Oeuvres philosophiques, tome 1 : Des premiers écrits à la Critique de la raison pure

Un premier tome qui se termine par l'un des plus grands succès de l'histoire de la philosophie: "la critique de la raison pure". Kant aborde dans ce premier tome différents thèmes avec SA philosophie, toujours aussi légère et agréable à lire. Il est très clairement l'un des plus grands philosophes de tous les temps.
Un tome qui ouvre largement ses portes vers les deux tomes suivants. Si la philosophie de Kant s'est portée sur les mathématiques, il n'en oublie les autres domaines, notamment l'évolution de la pensée humaine. Un tome tellement passionnant qu'on en vient à tourner les pages sans s'en rendre compte.

Bravo monsieur

Les connaissances philosophiques ont le plus souvent le destin des opinions, et sont comme les météores, dont l'éclat n'est pas une promesse de durée.

(Principes de la théologie naturelle.)

Laissez donc parler votre adversaire, quand il ne fait que parler raison, et combattez simplement avec les armes de la raison.

(Critique de la raison pure.)

Ainsi toute connaissance humaine commence par des intuitions, va de là à des concepts et finit par des idées.

(Critique de la raison pure.)

Fais ce qui peut te rendre digne d'être heureux.

(Critique de la raison pure.)

C'est quelque chose d'affligeant et d'humiliant qu'il puisse y avoir en général une antithétique de la raison pure.

(Critique de la raison pure.)

Je ne partage pas, il est vrai, cette opinion si souvent exprimée [...] à savoir que l'on peut espérer trouver un jour des démonstrations évidentes des deux propositions cardinales de notre raison pure : Il y a un Dieu, Il y a une vie future. Je suis certain au contraire que cela n'arrivera jamais.

(Critique de la raison pure.)

La connaissance philosophique est la connaissance rationnelle par concepts, et la connaissance mathématique la connaissance rationnelle par la construction des concepts.

(Critique de la raison pure.)

La raison ne se rapporte jamais directement à un objet, mais simplement à l'entendement, et, par l'intermédiaire de l'entendement, à son propre usage empirique.

(Critique de la raison pure.)

C'est pourquoi un médecin, un juge ou un homme politique peuvent avoir dans la tête beaucoup de belles règles pathologiques, juridiques ou politiques, à un degré qui peut en faire de solides professeurs en ces matières, et pourtant faillir aisément dans leur application, soit parce qu'ils manquent de jugement naturel (sans manquer pour cela d'entendement) et que, s'ils voient bien in abstracto le général, ils sont incapables de discerner si un cas y est contenu in concreto, soit parce qu'ils n'ont pas été asz exercés à ce jugement par des exemples et des affaires réelles. Telle est l'unique et grand utilité des exemples : ils aiguisent la faculté de juger.

(Critique de la raison pure.)