprend toutes les contradictions de cette société conservatrice qui considère le divorce comme un interdit moral. Yukô en est la personnification même, c'est une jeune femme de 25 ans divorcée avec une enfant. Suite à sa séparation elle ouvre un bar dans le quartier de Ginza pour survivre financièrement. Elle se trouve fragilisée par cette image qu'elle renvoie.
C'est un manga empreint de tristesse sans en rajouter, on comprend par petites touches les difficultés des personnages et la pression sociale que tous subissent. C'est une histoire qui m'a beaucoup marquée et que je relierai avec grand plaisir.
Lien : http://frontwing.co.uk/blog/..
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Le titre m'a attiré et je ne suis pas déçue.
Une belle histoire avec divers rebondissements dans le tome 1 lu en 1 soirée.
Des situations palpitantes et haletantes qui se terminent par des propositions inattendues répétitives d'un goût inachevé qui fait tout son charme.
J'attaque le tome 2.
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